Retrouvailles politiques

Publié le mardi 19 janvier 2016

Un communiqué de soutien à l’alliance PRD+FCBE+RB. Il vient du Parti Conscience Citoyenne dont le président est Moukaram Badarou. La direction nationale du parti que préside le préfet de l’Ouémé-Plateau a parlé « d’alliance républicaine ». La présidentielle du 28 février 2016 n’a pas encore livré tous ses secrets. Ainsi le Parti Conscience Citoyenne renoue avec les repères (1) et priorise avant tout le Bénin (2).

 1-Renouer avec les repères

« Renouer avec les repères », ce n’est pas seulement le titre d’un ouvrage dont l’auteur n’est rien d’autre que Moukaram Badourou. C’est un impératif. Les repères, c’est d’abord, construire un pays qui se développe dans un climat de paix.  Là-dessus, nul ne sera de trop. On peut comprendre à juste titre, cette fleur lancée dans le  ciel arc-en-ciel : « bravoure et capacité politique à préserver et à renforcer les acquis du renouveau démocratique et pour un engagement au-delà des clivages ». Les repères, ce sont les feux tricolores de la bonne gouvernance.  C’est le partage équitable des ressources disponibles. C’est aussi la lutte contre la corruption tentaculaire.  Les positions du PRD sont connues et ne souffrent d’aucune ambiguïté. L’impunité et la lutte contre le gaspillage ont été souvent au cœur du programme de société proposé par le parti de Me Adrien Houngbédji. Les retrouvailles sont, on pourrait l’imaginer, de fortes émotions à travers les mots bien choisis. Rappelons que le PRD, la RB, le PSD, Force Clé, le Madep étaient dans un regroupement historique dénommé « Union fait la Nation  » actuellement en agonie pour incapacité majeure à désigner un candidat unique pour la présidentielle du 28 février 2016.

 2-Le Bénin, la priorité

Le Parti « Conscience Citoyenne » aura fait un effet lorsqu’il affirme que ce qui compte, c’est le Bénin. Autrement dit, il faudra « prioriser le Bénin » dans les tous les accords de gouvernement. A juste titre, la pauvreté n’a pas de couleur politique. Les populations de nos villes et campagnes manquent de l’essentiel. Il faudra faire du développement local, une priorité.  Réinventer la vie dans les profondeurs du pays. La priorité, c’est reculer les frontières de l’ignorance. C’est la scolarisation des filles. Ce sont elles qui deviennent plus tard des mères donc socles potentiels des foyers.   La priorité, c’est le Bénin; un pays économiquement prospère, politiquement stable, internationalement au cœur de la stratégie de développement régional. Pour y parvenir, il faudrait agir sur le bon sens du politique. In fine, c’est le politique qui détermine et conduit la politique de la nation. Voilà pourquoi, une opinion publique forte est importante  pour agir sur les leviers d’une alliance républicaine.

 Herbert-Tauyé Houngnibo

 

 


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