Fuites téléphoniques : Guillaume Soro dément
Publié le vendredi 13 novembre 2015
Ce document sonore supposé être une conversation téléphonique entre le Président de l’Assemblée Nationale ivoirienne, Guillaume Soro et le Général Djibril fait bouger la toile. Objet de diverses spéculations, les uns doutant de son authenticité tandis que les autres y trouvent une preuve irréfutable de l’implication du numéro 2 ivoirien dans le putsch manqué du 17 Septembre dernier, conduit par le général Diendéré. Ecoutez et jugez-en vous-mêmes.
La riposte tweetée de Guillaume Soro
Lu sur le site officiel de Guillaume Soro
Sept bonnes raisons de jeter à la poubelle les prétendues écoutes téléphoniques du délirant Théophile Kouamouo
- Ces prétendues écoutes téléphoniques, sont traversées par un fond sonore trouble, typique des bandes magnétiques traficotées. De nombreux logiciels existent aujourd’hui, pour fabriquer artificiellement des voix et paroles, à partir du calibrage des timbres vocaux des personnages qu’on veut imiter. Les officines haineuses de la Refondation et leurs alliés de circonstances au Burkina comme en Côte d’Ivoire, excellent tout particulièrement dans ce genre de montage, cela est connu. D’où le temps qu’ils ont pris, pour fabriquer leurs nouveaux canulars.
- Ces prétendues écoutes téléphoniques prêtent aux deux personnages supposés s’y exprimer, des paroles qu’aucun haut responsable politique de leur envergure n’oserait prononcer au téléphone.
- Ces prétendues écoutes téléphoniques évoquent des projets d’assassinat, des brassages de sommes d’argent, que personne de sensé n’émettrait au téléphone s’il en avait réellement l’intention. On veut prendre l’opinion internationale sous le charme de berceuses de Noël pour niais!
- Les personnes mises en cause par ces bandes manipulées, à savoir le Général Djibril Bassolé et le Président Guillaume Soro, ne se sont à aucun moment retrouvées au coeur du conflit militaro-politique du Burkina Faso en septembre 2015.
- Ces prétendues écoutes téléphoniques évoquent une stratégie imaginaire, clairement en opposition avec les actes réels des putschistes du 16 septembre 2015 à Ouaga: les hommes du Général Diendéré n’ont tué ni Kafando, ni Zida, alors qu’ils avaient absolument le moyen de les éliminer pendant plusieurs jours. En prétextant que leur mort était à l’ordre du jour des putschistes, on veut tout simplement justifier rétrospectivement les peines vengeresses que les tribunaux militaires sommaires de Ouagadougou veulent prononcer!
- Ceux qui connaissent les talents tactiques et stratégiques du Président Guillaume Soro savent que jamais, au grand jamais, un homme qui a été capable d’affronter militairement le régime criminel de la Refondation ivoiritaire, de gérer 60% du territoire ivoirien face à Gbagbo, d’être 3 ans premier ministre sous Laurent Gbagbo, 2 ans premier ministre du Président de la République Alassane Ouattara, puis depuis 2012, Président de l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire, jamais, au grand jamais un tel homme d’Etat ne va se fourvoyer dans les délires téléphoniques que ses ennemis désemparés veulent piteusement lui attribuer.
- Enfin, franchement, qu’on se le dise. Quand le Che Bogota, le Guillaume Kigbafori Soro que je connais mène une opération stratégique, il y a peu d’hommes sur la terre qui peuvent en retracer l’itinéraire. Et pour rien au monde, un homme de son statut ne se risquerait dans une aventure aussi foireuse que confuse!
Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU
Burkina24
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