Ministère des affaires étrangères : Le rapport de l’étude sur l’Iries validé
La salle fleuve jaune du ministère des affaires étrangères de l’intégration africaine de la francophonie et des béninois de l’extérieur (Maeifbe) a servi de cadre hier mercredi 20 mai 2015 à la validation de l’étude sur l’Institut des relations internationales et des études stratégiques (Iries). Ce document permettra au Bénin de se doter de capacités, de recherches, et de réflexion stratégique et prospective pour une diplomatie moderne de développement.
Quatre allocutions ont marqué les temps forts de cette étude de validation sur l’Iries. Primo, le directeur de l’Iries Charles Attolou Moumouni prenant la parole a d’abord, défini l’Iries comme un institut qui a vocation de répondre à la politique béninoise qui veut se doter d’un cadre approprié de formation, de réflexion et d’analyse stratégique sur les questions de politique internationale, de sécurité, de défense et de développement. Sur ce, dit –il l’Iries incarne l’appel de notre drapeau face aux défis et aux menaces, mais aussi aux opportunités qui se présentent au Bénin dans l’arène internationale. A l’orée de la journée mémorable destinée à tracer de façon véritablement consensuelle les voies utiles pour la relance durable de l’Iries, le professeur Christine Desouches maître de conférence honoraire et ancien délégué à la paix, à la démocratie et aux droits de l’homme de l’organisation internationale de la francophonie a souligné qu’elle est consciente du caractère exceptionnel de la détermination de chacun à donner à l’Iries sa pleine portée et qui non seulement lui a permis d’appréhender plus exactement les ressorts novateurs de la politique extérieure du Bénin. Ce qui lui a donné l’inestimable occasion de rencontrer un grand nombre de ses acteurs ressortant de la sphère gouvernementale et administrative comme de la société civile et académique, personnalités et partenaires, femmes et hommes d’expériences, tous largement investis dans cette œuvre commune. L’apparition et le développement spectaculaire sous des formes inédites de nouveaux fléaux qu’il s’agisse du terrorisme, de la criminalité transnationale organisée, de la piraterie maritime, de la cybercriminalité, achèvent de mettre au cœur des relations internationales la question globale de la paix et de la sécurité humaine dans toutes ses dimensions et renforcent d’autant le caractère crucial d’une mobilisation internationale pour lutter contre ces maux, afin de les éradiquer et, dans cette attente, mieux les prévenir. Dans ce contexte selon El Hadj Fall conseiller économique du Pnud au Bénin, la relance de l’Iries prend tout son sens pour mettre en place les mécanismes permettant d’articuler une analyse stratégique liant les dimensions politiques, économiques, sociales environnementales, culturelles, juridiques et sécuritaires dans un cadre international multilatéral et mondialisé. Après avoir rappelé les conditions dans lesquelles l’Iries a été créé, le ministre des affaires étrangères de l’intégration africaine de la francophonie et des béninois de l’extérieur Nassirou-Bako-Arifari a souligné que notre pays le Bénin ne peut continuer à œuvrer sur la scène internationale sans rendre opérationnel cet institut qui devrait l’aider à faire ses choix démocratiques.
Boniface Kabla
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