Soutenance de Thèse à la Fast/Uac : Chérif Alidou, nouveau Docteur en Biochimie et technologie alimentaire

Publié le mardi 3 mai 2016

L’Université d’Abomey-Calavi vient de sortir un nouveau Docteur en Biochimie et technologie alimentaire. Il s’agit de  M. Chérif Alidou. La soutenance s’est déroulée le vendredi 22 avril 2016 à l’Uac. Pour le jury présidé par le Professeur Félicien Avlessi, ce nouveau docteur a présenté un travail de qualité et a défendu avec brio sa thèse de doctorat. Raison pour laquelle, le jury lui a décerné une mention très   honorable à l’unanimité des autres membres.

Chérif Alidou est désormais Docteur en Biochimie et technologie alimentaire à l’Université d’Abomey-Calavi (Uac). Le vendredi 22 avril dernier, il a soutenu avec brio sa thèse de doctorat sur le thème : «Caractérisation physico-chimique des graines et poudres de feuilles de Moringa oleifera et utilisation de la poudre dans la fortification des farines infantiles». En effet, c’est conscient des dessous de la malnutrition dans les pays en voie de développement, que Chérif Alidou a  choisi de travailler sur ce thème afin de montrer les vertus que comporte cette plante. Ce travail scientifique  conduit minutieusement avec Mohamed M. Soumanou, Professeur Titulaire / Cames, Université d’Abomey-Calavi, paraît plus salvateur en raison de ses fruits de recherches. L’objectif principal qu’a visé M.  Alidou est  d’évaluer le potentiel nutritionnel des graines et feuilles de Moringa oleifera  acclimaté au Bénin. En effet,  Le type de régimes de certains pays sous-développé et la faible biodisponibilité du fer dans l’alimentation liée à la présence de facteurs inhibiteurs de l’absorption du fer tels que les polyphénols, les phytates, les oxalates et les fibres ne permettent pas la couverture des besoins en fer des populations. Pour faire face à cela, la valorisation de variétés végétales riches en micronutriments, en occurrence le Moringa oleifera, selon le Docteur, serait une stratégie pour lutter contre les carences en ces micronutriments. Dans son explication, Chérif Alidou confie que plusieurs types de traitements thermiques, comme culinaires et industriels, appliqués aux feuilles de cet arbre de vie influencent ses valeurs nutritionnelles. De façon usuelle les traitements appliqués sont  l’ébullition, le séchage et la cuisson à la vapeur. Il propose à cet effet de  trouver le palier convenable de température et de temps pouvant aboutir à la réduction significative des facteurs antinutritionnels tout en préservant le mieux possible les substances nutritives des feuilles de Moriga oleifera. Parlant des graines, elles sont moins connues par les populations du point de vue nutritionnel. Ce qui pourrait s’expliquer, à en croire Chérif Alidou, par l’absence des données scientifiques sur la composition, les caractéristiques physico-chimiques de ces graines d’origine béninoise. Lesquelles graines, de par leur teneur en protéines, peuvent être utilisées pour enrichir les aliments infantiles en protéines surtout qu’il est question des protéines d’origine végétale.

Un travail apprécié, un chercheur laborieux !

C’est devant un jury composé de six membres que Chérif Alidou a planché. Il s’agit du président du jury professeur Félicien Avlessi et les membres : les Maîtres de conférences Yaovi Ameyapoh, Hassimi Sadou, Victor B. Anihouvi,  Fidèle P.Tchobo et le professeur Mohamed M. Soumanou. Des interventions de chacun de ces membres du jury, le sujet du candidat présente non seulement un intérêt scientifique mais il est d’actualité. L’articulation méthodologique y est assez cohérente. Les techniques et outils de collecte des données cadrent bien avec les hypothèses de recherche. Sur la personne et la personnalité de Chérif Alidou, les témoignages des professeurs qui ont encadré sa thèse ont été toutes bonnes. « Je n’ai pas eu de difficultés à accompagner Chérif Alidou. D’après le rapport final présenté à la fin de la soutenance, M. Chérif Alidou est un désormais docteur avec une mention très honorable. Le désormais docteur Chérif Alidou ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il compte poursuivre ses recherches dans la même direction afin de surpasser les limites rencontrées au cours de cette étude, lesquelles sont liées à l’absence des équipements de laboratoire appropriés pour mener à bien les objectifs spécifiques fixés. Il ambitionne mettre les résultats de son travail scientifique au service de son pays le Bénin, du continent africain et du monde entier.

Junior Fatongninougbo


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