Mister Ido fait revivre les années rock
Sébastien Pédi Ido dit Mister Ido de son nom d’artiste et professeur d’anglais vient apporter sa pierre à la sphère musicale burkinabè avec la sortie de son tout premier album dénommé « Respect ». Cet Album de 8 titres et de coloration rock, blues et country a été présenté à la presse le samedi 26 décembre 2015 à Ouagadougou .
« Respect » est une production discographique de 8 titres dont 1 instrumental aux colorations rock, blues, country qui témoignent d’une autre époque dont se reclament l’auteur et le producteur.
«Respect parce que notre génération n’est pas celle d’aujourd’hui. Ce titre fait référence au conflit de génération où la jeunesse doit savoir qu’on ne part pas de rien. Les prédécesseurs leur ont attribué quelque chose pour qu’elle fasse ce qu’elle fait aujourd’hui», justifie l’artiste, Mister Ido.
Et « chaque génération à l’ultime devoir de transmettre des valeurs », poursuit-il.
40 années se sont écoulées depuis les premiers pas en musique de Mister Ido et la production de ce premier album.
L’artiste âgé aujourd’hui de 61 ans explique ce fait par le manque d’opportunité. L’opportunité s’étant présentée, « ça m’a pris deux ans pour finaliser l’album. Pendant ces deux ans, j’ai abandonné mon métier d’enseignant à Bobo pour venir m’installer à Ouaga pour travailler sur l’album », confie-t-il.
Les titres « Poko blue », « Tumam, wari », « Alima », « les filles de mon temps », « Est-ce la vie », « My love » donnent un aperçu des thèmes abordés notamment l’argent, l’amour, la trahison, le regret.
Des titres qui sont une invite à découvrir, à partager et mieux s’accaparer l’univers du rock, folk et pop qui sont pour l’artiste l’expression du désir d’exploration, de conquête de liberté et du rejet des idées préconçues.
« Le rock, c’est la liberté, l’indépendance. J’ai été nourri de rock et de blues à mon époque. En tant qu’artiste il fallait que je laisse une trace de ma sensibilité musicale. C’est ce qui m’a amené à finaliser un tel album ».
Pour la promotion de l’oeuvre, son producteur, Moussa Kaboré, lui est convaincu qu’il y a un marché à occuper. Pour lui le style musical importe peu, il faut plutôt une œuvre de qualité.
«Il est vrai que ça s’exprime en termes d’efforts de conquête de marché, mais il y a un marché à occuper si on arrive à produire une œuvre de qualité. Il y a des gens au Burkina qui demandent ça », dit-il.
Mais pour l’heure il trouve déjà aux évènements rock à Ouaga et jazz à Ouaga des espaces d’expression. 500 CD ont édités pour une première sortie pour « tâter le terrain« .
Revelyn SOME
Burkina24
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