Elections municipales: Les acteurs se sont rencontrés

Publié le jeudi 28 janvier 2016

Le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure et le secrétaire d’Etat en charge de la décentralisation ont rencontré les représentants des partis politiques ce mardi 26 janvier 2016. Il a été question pour eux de se prononcer sur la date de tenue des prochaines échéances électorales, à savoir les municipales. Les avis divergent quant à aux dates proposées.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, le ministre de la sécurité a d’abord fait le point « sécuritaire » du pays aux représentants des partis politiques. Le ministre de l’administration territoriale a ensuite fait deux propositions de dates aux représentants des partis politiques pour la tenue des prochaines élections municipales. Ce sont les mois de mai et de septembre prochains.

« Nous avons voulu que la classe politique puisse réagir. Il s’agit simplement de savoir est ce que moyennement certaines conditions, on peut organiser les élections avant au plus tard au mois de mai pour rester dans le cadre des six (06) mois », a dit Simon Compaoré à la sortie de la rencontre.

Le ministre d'Etat Simon Compaoré avec à sa gauche Alfred Gouba, secrétaire d'Etat en charge de l'administration du territoire et de la décentralisation.

Le ministre d’Etat Simon Compaoré avec à sa gauche Alfred Gouba, secrétaire d’Etat en charge de la décentralisation.

Tous ne se sont pas accordés sur une date. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les avis divergent. Douze (12) intervenants ont souhaité que l’élection se tienne comme prévu par les textes, c’est-à-dire au mois de mai ou si possible avant. Dix (10) autres représentants ont émis le vœu qu’elles puissent se dérouler plus tard et qu’il soit procédé à la révision du fichier électoral. Il y a eu un (01) avis « neutre ».

Appréciation. Nathanaël Ouédraogo, représentant de l’UPC apprécie les échanges à leur « juste » valeur. Mais le « plus important » pour lui, est qu’à l’issue des échanges, « le gouvernement puisse tenir compte de ce que la classe politique a recommandé, parce que souvent il y a des réunions, mais qui ne sont pas suivies d’aucun effet ».

Nathanaël Ouédraogo, représentant du parti UPC à l'issue de la rencontre.

Nathanaël Ouédraogo, représentant du parti UPC à l’issue de la rencontre.

« Fort » de ce qui est ressorti de la rencontre avec  la Commission électorale nationale  indépendante (CENI) et de ce qu’il a entendu de la part de la classe politique, le ministre Simon Compaoré a indiqué qu’il allait poser le sujet sur la table de réflexions lors de la réunion du gouvernement.

« Nous allons rendre compte », a-t-il dit. « Le conseil avisera.

Nous porterons la décision du conseil à la connaissance des partis politiques et de la CENI, qui est la structure chargée d’organiser les élections », a dit le ministre d’Etat.

Cette rencontre, la première d’ailleurs, a servi de cadre pour Simon Compaoré, ministre d’Etat, de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure et à Alfred Gouba, Secrétaire d’Etat en charge de la décentralisation de se présenter officiellement aux représentants des partis politiques.

Oui KOETA

Burkina24


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