Lutte contre la criminalité faunique au Bénin : Deux présumés trafiquants d’ivoire arrêtés par la police à Porga

Publié le lundi 14 novembre 2016

Ils sont deux trafiquants d’ivoire à tomber dans les mailles de la police à Porga le vendredi 11 novembre 2016.  En effet,  après les trois interpellations du mois d’Octobre, celui de Novembre vient de commencer avec ses épisodes d’arrestations.  La présente arrestation vient confirmer que  le ballet des arrestations des trafiquants d’ivoire se poursuit. La toute première opération a eu lieu le vendredi dans la partie septentrionale du Bénin, précisément à Porga vers la frontière Bénino-Burkinabé. C’est une opération pilotée par les éléments du commissariat de Natitingou, avec à sa tête le commissaire. Cette descente a permis de mettre la main sur ces deux présumés trafiquants avec 13,5 kg d’ivoire. C’est deux grosses pointes que ces individus s’apprêtaient à commercialiser quand la police a fait irruption sur les lieux. Avec cette paire de défenses, c’est un beau spécimen d’éléphant qui a été abattu pour alimenter ces réseaux qui ont choisi d’exterminer les ressources utiles pour notre développement. Bien que le commerce de l’ivoire soit interdit et puni par la loi en vigueur au Bénin, et que le gouvernement quadrille le terrain pour contrer toutes les actions des braconniers, ceux-ci sans soucis aucun, poursuivent leur sale besogne. Mais le gouvernement avec l’appui technique du programme: ‘’Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore (Aalf-Benin), est décidé à en découdre avec les trafiquants pour la survie des éléphants des parcs W et Pendjari. C’est d’ailleurs avec le soutien de Aalb-Bénin que ces présumés trafiquants sont arrêtés. La loi n°2002-16 du 18 Octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin, prévoit des amendes et des peines privatives pour ces deux présumés trafiquants qui certainement seront face à la justice dans les jours à venir. Pour rappel, ils risquent de payer une amende entre 100.000 F et 800.000 F et un emprisonnement entre  3 mois et 5 ans. Le gouvernement étant très engagé dans la lutte contre  la criminalité faunique au Bénin, il urge que la justice accompagne avec rigueur cette volonté pour conscientiser ceux qui n’ont pas encore compris que les éléphants et autres sont des espèces intégralement protégées au Bénin et à l’échelle internationale. Les  sans foi ni loi qui s’adonnent à la criminalité faunique n’ont plus de la chance en République du Bénin. Désormais, ils sont poursuivis jusqu’au dernier retranchement.

 


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