En prélude au championnat national de maracana : La Fébéma remet arbitres et dirigeants à niveau

Publié le lundi 9 mai 2016

Samedi dernier, le Comité exécutif de la Fédération béninoise de maracana (Fébéma) a organisé au stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou une formation sur les lois de jeu. Dirigeants de clubs, arbitres, joueurs et journalistes y ont pris part.

Mettre tous les acteurs impliqués dans le processus de la saison 2016 de maracana au même niveau de maitrise des lois de jeu du maracana. Voilà la réelle motivation du Comité exécutif de la Fédération béninoise de maracana (Fébéma) qui a initié, ce samedi 07 mai 2016, une séance de relecture de ce précieux document.

Et c’est le président Philippe Totondé, entouré de la plupart des membres de son bureau, qui a procédé à la cérémonie officielle d’ouverture. Pour lui, il s’agit d’une journée historique qui scelle les vrais fondements du maracana. Car, cette

séance va permettre aux participants de s’approprier les exigences des dois du jeu, et surtout de rentrer dans l’esprit maracana dont la devise est la Convivialité, Fraternité et Amitié (CFA).

Il faut dire que la session de recyclage a été assurée par MM. Bonaventure Coffi Codjia et Apollinaire Mahouvi, respectivement président et vice-président de la commission centrale des arbitres (CCA) de la Fébéma. Ce dernier ayant présenté et commenté les lois du jeu qui en comptent en tout 14. A l’en croire, tout se résume au tour de la loi 9 qui parle des fautes et des comportements anti sportifs. Il a aussi mis un accent sur le Couperet (lois 13) et les protocoles d’entame et de fin de rencontre (Loi 14). A l’image des lois sus-citées, l’instauration de la zone de sécurité (loi 1), la création de la fonction de Superviseur (loi 3), l’homologation des coups de pied de réparation lorsque le seul rebond au sol se fait sur la ligne des six (06) mètres (loi 10) etc. ont été présentées comme les innovations majeures de la version 2016 des Lois de jeu de maracana.

Pour sa part, l’arbitre international béninois, Bonaventure Coffi Codjia, a présenté les techniques et déontologie de l’arbitre. Pour lui, l’arbitre doit avoir certaines qualités indispensables (condition physique, bonne vue, faible qualité auditive, bonne hygiène de vie, humilité, courage, patience etc.) et surtout maitriser les lois du jeu.

Même le Dr Simon Soto, chirurgien de son Etat et président de la commission Santé de la Fébéma a prodigué de sages conseils aux sportifs afin d’éviter les actes anti sportifs et surtout les comportements à adopter avant, pendant et après les matches pour ne pas contracter des blessures parfois handicapantes à vie.

Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, Mathias Combou, Secrétaire général de la Fébéma, a fait une brève présentation sur les rapports qui doivent exister entre les dirigeants des clubs, les membres de la fédération et les arbitres. Grosso modo, il a rappelé que le maracana étant une discipline prestigieuse, ses différentes composantes doivent entretenir des rapports de bon voisinage, voire constituer une grande famille au sein de laquelle la solidarité doit prévaloir. « Après un match de maracana, il ne doit avoir ni gagnant, ni vainqueur. C’est plutôt le maracana qui doit gagner à tous les coups… », dit-il.

Que ce soit les participants, les responsables de la Fébéma que les arbitres, tous ont souligné le bien-fondé de la séance, voire même souhaité qu’il y en ait beaucoup d’autres afin de bannir de leurs actes des comportements anti sportifs dus en grande partie à la méconnaissance des lois du jeu.

Pascal Hounkpatin


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