Pascal Irénée Koupaki : La Nouvelle Conscience qui fait tache d’huile
La pitoyable cabale fomentée et orchestrée contre l’homme d’Etat qu’est Pascal Irénée Koupaki m’amène non pas à prendre sa défense car il n’en a guère besoin, mais à éclairer les esprits sur le véritable enjeu qui se profile. Les citoyens qui travaillent à sa déclaration de candidature et qui ont appris à le connaitre,- et j’ai l’insigne privilège d’en faire partie-, savent bien que celui-là que l’on met sur la sellette pour raison d’effigie sur bidons d’huile de consommation alimentaire, ne pose jamais un acte sans en mesurer ses éventuelles répercussions tant politiques que juridiques. Ce n’est sûrement pas l’homme des coups d’éclat, mais celui de la pondération. Cependant la bataille d’envergure que, selon toute vraisemblance, se préparent à livrer ses concurrents, à la Nouvelle Conscience qu’il prône, oblige déjà, à prévenir les concitoyens et à les prémunir contre toute démotivation.
La Nouvelle Conscience et la force d’une idée
Je me référais, naguère, aux aptitudes et aux capacités de Pascal Irénée Koupaki à gérer ce pays, et j’écrivais alors, que l’expérience était la seule chose précieuse au monde que l’argent ne puisse jamais acheter. Il ne peut la tuer non plus. Les bidons d’huile à qui on fait, à mauvais escient, que PIK » triche avec sa Nouvelle Conscience » m’insupportent profondément et n’auraient pas mérité réplique si ce n’était que j’appréhende l’intoxication de masse qu’ils visent et le détournement du peuple, qui commence à s’éveiller à l’idée qu’il existe une façon alternative, honnête, efficiente, de faire la politique et de gérer les affaires d’Etat. Toute idée a, intrinsèquement, une force redoutable que, discursivement, elle confère à celui qui l’a générée et la détient. Et l’on comprend que les concurrents et autres détracteurs s’en prennent à l’idée pour viser à détruire, en fait, celui qui la porte. Mais, lutter contre une idée généreuse, c’est, en définitive, lui donner plus de force et régénérer ses ressources, au corps défendant de ceux qui s’y opposent. La bonne idée fait, nécessairement, tache d’huile et s’épanche ; elle ne s’enferme pas dans des bidons.
L’histoire politique moderne des nations nous enseigne que rien n’arrête une idée, dès l’instant qu’elle est en phase avec les valeurs morales et citoyennes. La Nouvelle conscience prône la restauration de nos valeurs traditionnelles et la réforme de nos vilaines pratiques politiques. Elle apporte, au peuple, la lumière dont les hommes politiques le privent, soigneusement, depuis plus d’un demi-siècle aux fins de pérenniser leur ascendance et ôter à l’électeur toute capacité de réflexion et d’autonomie de décision. La Nouvelle Conscience est une première qui, sans conteste, entrera dans l’histoire politique contemporaine de notre pays, par la grande porte. Et une idée ne se laisse pas tuer aisément.
Un brin d’histoire culturelle
L’histoire éduque et améliore le jugement pour qui sait l’écouter. Dans leur processus de développement, les pays aujourd’hui en avance sur le nôtre ont, d’ordinaire, connu à un moment donné de leur histoire politique, une période de remise en cause des idées auxquelles ils adossaient, jusqu’alors, leur développement. Ce pouvait être par bouleversement radical, soudain et brutal : nous l’appelons révolution. Ce pouvait-être, par contre, de façon pacifique et apaisée au terme d’une maturation à pas comptés et à l’abri de toute pression de quelque sorte que ce soit: nous l’appelons évolution des esprits. La France, pays dont nous sommes proches en terme culturel, a connu ce dernier type de changement au cours du dix-huitième siècle et l’on a appelé cette période de remise en cause, le siècle des Lumières. Ce fut un mouvement intellectuel qui a tiré sa source de la volonté des philosophes de combattre l’obscurantisme et les ténèbres de l’ignorance. La Nouvelle Conscience s’inscrit, tout bonnement, dans cette veine.
