L’état civil d’Ali Bongo communiqué

Publié le vendredi 13 novembre 2015

La justice française a autorisé la communication de l’état civil complet du président gabonais, Ali Bongo Ondimba, à la demi-sœur de l’actuel chef de l’Etat. L’annonce a été faite le jeudi 12 novembre par l’avocat français d’Onaida Bongo qui est en fait la demi-soeur du président et qui avait engagé une procédure auprès de la justice française dans le cadre de la succession d’Omar Bongo Ondimba.

L’acte de naissance du président gabonais est au cœur d’une vive controverse, ses détracteurs l’accusant d’avoir menti sur ses origines ce qui pourrait l’empêcher de briguer un nouveau mandat en 2016.

Onaida Bongo Ondimba, 25 ans, fille du défunt président, avait saisi la justice en référé pour que lui soit communiqué ce document, archivé au service central d’état civil du ministère des Affaires étrangères, à Nantes.

« Sur l’acte de notoriété, il y a des éléments d’informations que tous les héritiers ont communiqué et qu’Ali Bongo Ondimba n’a pas communiqué », a rappelé Eric Moutet, l’avocat d’Onaida Bongo.

« A ce stade, ma cliente ne conteste pas la filiation. Elle cherche à obtenir des informations. En fonction de ce qu’il y aura dans cet acte civil, elle contestera ou ne contestera pas », a poursuivi l’avocat.

La polémique sur les origines d’Ali Bongo avait été relancée après la publication d’un livre du journaliste français Pierre Péan, « Nouvelles affaires africaines », dans lequel il affirme que le président gabonais a falsifié son acte de naissance et serait en fait un enfant nigérian adopté pendant la guerre du Biafra, à la fin des années 60.

Cette thèse est vigoureusement démentie par la présidence gabonaise qui a porté plainte contre le journaliste.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source: BBC


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