CILSS : Agir en conformité avec le slogan « un autre Sahel est possible ! »

Publié le vendredi 1 juillet 2016

Au Comité permanent Inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), on ne pense qu’à « investir dans la recherche de la sécurité alimentaire et dans la lutte contre les effets de la sécheresse et de la désertification, pour un nouvel équilibre écologique au Sahel ». A ce titre, la « pomme de terre » et la « gomme arabique » étaient au centre du  51ème  conseil des ministres du  comité qui s’est tenu le jeudi 30 juin 2016 dans la capitale burkinabè. La rencontre des représentants des 13 pays membres a pris fin  sur la base de la reconduction de membres de l’institution telle que prévu pour un dernier mandat de 3 ans afin qu’ils poursuivent les efforts de lutte contre la sécheresse et la recherche de solution contre l’insécurité alimentaire.   

Les ministres des 13 Etats membres de l’organisation sous-régionale sahélienne ne désespèrent pas face à l’adversité de la nature. Ils croient dur comme fer qu’« un autre sahel est possible ! ». C’est convaincus de cela qu’ils se sont réunis pour la 51ème fois pour se concerter et trouver des solutions à la menace que constitue la sécheresse et surtout ainsi qu’à l’éternel phénomène qu’est l’insécurité alimentaire.

Pour mieux coordonner les actions de l’institution, les ministres recommandent au secrétariat exécutif de l’institution qu’il y ait une collaboration entre lui et les commissions de l’UEMOA et de la CEDEAO pour mener des actions de synergie en direction des populations cibles et vulnérables du Sahel.

« Nous voulons multiplier les concertations entre les différents organes du CILSS pour qu’il y ait une lisibilité pour toutes les activités que nous sommes déjà en train de conduire dans l’espace », a fait part le coordonnateur du CILSS, Kassoum Denon, ministre malien de l’agriculture. Et pour s’assurer de la bonne coordination des actions menées dans les différents pays, il est demandé au secrétariat exécutif de faire au moins une fois par an le tour de tous les pays membres pour faire le point des avancées déjà notées et des perspectives dans la vie de la communauté.

Le conseil des ministres de l’agriculture souhaite par-dessus tout que « le secrétaire exécutif fera des sorties une fois par mois au niveau de chaque pays pour rendre compte aux différents ministres concernés, (faire) le point de la situation ».

Au titre des décisions, il a été décidé de reconduire le mandat des différents membres pour un dernier mandat de 3 ans tel que prévu dans le règlement intérieur. Ainsi, le secrétaire exécutif Djimé Adoum demeure à son poste, de même que le Pr Bouafou Kouamé Guy Marcel, directeur général du Centre régional AGRHYMET (CRA). Le seul membre à ne pas avoir été reconduit, parce qu’ayant démissionné pour « convenance personnelle », est le Pr Somé Antoine, directeur général de l’Institut du Sahel (INSAH).

La prochaine session est prévue pour fin février – début mars 2017 soit à Dakar ou à Nouakchott. Tout dépendra de la disponibilité de l’un ou de l’autre pays pour abriter les travaux de la 52ème rencontre.

Oui KOETA

Burkina24


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