Élections 2015: Qu’attendent les Burkinabè des futures autorités ?

Publié le samedi 14 novembre 2015

Burkina 24, en partenariat avec la NED (National Endowment for democracy), a organisé ce vendredi 13 novembre 2015 à Ouagadougou, un panel sur les attentes des populations des prochaines autorités du Burkina. La campagne électorale pour la présidentielle étant lancée depuis le 8 novembre dernier, les organisateurs de ce panel jugent nécessaire d’attirer l’attention des différents candidats en lice afin de les orienter dans leurs décisions à la tête de la chose publique.

Le panel a regroupé une vingtaine de participants notamment des représentants d’organisations de la société civile sous le thème général : « Les priorités des populations de la Région du Centre en termes de développement économique, social et culturel ».

Selon le Directeur Général de Burkina 24, Roland Zongo, même si « les candidats ont déjà leur projet de société », cette tribune d’interpellation des futures autorités du Burkina financée par la fondation américaine à but non lucratif, NED, permet de passer en revue et de discuter des problèmes « urgents et prioritaires » des populations.

Le Directeur général de Burkina 24 a d'abord présenté le média en ligne...

Le Directeur général de Burkina 24 a d’abord présenté le média en ligne…

Le panel a été animé principalement par deux figures de la société civile.

Il s’agit du Dr André Tibiri, président de l’organisation démocratique de la jeunesse du Burkina Faso (ODJ) et de Djiébré Siméon, le représentant de la Coalition contre la vie chère (CCVC) dans la Région du Centre.

Plusieurs questions ont été soulevées comme « prioritaires » par les panelistes qui n’ont par ailleurs pas manqué l’occasion de saluer le média en ligne pour l’initiative.

A suivre la communication du président de l’ODJ, « certains candidats qui ont même actuellement l’air d’avoir le don d’ubiquité font des promesses alors que les promesses passent généralement aux oubliettes ».

« Le discours électoral, c’est du hoba-hoba »…

Il ne va pas s’imposer un chemin de croix pour exprimer sa désapprobation face aux nombreuses promesses électorales non réalisées sans que les populations ne s’en rendent véritablement compte. Citant un adage populaire, il résume : « Le discours électoral, c’est du hoba-hoba ».

« C’est dommage que les priorités du gouvernement de la Transition soient focalisées sur l’organisation d’élections en 2015 » déplore-t-il. Le représentant de la CCVC, Djiébré Siméon, prévient pour sa part les futures autorités que « l’insurrection populaire a démontré que le peuple peut faire face à toute sorte d’oppression ».

... aux participants.

… aux participants.

Les questions évoquées lors du panel et considérées comme prioritaires auxquelles il faut « impérativement » trouver des réponses urgentes ont porté notamment sur la santé, l’eau et l’assainissement, l’éducation, la recherche scientifique, la formation professionnelle, l’épineuse question à l’université de Ouagadougou, l’emploi des jeunes, la lutte contre la corruption, l’incivisme, l’insécurité et l’impunité, les crises énergétiques, la protection de l’environnement, la question du transport et du logement.

Plusieurs intervenants dont Sidi Ouoba de la Ligue des panafricains et le vice-président du mouvement AFRIKAMBA, Hébié Oumarou, ont félicité Burkina 24 pour avoir initié cette tribune d’interpellation.

Noufou KINDO

Burkina 24


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