Challenge trophy 2016 : Double victoire des Béninois (Le plus dur commence maintenant)

Lomé, la capitale togolaise a abrité le tournoi ouest-africain de handball dénommé Challenge trophy. Au terme de la compétition, le Bénin s’en tire avec les deux trophées. Mais et après ?

C’est maintenant que le plus dur commence pour les handballeurs béninois. Après la double victoire au Challenge trophy de Lomé, Aimé Sébio et ses poulains ont la lourde responsabilité de faire mieux, sinon autant que leurs ainés. D’abord en obtenant le ticket qualificatif pour la phase mondiale, puis en défendant de façon honorable les couleurs de l’Afrique.

En effet, deux sélections nationales du Bénin étaient engagées dans l’édition 2016 des éliminatoires de la zone 3 du Challenge trophy tenue à Lomé au Togo la semaine écoulée. Au final, les deux trophées mis en jeu sont ramenés au Bénin. C’est la moisson faites par les jeunes Ecureuils tant chez les garçons que chez les filles. Habitués de la compétition, les protégés du président Antoine Bonou n’ont pas fait les choses à moitié. Coup sur coup, ils ont damé les pions à leurs adversaires et ont réussi à se qualifier pour les finales. Si les filles ont montré le chemin en battant en finale le Burkina Faso (30-26), les garçons ont saisi la perche en faisant de même devant le Togo, pays hôte de la compétition.

 Le ministre Homéky rassure

 Avant de quitter Cotonou, la délégation béninoise dégageait déjà une assurance telle qu’il n’était pas permis d’avoir le moindre doute sur leurs capacités à ramener les deux trophées au bercail. Que ce soit les encadreurs que les joueurs, tous ont rassuré d’une issue heureuse à Lomé. Le technicien Aimé Sébio et ses poulains ont joint l’acte à la parole. Et ils méritent bien es encouragements du Bénin pour ces résultats. Et c’est à juste titre que le ministre des Sports leur a offert un petit déjeuner dimanche matin. Pour Oswald Homéky, en dehors des « primes qui seront payées », le soutien de l’Etat béninois ne leur fera point défaut, a-t-il rassuré. L’essentiel est surtout de joindre l’acte à la parole.

Car, il ne s’agit que de la phase des éliminatoires de zone. Dans les semaines à venir, les deux sélections vont affronter les champions des autres zones de l’Afrique. Et ce n’est qu’après cette phase continentale que les deux finalistes par catégorie seront qualifiés pour la phase mondiale.

Rappelons qu’en 2011, les Ecureuils garçons avait réussi ce challenge au Gabon et ont représenté l’Afrique en Inde. L’exploit est encore possible. Le plus important est de ne pas dormir sur les lauriers, et surtout de poursuivre le travail. Par conséquent, ils ont besoin du soutien de l’Etat béninois.

Pascal Hounkpatin

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