Dernier jour du procès Guiro : Les cantines apportées à la Cour
Le troisième et dernier jour du procès d’Ousmane Guiro, ancien directeur général des douanes, a commencé ce 20 juin à 10h03. D’entrée, la Partie Civile a noté qu’elle ne se sentait pas en sécurité parce qu’elle (des membres) aurait été « menacée », hier, par le SG du Syndicat des Douanes, Matias Kadiogo et par Guiro lui-même.
Selon la version des faits de la Partie Civile, « à la sortie de l’audience, le SG du syndicat des douanes nous a dit de faire attention à ce que nous disons à l’intérieur… Guiro nous a d’abord dit merci, avant de nous inviter à dire à un de nos collègues qu’il est jeune et que lui il est vieux. Nous voulons des explications« .
Appelé à la barre sur place par le premier président de la Cour, Jean Emile Somda, Matias Kadiogo s’est expliqué. Il n’a pas nié les faits mais souligne « ne jamais vouloir menacer quelqu’un« .
Le président de la Cour l’a par la suite ordonné de rejoindre sa place.Guiro, pour sa part, s’est contenté de « s’excuser » pour ses paroles d’hier. « C’était juste pour leur dire de ne pas poser des questions qui ressemblent plutôt à des injures« , a-t-il poursuivi.
Le premier président de la Cour a souhaité que cela soit en tout cas, « un incident mineur ». Il a invité toutes les parties à « éviter les débordements et propos inutiles ».
10 h 45 min.
Les cantines ont été présentées sous le regard du propriétaire qui souhaite que les cantines (contenant les habillements) soient ouvertes devant tout le monde « afin que l’opinion publique sache qu’il n’y a pas d’objets de grande valeur comme l’or, le diamant ».
Notons que Ousmane Guiro et madame Habibou Guiro sont mariés légalement sous le régime « Biens séparés ».
12 h
Place à la lecture de pièces à conviction (documents), suivi de leur vérification, les réquisitions, les plaidoiries.
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