Réunion de la coalition pour l’éléphant d’Afrique : Pour mettre fin au commerce de l’ivoire
Azalaï Hôtel de la plage a servi de cadre hier lundi 2 novembre 2015 à la réunion de la Coalition pour l’éléphant d’Afrique. Une réunion qui permettra aux participants de discuter des problèmes qui se posent en matière de protection et de gestion de l’éléphant d’Afrique au regard de l’agenda de deux instances qui sont le Comité permanent de la Convention sur le commerce international des espèces de la faune et de la flore sauvages menacées d’extinction et la Conférence des Parties.
Venus du Ghana, Gabon, Rwanda, de l’Ouganda, l’Ethiopie, de la Côte d’Ivoire, de la Sierra-Leone, les participants vont au cours de cette réunion, préparer les documents à présenter à la 6ème session du comité permanent de la Cites et à la conférence des Parties mais aussi ils vont confronter les expériences nationales en la matière. Cette séance vise également à faire des propositions et à définir les positions communes au Continent africain en ce qui concerne particulièrement la conservation et la gestion de l’éléphant d’Afrique à inscrire à l’ordre du jour en vue de la participation active de l’Afrique à la Conférence des Parties à la Cites qui aura lieu prochainement à Johannesburg en Afrique du Sud. Dans son mot de bienvenue, le Directeur général des forêts et des ressources naturelles, le Général, Théophile Kakpo a laissé entendre que les éléphants d’Afrique font actuellement face à une recrudescence sans précédent du braconnage, qui résulte d’une augmentation du commerce illégal de l’ivoire. Selon ses propos, ce sommet intervient à un moment crucial pour permettre aux Etats membres de la Coalition d’échanger sur les problèmes en matière de protection et de gestion de l’éléphant d’Afrique. La présidente de la Fondation Franz Weber, Vera Weber a précisé que les éléphants tombent par milliers sous les flèches empoisonnées des braconniers. A l’en croire, la demande provient principalement de l’Asie si l’on n’arrête pas le commerce de l’ivoire, l’éléphant cessera d’exister. Pour le Co-président de la Coalition du Burkina Faso, Benoît Doamba, les pays de l’Afrique doivent resserrer les coudes et travailler à développer des partenariats pour la recherche de solutions aux nombreux problèmes liés à la conservation de l’éléphant.
Procédant à l’ouverture des travaux, le ministre de l’environnement, Théophile Worou a souligné que la criminalité environnementale liée aux espèces sauvages a atteint un niveau préoccupant qui nécessite une synergie d’action de la part de tous nos pays africains pour rétablir la paix et la sécurité dans les régions troublées où les conflits sont alimentés par ces activités illégales. C’est pour cette raison, a-t-il martelé, que la Coalition entend mettre en place les stratégies efficaces pour mettre fin aux abatages clandestins et au commerce illégal grâce au lobbying asiatique qui souhaite la levée des restrictions internationales au commerce des produits de faune. Signalons que les travaux prennent fin demain.
Boniface Kabla
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