Gouvernance nationale et vie des populations à la base L’auto-financement et l’autonomie des Ongs au cœur des débats
Les travaux de l’atelier sur la problématique de l’auto-financement des organisations non gouvernementales et associations de développement se déroulent depuis hier jeudi 11 juin 2015 au Centre Anouarite d’Abomey-Calavi. Le top des dites assises qui prennent fin demain samedi 13 juin 2015, a été donné par le ministre chargé des relations avec les institutions, Gustave Dépo.
Pendant trois jours, les participants à l’atelier sur la problématique de l’auto-financement des organisations non gouvernementales et associations de développement auront à converger leurs idées sur plusieurs problèmes liés aux Ongs et associations au Bénin. Au cours des travaux, les participants essentiellement constitués des acteurs de la société civile avertis vont analyser et proposer des solutions idoines qui permettront aux Ong et associations de régler la question d’autofinancement de leur autonomie. Les participants auront à échanger sur plusieurs communications. Entre autres, « Mise en place d’un mécanisme d’autofinancement des Ong et associations de développement : état des lieux, stratégies de mise en œuvre atouts et perspectives », « Quelles approches et quelles sources pour un financement crédible et durable des projets et programmes des Ong et associations de développement ». Ainsi il est prévu des travaux de réflexion sur des thèmes en groupe. A la cérémonie d’ouverture des travaux, le Directeur général du Centre de promotion de la Société civile (Cpsc), Yolou Yessoufou Bamisso, a rappelé que la question de l’auto-financement des organisations non gouvernementales et associations de développementest d’autant importante car elle fait et continue de faire l’objet de beaucoup de réflexions au sein du ministère et de plusieurs groupes stratégiques tels que : les structures d’accompagnement des Osc, l’Etat, es partenaires techniques et financiers et au sein des Osc elles-mêmes. Le ministre Gustave Dépo Sonon ouvrant les travaux, a reconnu que les organisations de la société civile en général et les Ong en particulier, jouent un rôle déterminant dans la vie du pays, en particulier dans le retour et l’ancrage du système démocratique national. Comme preuve, le ministre a fait cas de leurs résultats et l’impact de leurs actions sur la gouvernance nationale et la vie des populations à la base. A l’entendre, ces Ong et associations sont confrontées à un problème de mobilisation de ressources et de financement de leurs activités qui visent à porter et à défendre les besoins légitimes des populations les plus défavorisées. Pour finir, il a rassuré les uns et les autres quant à la disponibilité de son département à mettre effectivement en œuvre les recommandations qui seront issues des travaux.
Victorin Fassinou
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