1ère session administrative de la Haute Cour de Justice : Mme Marceline Afouda préoccupée par l’image de son institution
Après l’installation des nouveaux juges de la Haute Cour de Justice suivie de l’élection de son président, l’institution a tenu sa toute première session administrative hier mercredi 11 novembre 2015 au siège de l’institution à Porto-Novo. Mme Marceline AfoudaGbèha a annoncé les priorités dans le sens de donner plus de visibilité à son institution.
La présidente de la Haute Cour de Justice et les autres membres de l’institution ont défini de nouvelles priorités pour se donner plus de visibilité. La nouvelle mandature de la Haute Cour de Justice est résolument engagée à sortir l’institution de l’ombre. Objet de toutes sortes de critiques au sein de l’opinion au regard de la lenteur qui caractérise l’examen des dossiers à elle adressés, la nouvelle équipe se dit prête à travailler pour corriger cette mauvaise image qu’ont les populations de cette haute juridiction du pays dont la conséquence est la longue
procédure dans le traitement desdits dossiers. Ainsi donc, au cours de la 1ère session administrative qui s’est ouverte devant les juges de l’institution, du ministère public, des juges d’instruction et les fonctionnaires de la maison, plusieurs décisions ont été donc prises pour donner un nouveau visage à ladite institution. Selon les propos de la présidente repris par l’honorable juge Adam Bagoudou, il s’agira de vite maîtriser les goulots d’étranglements qui font que les premiers dossiers sont toujours attendus. Parlant des textes, l’honorable juge BénoitDègla dira qu’il s’agit de voir avec le Parlement les modifications à apporter pour que la Haute Cour de Justice puisse avoir de la substance. Mais bien avant cela a-t-il laissé entendre il sera question de l’appropriation desdits textes à travers l’organisation des séminaires et ateliers pour renforcer les capacités des juges notamment les nouveaux. La formation des juges et leur participation à des missions a fait observer ce dernier, permettra de renforcer leur capacité et faire le lobbying auprès des structures concernées pour que la haute cour de justice soit dès à présent une institution de l’Etat qui réponde aux attentes des populations. Pour ce dernier, ladite session s’ouvre avec un ordre du jour danse qui projette la perspective de voir une Haute Cour de Justice performante pouvant travailler et mériter la confiance du peuple. « La Haute Cour de Justice version 2015, veut véritablement jouer son rôle » a-t-il conclu. On ne peut qu’attendre mieux d’une institution qui en chargé de juger les hautes personnalités à la fin d’un régime.
Tobi Ahlonsou
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