Pour une lutte efficace contre la poliomyélite : Le Bénin a remplacé le Vpot par le Vopb
Le Bénin a remplacé le vaccin polio oral trivalent (Vpot) par le vaccin polio oral bivalent (Vpob) dans son système vaccinal sur toute l’étendue du territoire national. C’est l’annonce faite hier lundi 2 mai 2016 par le ministre de la santé Alassane Seidou dans le cadre du processus Swich. En effet, depuis le lancement de l’initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite, la communauté mondiale a réalisé de grands progrès et le nombre de pays endémique est passé de 125 en 1988 à 2en 2013. Au regard de ces chiffres, le Bénin a fait des progrès en matière de lutte contre cette maladie invalidante. Ainsi, selon le ministre de la Santé Alassane Seidou, le Bénin a notifié son dernier cas d’enfant paralysé par le poliovirus depuis le 19 avril 2009, et a été certifié « pays libéré du poliovirus autochtone » depuis le 15 juin 2015 conformément aux recommandations de l’Oms. Pour renforcer davantage l’immunité des enfants contre la polio, selon le ministre de la santé Alassane Seidou le Bénin a remplacé le vaccin polio oral trivalent (Vpot) par le vaccin polio bivalent (Vpob) dans son système vaccinal sur toute l’étendue du territoire national. Ceci signifie aux dires du ministre Alassane Seidou donc la cessation de l’administration du Vpot dans toutes les formations sanitaires béninoise. Désormais poursuit-il, c’est le vaccin antipoliomyélitique oral bivalent qui sera administré aux enfants aussi bien pour les journées nationales de vaccination que pour la vaccination de routine. Les enfants de 0 à 11 mois recevront ce vaccin à la naissance, aux 6ème, 10ème et 14ème semaines de vie renforcée par une dose du vaccin antipoliomyélitique inactivé à la 14ème semaine. Par ailleurs, il faut signaler qu’à l’entame du processus Switch, le Dr Ndeye-Marie Bassabi-Alladji a fait un bref aperçu sur le contexte et justification dudit processus, sa mise en œuvre, les résultats obtenus et les prochaines étapes dudit processus. Il faut noter que ce processus dont quelques étapes restent à franchir pour qu’il arrive à terme est fortement soutenu par les partenaires techniques et financiers notamment l’OMS et l’UNICEF.
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