Organisation de la présidentielle de février 2016 : La Céna se veut plus professionnelle
L’organisation de l’élection présidentielle de 28 février 2016 est une préoccupation majeure des autorités de la Céna. Hier, 28 juin 2015 au Palais des Congrès, elles ont échangé avec les différents responsables des médias sur les activités en cours à la Céna, la nouvelle innovation qu’envisage l’institution, et autres.
C’est dans le but d’impliquer tous les acteurs majeurs dans l’organisation de la présidentielle du 28 février 2016, que la Commission électorale nationale autonome (Céna) a démarré, depuis la semaine dernière, cette séance d’échange. En effet, vu l’importance de la prochaine élection présidentielle, la presse en tant que le 4ème pouvoir, aurait un grand rôle à jouer. Selon le président de la Céna, Emmanuel Tiando, la presse devrait être le relais de tout ce qui se passera le jour du scrutin. Il n’a pas manqué de noté les différents rôles à jouer par les journalistes. Entre autres, il y a la sensibilisation des populationssur leur droit au vote, fournir aux candidats les informations essentielles sur les élections, etc. La transmission directe des résultats depuis les bureaux de vote de façon électronique à partir des Smartphones, est la nouvelle innovation qu’envisage la Céna. Cela intervient à cause des suspicions que la proclamation tardive des résultats pourrait créer. Toutefois, cette innovation est dans sa phase d’expérimentation. « C’est un test », a déclaré M. Emmanuel Tiando. Ainsi, pour mieux réussir cette réforme, la Vice-présidente de la Céna, Géneviève Boco Nadjo a souligné que l’institution a besoin du soutien des médias. Il revient alors aux organes de presse d’informer largement toutes les couches sociales sur cette innovation. Par ailleurs, il urge de noter que l’achat des Smartphones vaut environ le coût de 1000.800.000fcfa. La Céna attend les partenaires techniques et financiers pour le démarrage de la phase active cette innovation. En qui ce concerne les différentes activités en cours à la Céna, on pourrait citer : la construction de dialogue avec les différentes institutions, l’amélioration des documents utilisés au cours des élections passées, l’actualisation et le recrutement des agents électoraux, la planification de la logistique, la présence physique et précoce dans les départements. Joseph-Martin Hounkpè (Stg)
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