Concours de l’atelier d’initiation et de création littéraire : Les 7 finalistes étaient face aux organisateurs hier
La troisième édition de l’atelier d’initiation et de création littéraire»le livre contre les maux de la cité» initié par l’Association Ecrivains Humanistes du Bénin s’est ouverte, hier 27 mai à la Direction nationale de la promotion du livre et de la lecture (Dnpl) à Cotonou en présence des sept finalistes dudit concours. La première communication s’est axée sur la thématique de l’édition 2015 de l’atelier : «l’intolérance religieuse et le défi de la paix»
Cette année, ils sont sept jeunes talents à convaincre les organisateurs du concours «Le livre contre les maux de la cité» pour se mettre à la chasse du «Prix Ecrivains Humanistes. Plume Junior 2015». Et détrôner par conséquent Viviane Djako, lauréate de l’édition 2014 dudit prix. L’atelier d’initiation et de création littéraire qui précède l’évaluation des textes pré-écrits destinés au concours s’est ouvert hier 27 mai à la Dnpl. Dans son allocution, le Représentant de la Directrice nationale de la promotion du livre et de la lecture, Samuel Idohou, a salué l’initiative et la détermination de l’Association Ecrivains Humanistes du Bénin. Le Président de ladite association Camille A. Segnigbindé est revenu sur les objectifs de l’initiative : « nous voulons à travers ce projet, faire éclore de jeunes talents en écriture tout en les faisant participer aux débats auxquels les écrivains et surtout les jeunes sont conviés comme c’est le cas actuel du symposium international sur le dialogue interreligieux et interculturel… ». La première journée de l’édition 2015 de l’atelier «le livre contre les maux de la cité» a été consacrée à la dissémination de la thématique elle-même. Ainsi, à travers un exposé édifiant, la présidente de l’Ong Démocratie dans le Monde (Ddm), WaidiLatifatou, dans une impartialité totale, a situé les responsabilités dans les conflits religieux tout en exposant les origines et les menaces sur la préservation de la paix dans la sous-région ouest africaine. A en croire celle-ci, on ne saurait systématiquement désigner ni les chrétiens ni les musulmans comme responsables des conflits religieux dans le monde. Et ceux qui s’adonnent à des pratiques terroristes au nom de l’islam ne sont nullement musulmans mais des criminels au service des politiques. Toutefois, elle demeure consciente de la difficulté de cohabitation et d’acceptation entre les religions au Bénin dont l’un des inconvénients est la dislocation de plusieurs familles et l’abandon de plusieurs enfants. Elle a fini sa communication en déclarant qu’aucune religion n’est ni meilleure ni supérieure à l’autre et qu’il n’y a que les pratiques religieuses qui soient différentes. Les participants accueilleront plusieurs écrivains dont Habib Dakpogan, Rodrigue Atchaoué et JerômeTossavi, à partir de ce jour pour acquérir des techniques d’écritures et découvrir l’univers littéraire béninois durant trois jours»
Junior Fatongninougbo
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