Passation de fonction au Maeia : Saliou Akadiri appelle à la mobilisation générale (Les mérites de Bako Arifari salués)
Le portefeuille du Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’Extérieur a changé de main à la suite de la passation de fonction intervenue hier, lundi 22 juin 2015 dans les locaux dudit ministère.
Le ministre Nassirou Bako Arifari a passé le témoin à Saliou Akadiri. Le ministre sortant a dirigé le Maeai du 31 mai 2011- au 22 juin 2015, soit plus de quatre (04) ans au poste. Une confiance que le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, a placé en la personne de Bako Arifari que ce dernier a d’abord remercié. Le président m’a confié les rênes de la Maison Diplomatie de notre pays, une mission exaltante s’il en est, à laquelle rien ne me prédisposait à priori. Permettez-moi donc, avant toute chose, de réitérer au Président de la République, ma profonde reconnaissance et ma gratitude pour la confiance qu’il a placée en ma personne, et pour tout le soutien dont j’ai bénéficié de sa part durant mon séjour dans ce prestigieux département ministériel, a fait savoir le ministre sortant. Il a ensuite félicité son successeur pour sa brillante nomination à la tête de la Diplomatie béninoise. Bienvenue donc, ou plutôt, bon retour chez vous devrais-je dire ! En termes de bilan, Bako Arifari reste fier de ce qui a été fait sous sa direction. «Lorsque je prenais fonction ici le 31 mai 2011, je m’étais engagé à tisser la nouvelle corde au bout de l’ancienne, en ne ménageant aucun effort pour renforcer l’action diplomatique afin de la mettre résolument au service du développement de notre pays et de son rayonnement au plan régional, africain et international.
J’avais également promis de trouver, avec le concours des uns et des autres, les solutions aux problèmes de gestion qui entravent le bon fonctionnement du Ministère, tant à la Centrale que dans les postes diplomatiques et consulaires de notre pays. Sans qu’il soit nécessaire d’en dresser ici un bilan exhaustif, je peux dire, en toute modestie, qu’ensemble nous avons réussi à faire bouger beaucoup d’obstacles sur notre cheminement, et à atteindre des résultats souvent satisfaisants et, à d’autres moments, moins encourageants pas forcément parce que nous avons failli mais simplement parce que certaines pesanteurs qui échappent à notre maîtrise nous y ont contraints », se réjouit le ministre sortant. Il a ensuite exprimé sa joie de voir lui succéder «un professionnel de haut vol, dynamique et rompu au métier de la diplomatie». Le nouveau député Fcbe a alors attiré l’attention de son successeur sur trois exigences que sont : «d’abord celle qui nous est commune, la fidélité. Fidélité à notre vocation missionnaire, universelle et humaniste. Fidélité à nos idéaux, à notre culture et aux valeurs qui fondent et promeuvent le développement, un développement durable dont le Programme d’Action du Gouvernement puise et fonde tout son sens; ensuite, celle d’une vision et d’une nouvelle organisation d’un monde plus sûr, plus juste et porteur d’espoir et enfin celle de l’action et de l’initiative ». Pour sa part, le ministre Saliou Akadiri dira à son prédécesseur qu’il a laissé un bon héritage qu’il s’emploiera à préserver à consolider et à agrandir. Car dit-il, c’est un défi de taille à relever par l’ensemble de la corporation et non par seul le Ministre que je suis. Pour y parvenir, le nouveau ministre entend bénéficier de la disponibilité et de l’accompagnement de ses collaborateurs dans l’exercice de ses fonctions afin qu’elles soient couronnées de succès son séjour au Maeai.
Junior Fatongninougbo
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