Malgré sa défaite aux législatives de 2015 : Lazare Sèhouéto plus déterminé que jamais

Publié le jeudi 7 mai 2015

Contrairement à ce que pensent certains, l’honorable Lazare Sèhouéto a encore le moral au top malgré sa défaite aux élections législatives du 26 avril 2015. Lisez l’appel qu’il a lancé au peuple béninois sur sa page Facebook.
La Cour Constitutionnelle a proclamé ses résultats, le Peuple doit rester debout !
Il est désormais improbable que Lazare M. Sèhouéto soit de la 7ème Législature de notre Assemblée Nationale. Ce n’est pas un drame. Je ne suis qu’un simple individu. L’Union fait la Nation (UN), même amputé autant que Yayi Boni l’a voulu, reste le socle de la résistance populaire, le bouclier principal contre lequel Yayi Boni, ses partisans, ses alliés connus, ses mercenaires et ses complices cachés vont se briser leurs dents. Le Bénin est et restera un pays debout. Une République et un Etat de droit. Pour sauver les sans-voix, les pauvres, les ‘’sans –situation ‘’, mais aussi la frange de l’élite intellectuelle, des artistes, des gens de culture, des opérateurs économiques dont le seul rêve réside dans la restauration de notre dignité nationale et dans la création des conditions élémentaires afin que « mille fleurs s’épanouissent et que cent écoles rivalisent » pour le meilleur de notre pays et contre le pire. .
Lazare M. Sèhouéto sera de tous ces défis et combats dans les mois à venir, comme il l’était hier. Sans compromission et en toute humilité.
Pour moi, les choses sont très claires : Yayi Boni a eu raison de moi et de certains de mes camarades, comme Jude Lodjou. Momentanément. Juste pour l’instant qui passe. Il ne m’a jamais pardonné le fait que le connaissant assez bien pour ses faiblesses extrêmes, j’avais publiquement dit en 2006, que le Peuple s’était trompé en optant massivement pour lui, mais qu’il fallait suivre le peuple afin que ce dernier fasse son expérience. Nous avons fait l’expérience depuis bientôt dix (10) ans. Je n’ai pas besoin de son pardon. Je ne le lui ai jamais demandé. Je ne le lui demanderai jamais. Il a décidé de m’anéantir. Il s’y est mis dès 2006. L’essentiel, c’est que je suis là. Physiquement, je reste vivant, malgré, envers et contre tout. Tout. Psychologiquement, ni mes proches, ni ceux qui me connaissent de près, encore moins moi-même ne sont vraiment atteints. Politiquement, je suis là. Je ne serai probablement plus député de la 7ème Législature. Mais je suis là. Debout. En dépit de son système de fraude installé dans les milieux ruraux, de l’argent public qu’il a outrageusement gaspillé partout, puis enfin, du soutien et de la complicité actifs et rémunérés de certains de mes frères et anciens compagnons. Je suis là. Jude Lodjou est là. Comme d’autres.
Ils ne m’ont enlevé ni le métier que j’ai appris, ni mon engagement inaltérable pour la cause nationale de restauration de la démocratie et de l’Etat de droit. Yayi Boni peut continuer son œuvre de destruction des piliers essentiels du pays dans le dessein funeste de pouvoir y régner – directement ou non – dans le silence des cimetières. Il a échoué. Il va échouer. Comme tous ceux qui, avant lui, se sont essayés à ce vilain jeu. Yayi Boni et ses mercenaires peuvent croire avoir eu raison de moi, simple individu, mais ils ne triompheront jamais de l’Union fait la Nation, ni du Peuple de ce pays, de ses femmes et de sa jeunesse. Jamais. Jamais. Jamais.
Je reste debout au front, humblement engagé dans le combat pour le pays et son Peuple, pour « la veuve et l’orphelin », pour les faibles, pour la République, pour l’Etat de droit, pour les libertés et pour la démocratie.
Restons debout. La lutte continue !
Lazare Maurice Sèhouéto


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