13e Tour cycliste international du Bénin : Victoire finale du Burkinabé Mathias Sorgho (Participation catastrophique du Bénin)
Démarré le 10 mai 2016, le 13e Tour cycliste international du Bénin a connu son épilogue dimanche dernier avec la victoire finale du Burkinabé Mathias Sorgho. La participation du Bénin a été très décevante.
A la surprise générale, le Burkinabé Mathias Sorgho arrache le maillot jaune lors de la 5e et dernière étape de la 13e édition du Tour cycliste international du Bénin. Encore vainqueur cette année au classement général au temps, il a profité de la panne mécanique du Togolais Raouf Akanga, porteur jusque-là du maillot jaune, pour récupérer sa tunique. Et pourtant, les Burkinabé n’ont jamais gagné la moindre étape. C’est vrai, ils étaient toujours bien classés afin de ne pas complètement décrocher. Une tactique qui a porté ses fruits.
Par contre, l’Ivoirien Bassirou Konté qui a pris le maillot jaune dès la 1ere étape Parakou-Savè (160 km) a lâché son ‘’bien’’ après la 3e étape courue de Bohicon à Ouidah (110 km) au profit du Togolais Raouf Akanga. Ce dernier ayant été victime de panne mécanique lors du critérium de Cotonou (80 km) comptant pour la 5e et dernière étape du tour.
Pour le reste, Nigérian, Ghanéens et Congolais n’ont pas été ridicules. Ils ont lutté avec leurs armes. Idem pour les Français et les Belges qui, loin de se comporter comme de véritables prétendants au titre, ont souvent imprimé du rythme à la compétition.
En ce qui concerne les représentants béninois, le bilan est décevant. Comme c’est souvent le cas. A aucun moment, les poulains de Fernand Gandaho n’ont eu un sursaut d’orgueil pour s’illustrer. Pas de victoire d’étape. Encore moins un point chaud gagné sur les cinq (05) prévus sur tout le parcours long de 515 km de course réelle. Sans détour, Fernand Gandaho qui fait également office de directeur technique national de la Fédération béninoise de cyclisme (Fébécy) a fustigé la gestion des athlètes par sa fédération. Pour lui, il est impossible d’avoir des résultats probants en ayant moins de trois semaines de préparation. De même, il a demandé au ministère des sports d’avoir un peu plus d’attention à l’endroit des autres sports en l’occurrence, le cyclisme. Car, les Béninois ont été pour la plupart minables sur l’ensemble de la compétition. Loin de leur jeter la pierre, il est plutôt important de mettre la Fébécy devant ses responsabilités. Nous y reviendrons…
Pascal Hounkpatin
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