Incendie à Watam Kaizer : Les dégâts sont inestimables
Une grande partie de l'usine industrielle de West African Trading and Manufacturing (Watam) Kaizer est partie en flammes dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 mars 2015. Aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée. Les dégâts restent néanmoins énormes. Jusqu'à jeudi en fin de matinée, les sapeurs-pompiers s'attelaient toujours à contenir le feu.
Le directeur de l'usine Watam Kaizer situé dans la zone industrielle de Kossodo, Martin Ouédraogo, avec d'autres collaborateurs sillonnaient encore l'usine partie en fumée, ce jeudi dans la matinée. Les uns pour faire sortir les débris, les autres, notamment Martin Ouédraogo avec des agents d'une société d'assurance, pour tenter d'évaluer les dégâts.
Sous des arbres, étaient assis quelques employés, encore sous le choc. « Nous rendons grâce à Dieu. Les dégâts sont certes énormes, mais il n'y a pas de perte en vie humaine », raconte tristement une employée. En effet, l'incendie serait survenu aux environs de 18 heures mercredi.
A quelques jours de la fête de Pâques, les employés attendaient le directeur pour une rencontre. « A l'approche de chaque fête, nous avons ce que nous appelons le panier pour les fêtes. Nous devions donc nous rencontrer pour les préparatifs », raconte Martin Ouédraogo. Il a eu juste le temps de quitter son bureau lorsque l'incendie s'est déclaré au niveau de la section peinture de l'usine. Alertés, les soldats du feu se sont rendus sur les lieux. Jusqu'à 22heures, le feu consumait toujours. Et il a continué jusqu'à jeudi dans la matinée. « Il y a toujours des poches de feu que les sapeurs-pompiers tentent d'éteindre », explique Martin Ouédraogo.
Pour l'heure, les circonstances de l'incendie ne sont pas connues. Les enquêtes de la police scientifique qui était sur les lieux permettront de situer les causes. L'usine de Watam Kaizer emploie par jour 150 personnes. Mercredi, jour de l'incident, 109 employés y étaient, mais ils attendaient le patron à l'extérieur. C'est dire, soutient le directeur de l'usine, combien ils ont eu la chance. Une des employés se serait néanmoins évanouie pour avoir inhalé la fumée. Aux dernières nouvelles, elle se porte bien.
Près de 2000 engins à deux roues, selon Martin Ouédraogo seraient partis en fumée tout en se réservant d'estimer les dégâts qu'il trouve énormes.
Bassératou KINDO
Lefaso.net
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