« E-learning project » : Afin que tous aient accès à l’éducation partout

Publié le samedi 20 juin 2015

Contribuer à l’émergence de l’éducation au Burkina Faso à travers la contribution des Nouvelles technologies de l’information et de la Communication (NTIC), c’est possible. Et « e-learning project », un projet visant à offrir une plateforme virtuelle aux élèves et étudiants est là pour le prouver. Son lancement a eu lieu ce 20 juin 2015 en présence du premier responsable DES enseignements secondaire et supérieur à Ouagadougou.

L’Organisation pour la promotion de l’éducation nationale (OPEN) créée en 2011 à travers son « E-learning project »,  vise à travers sa plateforme virtuelle à permettre l’accès aux cours, devoirs, examens, exposés, livres dans toutes les matières. Et tout cela sans devoir se connecter à internet.

« Au début on avait pour objectif de mettre la documentation en ligne et que les puissent donc télécharger. Très vite on s’est rendu compte que le public cible, qui est dans les régions les plus reculées, se retrouvait un peu marginalisé », a dit Dr Bachir Ismael Ouédraogo, coordonnateur national d’OPEN. C’est de là  qu’est partie l’initiative de fournir une base de données consultable offline.

La même qualité d’éducation partout

La force des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) dans la lutte pour le développement n’est visiblement plus à démontrer. Et l’éducation étant le moteur de tout développement, ce n’est pas le ministre Filiga Michel Sawadogo qui dira le contraire.

Se référant à l’adage, « l’analphabète du XXI siècle est celui qui ne maitrise pas l’outil informatique », il estime que cette « œuvre gigantesque », pourra indéniablement apporter un plus à la qualité de l’éducation. Le fait que le même contenu pourra être accessible aux élèves de la ville comme de la campagne, cela permettra aussi d’avoir « accès à la même qualité d’éducation » partout.

Présent lui aussi, le Pr Basile Guissou a rappelé l’importance de l’éducation.  « Nous sommes dans un monde ouvert. Et il faut que nous apprenons à ouvrir nos esprits », a-t-il indiqué. Il va plus loin en évoquant l’éventualité que l’on peut se trouver dans l’un des 8000 villages les plus reculés de la capitale Ouagadougou et être en connexion avec les « plus grandes » sources de connaissances existantes au monde. Et pour lui, les 26% de Burkinabè alphabétisés qui ont accès à ces données hors ligne pourront déteindre sur les 74%.

Oui KOETA (Stagiaire)

Burkina24


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