Présidentielle du 28 février 2016 : Des femmes Fcbe exigent la candidature d’Eric Houndété (2016 : La fin des clivages politiciennes au Bénin)

Publié le dimanche 8 novembre 2015

L’esplanade intérieure du stade de l’amitié de Cotonou a abrité hier dimanche 8 novembre 2015 un événement inédit. Des femmes membres des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) se sont jointes à leurs collègues de l’Union fait la Nation et de plusieurs autres mouvements pour exiger la candidature de l’honorable Eric Houndété à l’élection présidentielle du 28 février 2016.

Plusieurs raisons expliquent cette option faite des femmes Fcbe du département du Littoral. Selon elles, l’honorable Houndété est celui qui, de par ses atouts politiques et ses qualités de défenseur des droits des peuples, répond le mieux aux attentes de nos concitoyens et aux défis actuels de notre pays. Pour Mme Bankolé Marguerite, porte-parole des femmes UN et sa collègue des Forces cauris pour un Bénin émergent, Eric Houndété constitue la meilleure opportunité pour l’UN, l’option recommandée à tous les partis politiques, le meilleur Président pour le Bénin d’après avril 2016. Probe, capable de rupture d’avec les pratiques rétrogrades et suicidaires caractérisant la vie et la gouvernance publiques au Bénin ces 09 dernières années, Eric Houndété est pour ces femmes le profil jamais rêvé pour un renouvellement et un rajeunissement de la classe politique au Bénin. En somme, un nouvel espoir de sursaut collectif et de développement sans tapage, s’appuyant sur ses capacités intrinsèques.

« Je mesure le sens du devoir. Je mesure le poids de la charge. Je mesure la responsabilité politique », a dit le Président Eric Houndété, répondant à l’appel de ces femmes. Il a profité de l’occasion qui lui a été donnée pour lever un coin de voile sur ce qui va constituer sa priorité une fois porté au pouvoir en 2016. Au nombre de ces priorités se trouvent : l’éducation, la santé, l’accès aux microcrédits aux plus pauvres… (Voir les détails dans son discours ci-dessous).

Pour Eric Houndété, 2016 sera la fin des clivages partisans ou politiciens. Et pour cela, il tend d’ores et déjà ses mains à toutes les femmes, tous les hommes du Bénin d’où qu’ils viennent, de quelles chapelles politiques qu’ils viennent pour qu’ensemble ils puissent se donner la main pour engager la reconstruction effective du Bénin. « Merci à vous qui avez compris que votre bord politique ne doit pas être un frein à un soutien à un de vos fils qui accepte de se sacrifier pour le pays », a conclu Eric Houndété.

 Intégralité du discours du candidat Eric Houndété

« Je mesure le sens du devoir. Je mesure le poids de la charge. Je mesure la responsabilité politique. J’ai accédé à ma première grande fonction politique parce que les femmes l’ont voulu. J’ai d’abord fait l’option d’être candidat chez ma mère. C’est là mon fief. Et j’ai été adopté par des femmes qui se sont levées comme un seul homme, comme des amazones et qui ont dit qu’il en sera ainsi, puis il en a été ainsi. C’est vous dire tout ce que vous représentez à mes yeux. Pour cela, je vous dis merci infiniment. Je vous ai dit que votre fils, votre frère, votre époux que je suis est un enfant discipliné, un enfant obéissant. J’ai rappelé que je suis membre d’une organisation politique, l’Union fait la Nation. Je voudrais vous dire que je reste discipliné et obéissant au choix de notre organisation politique…La chose essentielle pour laquelle je me tiens devant vous est la sollicitation de votre bénédiction…Etre Président de la République, c’est présider aux destinées de tout un peuple. Pour cela, vous avez besoin de l’écoute et être attentif à ce que vous disent les voix autorisées des sages et surtout de votre mère. Je vous demande de  me combler de vos conseils. Je vous demande de m’abreuver de vos enseignements car c’est vous qui faites le pays…

J’ai fait quelques observations sur la question de l’école. Pour moi, l’école doit être la priorité des priorités. Nous avons une population majoritairement jeune. Cela veut dire que nous avons le devoir de préparer l’avenir de ces jeunes. Et préparer leur avenir passe par l’éducation que nous donnons à l’école, dans les centres d’apprentissage et dans la vie. Il n’est pas admissible que nous continuons d’avoir des écoles sans maîtres. Il est triste et affligeant que nous continuons d’avoir des difficultés avec nos maîtres. Et pour cela, je voudrais supplier le gouvernement d’accompagner les démarches qui sont faites par lui-même déjà, d’accompagner les demandes de nos maîtres afin que rapidement, ils retrouvent le chemin des classes. Nous n’avons pas le droit d’hypothéquer l’avenir de nos jeunes enfants…

Mes chères mamans ! Je sais comment vous êtes perturbées lorsque l’un ou l’autre de vos enfants tombe malade. Il est temps que les mesures qui sont déjà prises dans le sens de la santé de nos enfants soient effectivement appliquées. La gratuité des soins aux enfants de 0 à 5 ans, la césarienne gratuite…doivent être effectives partout. Nos centres de santé sont parfois sources de peur pour certaines de nos mamans parce que les prestations y sont chères. Le centre de santé public doit demeurer et rester public parce qu’il est subventionné par l’Etat. Et donc, l’Etat doit assumer pleinement sa responsabilité et les soins de santé doivent revenir moins chers…

Il ne s’agit pas d’avoir un discours démagogique. Il y a déjà des efforts qui sont faits dans le secteur de la microfinance aux plus pauvres. Dans ce cadre, il s’agit d’approfondir ces efforts. Il s’agit de rendre ces efforts accessibles à toutes. C’est pour cela que j’envisage dans les prochains jours un forum avec vous et des experts pour qu’ensemble, nous puissions réfléchir sur comment améliorer le microcrédit aux plus pauvres pour atteindre effectivement l’inclusion financière pour toute…

2016, c’est la fin des clivages politiques, mais nous ne devons pas perdre de vue que nous devons continuer à avoir des orientations politiques et des orientations économiques rigoureuses pour conduire le pays. Oui 2016, c’est la fin des clivages partisans ou politiciens. C’est pourquoi nos mains restent tendues à toutes les femmes, tous les hommes du Bénin d’où qu’ils viennent, de quelles chapelles politiques qu’ils viennent pour qu’ensemble nous puissions nous donner la main pour engager la reconstruction de notre pays. Merci à vous qui avez compris que votre bord politique ne doit pas être frein à un soutien à un de vos fils qui accepte de se sacrifier pour le pays ».

Affissou Anonrin


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