Université d’Abomey-Calavi : Le projet de lutte contre des virus des plantes lancé

Publié le lundi 1 juin 2015

Le projet « Epidémiologie des virus des plantes racines et tubercules en Afrique de l’Ouest (Wave) » a été lancé à l’Université d’Abomey-Calavi le vendredi 29 mai dernier. Ce projet vise à faire une prévention des symptômes du virus qui ronge les plantes et tubercules en déplacement vers l’Afrique de l’Ouest, et prendre des mesures scientifiques idoines pour le contrecarrer. La cérémonie a connu la présence du Recteur Brice Sinsin et des enseignants-chercheurs qualifiés.

C’est un projet de 3 millions de dollars qui compte empêcher les virus des plantes et tubercules de se développer en Afrique de l’Ouest. En effet, selon ces experts scientifiques, il y a un virus en déplacement de l’Afrique de L’Est pour l’Afrique de l’Ouest qui s’attaque et détruit les tubercules, en occurrence le manioc dont les symptômes font peur. Si rien n’est fait pour prévenir ce virus, le manioc sera en déclin en Afrique de l’Ouest alors qu’il fait partie des aliments de base des populations. A cet effet, ce projet dont le sigle en anglais est Wave et qui est une initiative des enseignants chercheurs ouest-africains, met des comités de travail dans les laboratoires équipés afin de faire sortir des résultats fiables pour permettre plus à l’agriculture d’amorcer un pas dans le développement. A en croire le Doyen de la Faculté des sciences techniques (Fast), Félix Hontinfindé l’agriculture est considérée comme base de développement. Il urge donc de la protéger en l’épargnant de tout obstacle. Le coordonnateur national du projet, le Professeur Ahanhanzo Corneille, dans la présentation du projet a retracé les différents objectifs à atteindre pour que le projet connaisse de succès. Entre autres objectifs, il y a le renforcement de la notion, le renforcement des structures nationales régionales en outils, la facilitation et la disponibilité aux agriculteurs des matériels nécessaires, la conduite des différents suivis dans les pays concernés, le développement des modèles épidémiologiques pour prévenir ces pathologies. Pour le coordonnateur régional, l’Ivoirien Justin Pita, il sera spécifiquement question des formations dans les laboratoires. « C’est le virus des plantes. C’est un grand problème auquel on doit s’attaquer. On aura besoin de tout le monde », confie-t-il.  Le Recteur Brice Sinsin invite par ailleurs les chercheurs à faire un usage judicieux des fonds mis à leur disposition, car déclare-t-il, « c’est un projet extrêmement intéressant ». Le projet est soutenu par plusieurs partenaires internationaux.

Joseph-Martin Hounkpè (Stg)


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