Eliminatoires zone Afrique de boxe pour les J.O 2016 : Le Bénin et le Gabon se préparent à Cotonou
Une fois encore, les jeunes pugilistes béninois et gabonais se sont donné rendez-vous pour un gala international de boxe. C’était ce samedi 20 février 2016 à l’Unafrica de Cotonou.
Préparer le dernier tournoi éliminatoire de la zone Afrique pour les jeux olympiques de 2016 au Brésil. Voilà l’objectif principal des responsables des fédérations béninoise et gabonaise de boxe. Depuis quelques jours, les pugilistes gabonais sont au vert au Bénin. Et Germain Méhinto, président de la Fédération béninoise de boxe fait tout pour le rendre le séjour agréable. Tout a commencé en début d’après-midi de ce samedi 20 février 2016. Les deux sélections ont présenté chacune sept pugilistes dans diverses catégories. Au terme des combats, Béninois et Gabonais se sont séparés dos à dos. Soit trois victoires chacun, contre un match nul. C’est vrai, la partie n’a pas aussi facile pour les uns et les autres. Mais, le métier et l’expérience ont fait le reste. Les hommes de l’entraineur Aurelien Agnan n’ont pas été du reste.
En clair, Judith Amoussou chez les dames, Jean Agnan (mi-mouche) et Justin Hounkpèvi (moyen) du Bénin ont triomphé de leurs adversaires gabonais, tandis que Imorou Tandja (super léger) et John Fiazonli (mouche) ont courbé l’échine devant leurs homologues gabonais. Ces derniers ont également pris le dessus en catégorie lourd. Par contre, Fiacre Agnan et Aubame n’ont pu se départager chez les mi-lourds.
Le plus important était que les uns et les autres se servent de sparring-partners pour une meilleure préparation de la randonnée de Yaoundé au Cameroun. Car, ce rendez-vous prévu du 09 au 20 mars 2016 permettra de désigner les derniers qualifiés africains pour Rio 2016. Mais avant, un autre gala tripartite entre le Bénin, le Gabon et le Ghana est prévu pour le 02 février prochain à Cotonou.
Rappelons que les fédérations béninoise et gabonaise de boxe ne sont pas à leur premier coup d’essai. Liées par un partenariat fécond, elles se retrouvent souvent, soit au Gabon, soit au Bénin, pour les mêmes raisons. Le plus important est que cela perdure pour le bien de leurs pugilistes respectifs.
Pascal Hounkpatin
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