Nouvelle Conscience : Pascal Irénée Koupaki ne se veut ni moraliste ni prédicateur
Peut-êtrecommettons-nous l’erreur de promouvoir les fondamentaux de laNouvelle Conscience avec la présomption que la notion, elle-même, de Nouvelle Conscience, est bien comprise de tous. A toutes fins utiles, nous la redéfinissons dans l’exposé qui suit. L’occasion faisant le larron, nousla saisissons pour porter la réplique à ceux qui, déterminés à l’étouffer, se complaisent à divulguer l’idée que la conscience étant immuable, elle ne peut être ni ancienne ni nouvelle.
Les contours de la Nouvelle Conscience
Pour faire simple et éviter, autant que faire se peut, d’enfermer le lecteur dans la sphère éthérée de la métaphysique, nous nous limiterons à dire que la conscience fait partie intégrante de notre être et qu’elle ne peut en être dissociée.Etymologiquement le terme provient du mot latin conscientiaavec les composantes con et sciere. Consignifie en français avecet exprime une idée de relation forte tandis que sciere signifie savoir. Nous naissons avec notre conscience ; c’est elle qui nous permet d’appréhender les réalités à commencer par notre propre existence. Elle permet, ainsi, de porter des jugements de fait sur le monde extérieur, mais également des jugements de valeur, c’est-a-dire des appréciations sur les faits et les situations à la lumière des normes établies et des valeurs admises par l’ensemble de la communauté humaine.
La conscience assure, alors, une fonction de synthèse qui permet d’analyser les expériences, de porter unregard critique sur elles et de les projeter dans l’avenir. La Nouvelle Conscience de Koupaki s’inscrit dans ce schéma. Elle fait donc le point des expériences vécues, considère leurs forces et leurs faiblesses, en tire les enseignements en les affectant d’une nouvelle appréciation et d’un nouveau regard. Il s’agit donc d’une nouvelle prise de conscience des situations qui devra conduire à la restauration des valeurs en tant que référence pour une meilleure gouvernance.
Ce que la Nouvelle Conscience n’est pas
La Nouvelle Conscience ne cherche pas à faire la morale aux citoyens.Dans la civilisation judéo-chrétienne dont est proche la nôtre, la morale prend sa source dans les dix commandements de Dieu et est affaire des prédicateurs; mais il est vrai qu’ils nous édifient, également, pour ce qui est de la gestion de la chose publique.Mais Koupaki n’est pas un prédicateur ; il ne prêche ni ne moralise. Il prône les vertus nécessaires à une bonne gouvernance ; cela n’est pas de la prédication. La morale est l’ensemble des règles régissant la bonne conduite, en général ; elle se réfère à l’homme dans sa liberté d’action, toutefois ; la Nouvelle Conscience se réfère, spécifiquement, à la gestion des affaires d’Etat. Il n’est donc tout simplement pas honnête de propager l’idée suivante : pour qui se prend-il, ce Koupaki, pour prétendre nous donner des leçons de conduite et nous faire la morale ?
La Nouvelle Conscience et son paramètre expérience
Koupaki a tout de même participé, effectivement, à la gestion des affaires de ce pays pendant près de sept ans et demi ; un score que, selon toute vraisemblance, n’atteindra aucun des candidats virtuels à la Magistrature suprême. Il a le devoir moral de faire le point de ses expériences et de les partager avec les concitoyens ; c’est cela la Nouvelle Consciencedans toute sa noblesse. La transmission des connaissances est un devoir citoyen. Nous avons déjà avisé le lecteur, dans un précédent article que, pour Koupaki, la Nouvelle Conscience n’est pas un thème de campagne politique mais civique. La Nouvelle Conscience est généreuse et s’adresse à tout citoyen qu’il soit candidat à la présidence de la républiqueou non et à tout parti politique. La campagne de Koupaki commencera avec son projet de société qu’il ne battit ni dans la précipitation ni à la va-vite ; mais dans sa force tranquille. A tout Seigneur tout honneur donc !Laissons la Nouvelle Conscience faire son chemin, elle nous concerne tous et elle nous édifie.
L’ascendance indéniable que PIK a sur les autres candidats, tout au moins ceux déclarés jusqu’alors, est la consistance et la force de son expérience. Elle est globale, allant de celle d’un Ministre des Finances à celle d’un Premier Ministre ; elle n’est donc pas seulement sectorielle ni partielle. Et cette somme d’expériences là, qu’aucun chef d’Etat n’a jamais eu depuis 55 ans en accédant au pouvoir, est certainement son plus gros atout, pour son accession à la Magistrature suprême, face à toute autre considération.
Ambassadeur Candide Ahouansou
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