Sécurité et droits humains : Le Danemark vient en appui avec 7 milliards de FCFA

Publié le vendredi 3 juin 2016

Dans la lutte qu’il mène contre l’insécurité et pour l’amélioration de l’accès local à la justice et à la promotion des droits humains, le Burkina peut compter sur l’aide du Royaume du Danemark. Les deux parties ont signé un engagement de développement ce vendredi 3 juin 2016 d’une enveloppe de 7 milliards de F CFA.

Le soutien du Danemark a constitué dans sa première phase (2014-2016) dans la seule région du Sahel au « renforcement des capacités des services de sécurité afin de promouvoir l’engagement citoyen, la confiance et renforcer la cohésion sociale ».

Selon le ministre de la sécurité, la phase, qui prend fin en décembre 2016 a permis à ce jour de former les services de sécurité de la région sur le concept police de proximité. Un résultat dont se réjouit l’ambassadeur Jensen Bo. « La confiance établie entre la population et les services de sécurité permettra de vaincre », dit-il.

En plus de la formation, les services de sécurité ont bénéficié de l’acquisition de motocyclettes DT (26), d’ordinateurs portables (25) et de bureau (35). 40 motocyclettes YBR, 7 véhicules et 25 kits complets de plaques sont en cours d’acquisition.

La deuxième phase (2016-2020) est intitulée « contribuer à améliorer l’accès local à la justice et à la promotion des droits humains ». Elle sera implémentée dans les régions du Nord, du Sahel et de l’Est. Pour Jensen Bo, afin que les populations puissent jouir paisiblement de leurs autres droits fondamentaux et participer au développement local du pays, la sécurité constitue une condition essentielle. « Les services de sécurité constituent un maillon essentiel de la chaîne judiciaire », dit-il. Le montant de l’engagement s’élève à plus de 3,3 milliards de F CFA.

Elle permettra aux services de sécurité de maîtriser les outils et procédures relatifs  à la protection des droits humains conformes aux standards internationaux, d’être plus présents et effectifs dans les communes n’ayant ni police ni gendarmerie et la participation des communautés au renforcement de la sécurité.

« Cet engagement de par son volume financier et sa zone de couverture permettra de consolider non seulement les acquis de la première phase, mais également de poser les jalons d’un véritable esprit communautaire dans la production de la sécurité », a conclu  le ministre de la sécurité.  

Oui KOETA

Burkina24


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