Refus de rachat de candidats au Cep : La rupture a aussi atteint les résultats (Le Cep chute de 89,61% à 39,26%)

La rupture est en marche depuis le 6 avril 2016 avec l’élection et l’investiture du nouveau président de la République, Patrice Talon. Elle n’est pas seulement au niveau politique. Le secteur de l’éducation n’est pas épargné. Les candidats du Cep ont déjà souffert de la rigueur du nouveau système. Ceux du Bepc et du Bac devront aussi s’attendre à cela.

Les rachats n’existeront-ils plus au niveau des examens de fin d’année scolaire ? Avec les premiers résultats du Cep sous le régime de la rupture, on est bien tenté  d’affirmer que ce temps est révolu. En effet, depuis le mardi dernier, les candidats au Cep connaissent déjà leur sort. Il est très peu reluisant par rapport aux années antérieures. On note un taux de réussite de 39,26% contre 89,61% l’année dernière. La raison, renseignent nos sources, le refus du gouvernement d’allonger la liste des admis à ceux qui sont proches de la moyenne. Comme cela se faisait. L’objectif de la décision gouvernementale est de faire passer les plus méritants, donc d’encourager les élèves travailleurs et décourager les paresseux. Cette année donc, ce sont 39,26% des candidats au Cep qui méritent de passer au collège. En termes de chiffres, il faut rappeler qu’il y a au total 201.111 candidats à cet examen. Avec ce taux de réussite, on voit bien ceux qui sont recalés. Selon les informations venues des phases de correction des épreuves du Bepc et du Bac, il faudrait également s’attendre à de faibles taux de réussite à ces deux examens. Les correcteurs annoncent le pire, par rapport aux notes qu’ils ont attribuées ou qu’ils attribuent aux copies des candidats. Pour avoir instauré la rigueur au niveau des résultats du Cep, les candidats au Bepc et au bac devront s’attendre à ne pas bénéficier de coup de pouce en ce qui les concerne. Le président Talon entend faire de l’école, un vrai pôle d’excellence et de compétences au service de la nation. Son gouvernement vient d’en donner la preuve. Au grand dam des candidats.

Athanase Dèwanou

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