Eliminatoires Can U17 de football : Pas de miracle pour les Ecureuils cadets

Publié le lundi 22 août 2016

Hier à Abidjan, les Ecureuils cadets de football du Bénin n’ont pas réussi à se qualifier pour le 3e et dernier tour des éliminatoires de la Can, Madagascar 2017. Ils se sont inclinés devant leurs homologues de la Côte d’Ivoire.

Une fois encore, les Eléphanteaux de la Côte d’Ivoire barrent la route de la phase finale de la Can U17 de football aux « Ecureuillons » du Bénin. En manche retour du 2e tour des éliminatoires dont la phase finale est prévue à Madagascar en 2017, les poulains du sélectionneur Edmé Codjo ont courbé l’échine au stade Robert Champroux de Marcori à Abidjan. Trois buts à un (3-1). C’est le score qui a sanctionné la rencontre.

Pendant un moment, les jeunes Béninois ont donné l’illusion de contenir leurs vis-à-vis. Crédités d’une belle maitrise collective, les Eléphanteaux trouvent enfin les filets béninois peu après la demi-heure de jeu. Sur une attaque bien menée, Guy Coffi Akouété, déjà buteur au match aller, trompe le portier Abiola (34e). Cinq minutes plus tard, ce dernier, coupable d’une grossière faute de main, offre le 2e but aux Ivoiriens. La passivité et le désarroi au sein de l’équipe béninoise permettent aux locaux de mener à la mi-temps sur le score sans appel de trois buts à zéro. La seconde partie a vu les jeunes Ecureuils mieux organisés et qui en voulaient plus. Grâce à Dieudonné Noumonvi, ils parviennent à réduire le score. Les Ivoiriens avaient déjà fait le plus dur. Car au match aller, les Eléphanteaux avaient obtenu le match nul à Cotonou (1-1). Sur l’ensemble des deux rencontres, ils méritent de passer à l’étape suivante. Pour Edmé Codjo, ses jeunes poulains ont trop respecté l’adversaire. Leur comportement sur le terrain prouve qu’il reste beaucoup à faire. Du côté du ministre des sports qui s’est exprimé au micro de notre confrère de la radio nationale (ORTB) présent sur le terrain, il n’y a pas de déception à avoir. Le travail doit continuer afin de ne plus continuer à sacrifier des générations de footballeurs béninois.

Pascal Hounkpatin


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