Lycées Privés Cheik Anta Diop de Bobo-Dioulasso : Les cours suspendus

Publié le vendredi 6 mai 2016

Les élèves des Lycées privés Cheik Anta Diop de Bobo-Dioulasso ne partent plus à l’école depuis le 26 avril dernier suite à la grève des enseignants desdits établissements.  Ces lycées sont confrontés à des problèmes de trésorerie suite au décès du fondateur, feu Aboubacary Haïdara, le 5 décembre 2015. Mais les responsables rassurent les parents d’élèves, les professeurs et les élèves que des solutions seront trouvées rapidement.

Depuis le décès de son fondateur, feu Aboubacary Haïdara, le 5 décembre 2015, la chaine des Lycées privés Cheik Anta Diop de Bobo-Dioulasso est confrontée à des difficultés.

Pour le coordinateur des lycées 1, 2 et 3, et coordinateur régional de l’Union nationale des établissements d’enseignement privé laïc (UNEEPL), Serge Traoré, ces problèmes sont juridiques et financiers. Ce qui a occasionné, révèle-t-il, un arriéré de paiement de trois mois des enseignants.

Le nœud de tous ces problèmes réside dans le compte bancaire des lycées. Ce compte n’avait qu’un seul signataire, c’est-à-dire le fondateur. Au décès de ce dernier, il fallait rapidement changer de signataire. « C’est ainsi que la famille Haïdara a mandaté certains responsables des établissements pour être au-devant des choses. Cela a été possible, mais on constate une lenteur administrative », note Serge Traoré.

En attendant, la tension de trésorerie se fait sentir dans les établissements qui sont à cours d’argent. « Les lycées fonctionnent aussi avec des frais de scolarité des élèves et la majeure partie des élèves sont des affectés de l’Etat. Alors que l’Etat n’a pas encore payé. Si l’Etat s’exécute, les difficultés seront résolues dans un bref délai », explique le coordinateur.

 « Nous sommes en train d’organiser une rencontre avec le Directeur régional du MESS, pour demander un mois de salaire à l’Etat pour décanter cette situation », a ajouté Serge Traoré.

Les enseignants de leur côté ont assuré que s’ils rentrent en possession de leurs droits, les cours reprendront rapidement. Les responsables demandent  par conséquent la compréhension de tous et appellent  à un sacrifice pour trouver une issue, notamment pour ce qui concerne les élèves candidats aux examens scolaire.

Sidiki TRAORE

Correspondant Burkina 24 à Bobo-Dioulasso


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