Appropriation de la  Loi 2015-08 du 08-12-2015 en République du Bénin : Le Respesd Atl /Litt outille les Osc pour une meilleure prise en charge des enfants

Publié le mercredi 9 novembre 2016

Les travaux de l’atelier de renforcement des capacités des Osc membres du Réseau des structures de protection des enfants en situation difficile (Respesd) de l’Atlantique et du Littoral sur la Loi 2015-08 du 08décembre 2015 portant Code de l’Enfant en République du Bénin, se déroulent depuis hier mardi 8 novembre 2016 au Village d’Enfant Sos d’Abomey-Calavi. Cette rencontre qui  prend fin ce jour, connaît la participation d’une quarantaine de structures  de protection des enfants.

Le Bénin, à l’instar des grands pays a franchi un grand pas en passant au vote de la Loi 2015-08 du 08décembre 2015 portant Code de l’Enfant en République du Bénin. Depuis le vote de cette loi, plusieurs acteurs en occurrence les Organisations de la société civile, n’ont pas encore une meilleure connaissance du  contenu de ce Code qui annonce un avenir meilleur s’agissant de la protection des enfants en République du Bénin. Le Code a été voté, mais cela ne suffit pas. Il est important que les acteurs de la protection de l’enfant prennent  connaissance, s’approprient le code pour pouvoir contribuer à la  protection  des enfants  et au respect de leurs droits dans leur communauté.  Et c’est conscient de cela que le Réseau des structures de protection des enfants en situation difficile (Respesd) de l’Atlantique et du Littoral  organise depuis hier un atelier de renforcement des capacités à l’intention des Organisations de la société civile (Osc) des deux départements.  A travers donc cette activité, Respesd Atlantique / Littoral   entend amener ces acteurs à s’approprier le  contenu de la Loi afin d’améliorer la qualité de la prise en charge des enfants au Bénin. Prennent part à cette rencontre, les participants venus d’une quarantaine de structures appartenant ou non au  Réseau des structures de protection des enfants en situation difficile , et travaillant dans  le domaine de protection des enfants  dans les départements de l’Atlantique et du Littoral. Au cours donc des travaux, ils seront plus éclairés sur le long processus qui a abouti au vote du   Code de l’enfant, par l’Assemblée Nationale.  Ils auront  droit à un aperçu général et une présentation du Code de l’enfant s’agissant de la protection sociale et judicaire de l’enfant.   A l’entame des travaux, le Directeur du Programme du Village Sos Abomey-Calavi, Raymond Vodounnou, Coordonnateur Atlantique du Réseau des structures de protection des enfants en situation difficile (Respesd), au nom des acteurs, s’est félicité du Code. D’après lui,  le vote du code est un grand pas pour  le Bénin en ce sens qu’il leur donne les moyens de mieux prendre en charge les enfants. En effet, avant le vote de cette loi, le réseau des structures de protections des enfants qui  s’occupe de la défense des droits des enfants était confronté à certaines situations en communauté dues au fait qu’il n’avait pas les armes juridiques pour réagir, intervenir et prendre contact avec d’autres acteurs étatiques qui pourront valablement assurer la défense des enfants.  Ce Code est un nouveau vent qui souffre sur le Bénin s’agissant de la protection des enfants en République du Bénin, a fait savoir M. Vodounnou qui trouve  que le Code a apporté beaucoup de choses précises  et qui permet également de revendiquer un certain nombre de position vis-à-vis de la protection des droits  des enfants. Dans son intervention, Vodounnou attire l’attention des acteurs sur l’après vote de ce code. A ses autres les  défis qui attendent les acteurs est de se battre pour que les autres instruments de la mise en œuvre de ce Code comme les décrets d’application l’accompagnent. L’autre défi c’est d’étendre le même exercice aux autres structures. Les structures qui ont été outillées dans ce sens seront un peu réactivées dans ce domaine. Mentionnons que le présent Code apporte pas mal d’innovations.  Entre autres, le code met l’accent sur l’adoption internationale, l’institution de la procréation médicalement assistée, la déclaration de naissance dans les vingt et un premier jours suivant la naissance et la déclaration de paternité dans les trois premiers mois de la grossesse par le présumé auteur, en absence de mariage.

Victorin Fassinou


via La Presse du Jour http://www.lapressedujour.net/archives/51414
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