La capacité de résistance de l’idée à la coercition
L’on sait combien il est malaisé et difficile de lutter contre une idée. La France et les Etats-Unis d’Amérique, pour ne citer que ces deux grands pays, pourtant champions des libertés civiques, l’ont appris à leurs dépens. Deux fois successives, la France a essuyé des revers cinglants, tout à la fois, militaires et politiques pour avoir voulu résister à une idée, celle de l’indépendance des peuples dans ses anciennes possessions. Elle a dû battre en retraite en Indochine où elle s’est opposée au mouvement révolutionnaire du Vietminh pendant huit ans, de 1946 à 1954. Elle a, tout autant, battu en retraite en Algérie où elle a affronté le Front National de Libération, également pendant huit ans, de 1954 à 1962. Entre-temps, la Guinée lui a infligé le camouflet du rejet de la Communauté que proposait le Général de Gaulle aux anciennes colonies et a arraché son indépendance politique. Le Général avait, alors, tiré les enseignements utiles des défaites renouvelées de l’armée française face à la force d’une idée, qui lui ont permis de favoriser, par la suite, l’accession à la souveraineté nationale de l’ensemble de ses colonies.
Les américains, quant à eux, ont pris la relève des Français en Asie, fixant leur idéologie sur le nez des bombes qu’ils ont larguées, à profusion, sur les Vietnamiens, notamment le Vietcong dans le sud du pays, pensant pouvoir détruire, ainsi, la leur. Ils ont, en vain, combattu une idée de 1956 à 1975 soit dix-neuf longues années. La plus grande puissance militaire du monde a dû battre, également, en retraite et courber l’échine dans des conditions ignominieuses, après avoir perdu des dizaines de milliers d’hommes. Idéologie contre idéologie, ni la coercition, ni la guerre, ni l’argent, ni la cabale ne peut faire la différence, seule la force de l’idéologie, elle-même, peut la faire.
Quatre grandes et mêmes causes : l’indochinoise, l’algérienne, la guinéenne, la vietnamienne sous-tendues par la même idée, ont, coup sur coup et cela en l’espace de 29 ans, de 1946 à 1975, eu raison de la coercition de deux grandes puissances de ce monde. Tout cela pour dire que c’est peine perdue d’avance, que de chercher à combattre la Nouvelle Conscience. Elle continuera de faire son petit bonhomme de chemin en élevant les consciences. Toute idée est, par essence, têtue si tant est qu’elle est noble et généreuse.
Pourquoi la Nouvelle conscience fait-elle donc si peur ?
Elle fait peur justement parce qu’elle est une idée ; elle fait peur parce qu’elle est immatérielle et qu’à l’instar de l’expérience, l’argent qui, dans notre système donne le change au raisonnement, ne peut ni l’acheter ni la détruire. L’argent n’a aucune prise sur l’idée quand bien même il peut faire changer d’avis ; et cela au grand dam des distributeurs de billets de banques aux nécessiteux qu’ils envoient aux urnes avec leurs instructions, exploitant ainsi, sans état d’âme, leur faiblesse et leur ignorance. La Nouvelle Conscience éclaire les consciences et, ce faisant, inquiète d’autant que jamais, aucun homme politique, aucun prétendant aux fonctions de Magistrat suprême, sous nos cieux, n’a fondé son accession au pouvoir sur une pensée bien déterminée ; sur une campagne de sensibilisation au respect des vertus citoyennes, comme préalable à toute gestion saine des affaires d’Etat et du bien commun. Elle vise à faire le ménage ; par cela, elle fait peur.
En dernière analyse, je dirais que, pour pitoyable qu’elle ait été, la cabale des bidons d’huile à son effigie, montée contre Pascal Irénée Koupaki, a eu le paradoxal mérite de reconnaitre, de facto, l’existence d’une Nouvelle Conscience et il sied d’en savoir gré à ses auteurs ; ne leur en déplaise. Elle a été pitoyable cette cabale, parce qu’elle n’a pas déféré au préalable d’une enquête sérieuse et qu’elle va, décidemment, à l’encontre de l’évolution des esprits. En définitive cette affaire de bidon, quand bien même d’huile, porte bien son nom et reste bidon.
Ambassadeur Candide Ahouansou
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