Organisations de la société civile : Il y a désormais deux organisations faîtières
Le cadre de concertation nationale des organisations de la société civile (CCNOSC) a tenu, ce lundi 27 juillet 2015, à Ouagadougou, une conférence de presse. L’objectif a été de présenter officiellement la structure faîtière et de se prononcer sur la situation nationale.
Le cadre de concertation nationale des organisations de la société civile (CCNOSC) a été mis en place par un certain nombre d’organisations de la société civile (OSC) issues de la Coordination des OSC. L’objectif de ce cadre de concertation, selon Safiatou Lopez de l’APDC, est de mutualiser les efforts des membres en vue de soutenir le processus de la transition en cours au Burkina Faso.
Elle a tenu à donner des précisions sur la mise en place d’un tel cadre d’échange. Selon elle, plusieurs organisations membres de la coordination des OSC ne se reconnaissaient plus dans les actions menées par cette structure faîtière. Elle soutient que les décisions étaient prises en leurs noms sans aucune consultation préalable de celles-ci.
C’est donc en tout état de cause qu’une vingtaine d’organisations de la société civile ont décidé de mettre sur pied un cadre d’échanges, de dialogue et de solidarité qui tient compte des avis de tous les membres, a-t-elle ajouté.
Pour ce qui est des questions de la situation nationale, le CCOSC dit prendre acte des décisions du président du Faso suite aux rencontres menées par le conseil des sages. Il affirme son soutien total au gouvernement et au conseil national de la transition(CNT).
Désiré Guinko, membre des patriotes du Faso et porte-parole du cadre pour la conférence de presse, a félicité le CNT pour la mise en accusation des personnes qui selon lui, par leurs actions ou inactions ont attenté à la loi fondamentale du Burkina et trahi du même coup le peuple.
Il estime par ailleurs que le respect de la charte de la transition doit demeurer le seul référentiel pour la bonne marche de la transition.
Toutefois, il a mis en garde tous ceux qui par leurs actes pourraient mettre en péril le processus en cours parlant ainsi du CDP et du RSP dont les actions répétées, selon lui, sont de nature à porter atteinte à la sérénité et à la continuité de la transition.
Il a alors appelé tous les Burkinabè à s’inscrire en droite ligne de la volonté du peuple de rompre avec la personnification du pouvoir d’Etat. De ce fait, selon Désiré Guinko, l’armée doit jouer le rôle qui lui incombe dans un Etat de droit à savoir rester au service du peuple.
Serge BALMA (stagiaire)
Burkina24
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