Burkina : Le FESPACO 2017 sous l’arbre du savoir
Le comité d’organisation du festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a organisé un point de presse pour présenter le visuel de l’édition de 2017. C’était ce jeudi 27 octobre 2016 à Ouagadougou avec la présence du ministre de la culture, Tahirou Barry.
« Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel ». C’est sous ce thème que se déroulera la 25e édition du FESPACO du 25 février au 4 mars 2017.
Plus de 500 films sont déjà inscrits à ce jour. Les inscriptions se poursuivent jusqu’au 21 novembre 2016.
En attendant, le comité d’organisation a présenté le visuel retenu pour la 25e édition.
Les concepteurs ont en donné la signification, qui se base sur des symboles africains, notamment le baobab, arbre à qui sont attribués sagesse et savoir.
Pour cette édition, en plus des projections cinématographiques, il y aura une galerie marchande et des plateaux d’animation.
Le budget prévisionnel pour cette édition est fixé à 1,200 milliard F CFA, affirme le délégué général Ardiouma Soma.
« Le FESPACO 2017 se prépare dans un contexte de rareté des ressources financières. Cependant, je voudrais rassurer que le gouvernement tiendra l’engagement pris par le Burkina d’offrir aux cinéphiles et aux professionnels du cinéma un espace de rencontres et de discussions (…)», a déclaré le ministre de la culture, Tahirou Barry.
7 salles de projection permettront aux festivaliers de découvrir les œuvres cinématographiques.
Concernant le volet sécuritaire, le ministre de la culture a affirmé que les dispositions ont été prises. En rappel, le FESPACO aura 48 ans en 2017.
Jules César KABORE
Lesaffairesbf
Le visuel en deux mots
Le visuel du FESPACO 2017 est composé d’un baobab et de symboles, qui sont des signes de la culture africaine, notamment du groupe Akan. Voici ce que le comité d’organisation dit par rapport à la symbolique du baobab:
« Le baobab était un symbole uniquement africain mais aujourd’hui, il a acquis une autre valeur : pour de nombreux citoyens du monde, il symbolise aujourd’hui l’Afrique et à travers lui, tout ce qu’elle a de beau, de grand et de courageux. En matière de formation (thème du FESPACO), il renvoie au processus qui transforme l’apprenant en initié de la communauté.
Ici, le baobab plonge ses racines et se nourrit à la source de la culture africaine représentée par les signes et qui constituent l’humus qui nourrit.
Amadou Hampâté Bâ à propos du baobab déclare : « Je suis un diplômé de la grande université de la Parole enseignée à l’ombre des baobabs ».
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