Transition : L’Unité d’action syndicale estime que le Burkina n’avait pas besoin de 27 ministres
A la place de la révolution où s’est tenu le meeting de commémoration de la fête du travail, ce 1er mai, l’actualité nationale est revenue dans les discours. Les responsables des différentes structures syndicales n’ont pas manqué de se faire entendre.
Dans sa tenue traditionnelle « Faso Danfani », Yamba Georges Koanda a été la deuxième personne à prendre la parole lors du meeting des centrales syndicales pour la commémoration de la fête du travail.
Avec un discours d’environ 5 pages, lu en 15 minutes environ, le président du mois a disséqué la situation nationale en général et la transition en particulier.
Yamba Georges Koanda a fait la genèse de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014 avant de s’appesantir sur la situation nationale. « Il apparait que le contexte de préparation du 1er mai est très particulier avec des enjeux politiques importants.
Yamba Georges Koanda, président de mois des centrales syndicales © Burkina24
Au plan de la gouvernance, on aura noté que malgré l’annonce d’un budget d’austérité, les nouvelles autorités n’ont pas effectué une rupture avec les pratiques d’injustices sociales qui ont caractérisé la gestion des dignitaires de la 4ème république » dit-il.
Puis, il a précisé que le Burkina n’avait point besoin d’un gouvernement de 27 ministres pour organiser des élections en 11 mois. « A-t-on besoin d’un gouvernement de 27 ministres juste pour organiser des élections en 11 mois ? Certainement pas », clame-t-il.
« Le contexte national tel que nous l’avons évoqué nous interpelle. Nous devons rester attachés à nos structures syndicales, les renforcer afin de poursuivre la lutte pour la défense des libertés démocratiques et syndicales, pour une prise en compte de nos préoccupations » conclut-il.
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Burkina 24
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