samedi 30 avril 2016

Election municipales 2016 : Les élèves de l’ex-LTO ont déjà ‟voté”

Le nouveau ‟maire” du Lycée technique national Aboubacar Sangoulé LAMIZANA (ex Lycée technique de Ouagadougou LTO), s’appelle Abidine Zabsonré. Aux prises avec 03 autres candidats, il a remporté le scrutin avec plus de 130 voix. Le ‟programme de son parti” a été préféré par la majorité des 300 votants qui l’ont donc porté à la tête de cette ‟collectivité” à l’issue de l’élection municipale tenue le vendredi 29 avril 2016. Les résultats ainsi proclamés ne sont en fait que le dénouement d’une simulation d’élection organisée ce jour-là par le Mouvement burkinabè pour le développement et le civisme (MBDC).

Le sérieux mis dans la tenue de cette pseudo élection pourrait avoir surpris plus d’un observateur. Mais pour le MBDC, le jeu en valait vraiment la chandelle. Pour faire les choses dans les règles de l’art, 03 bureaux de vote ont été installés en divers points du Lycée technique national, Aboubacar Sangoulé LAMIZANA (ex LTO).

Trois cent (300) élèves votants s’étaient inscrits pour s’essayer à cet exercice en vue de décider du sort du programme des 04 candidats en lice. Dans la même dynamique, un bulletin unique de vote a été conçu selon le même format que le bulletin normal de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Alignés dans la discipline, ils ont introduit ces bulletins dans les différentes urnes.

Les élèves de cet établissement secondaire de Ouagadougou se sont allègrement prêtés au jeu, ce qui a permis de s’assurer de leur parfaite maitrise de cet important acte civique. Et c’est de la sorte que l’élève Abidine Zabsonré est sorti victorieux du scrutin sous la clameur ravie de ses sympathisants.

Selon les organisateurs, cette simulation électorale répondait à un souci de formation de la population en générale et des jeunes en particulier sur les questions électorales en vue d’une participation réelle aux différents processus. En filigrane, il s’agissait également d’interpeller le grand public afin qu’il s’intéresse davantage aux processus électoraux.

L’élection municipale se tient au Burkina Faso le 22 mai 2016. Mais ces jeunes électeurs ont pris de l’avance sur la population pour montrer qu’ils ont une grande conscience de leur implication dans la réussite de ce vote.

Cette initiative citoyenne fait partie des activités de sensibilisation organisées régulièrement par le MBDC au profit de la frange jeune de la population, grâce à l’appui de son partenaire institutionnel, l’ONG Diakonia.

L’an dernier, à l’orée des élections présidentielles et législatives, cette organisation de la société civile avait tenu ces simulations de vote dans plusieurs établissements secondaires de la capitale avec le même objectif de faire en sorte que la jeunesse ne se mette plus en marge des processus électoraux. Après cet exercice, le MBDC envisage l’organisation de la grande nuit du civisme le 06 mai 2016.

Burkina24


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Inculpation du bâtonnier Traoré: «Les autorités judiciaires burkinabè passent de violation en violation » (Me Coulibaly)

Les bâtonniers de la conférence des barreaux des Etats membres de l’Union affirment notamment que « les autorités judiciaires burkinabè, qui abritent le siège de l’UEMOA, passent de violation en violation ». Ils sont présents au Burkina depuis le 28 avril 2016 au « Pays des Hommes intègres » « pour recueillir au nom de la conférence tous les éléments susceptibles de les éclairer sur les conditions qui ont présidé à l’arrestation et à l’incarcération du bâtonnier Mamadou Traoré »,  secrétaire permanent de la conférence des barreaux de l’Union.

« Nous avons surtout essayé de savoir, si les procédures qui conduisent à l’arrestation d’un avocat ont été respectées », a déclaré le vice-président de la conférence, Me Moussa Coulibaly. Les procédures en question font allusion au règlement de l’UEMOA entré en vigueur depuis le 1er janvier 2015 et qui harmonise la profession de l’avocat sur l’ensemble des huit Etats membres de l’union.

Qu’est-ce qui ressort des entretiens à eux accordés ?

Les bâtonniers de la Conférence ont rencontré les autorités judiciaires, militaires et civiles. Selon eux,  c’est pour s’assurer du respect des procédures et des conditions dans lesquelles, l’interpellation et l’inculpation doivent avoir lieu que « le législateur UEMOA a prévu cette obligation qui est faite de consulter le bâtonnier ».

Me Seydou Sidiki Konaté, président de la Conférence des barreaux des Etats membres de l'UEMOA et bâtonnier du barreau du Mali.© Burkina24

Me Seydou Sidiki Konaté, président de la Conférence des barreaux des Etats membres de l’UEMOA et bâtonnier du barreau du Mali avec entre ses mains le nouveau règlement de l’UEMOA datant d’un an. © Burkina24

Et « dans le cas de Mamadou Traoré, le Procureur général près la Cour d’Appel de Ouagadougou a écrit au bâtonnier du Burkina pour l’informer que la justice militaire a demandé à entendre, éventuellement arrêter et détenir Mamadou Traoré, mais il n’a pas dit pour quels faits. Il ressort seulement que le bâtonnier, qui aurait des indices graves et concordants, qu’il serait impliqué dans l’affaire du coup d’Etat manqué.

Ce qui n’a pas permis au bâtonnier du Burkina de pouvoir donner son opinion éclairée sur les faits, parce que tant qu’il n’ a pas les faits, il ne peut pas savoir si la poursuite qui va être engagée est en lien avec l’exercice de la profession ou pas »

En l’espèce,  « l’avis du bâtonnier ne lie pas le procureur général ». Ce dernier peut passer « outre ». Toutefois, le bâtonnier doit être consulté mais son opinion ou son avis ne peut aboutir à l’annulation de la procédure à l’encontre d’un avocat que si l’article 6 du règlement UEMOA est violé. « Mais, insiste Me Coulibaly, il est très important qu’il (bâtonnier ndlr) sache la base de la poursuite, les faits pour lesquels on poursuit l’avocat, même l’avocat stagiaire qui a prêté serment hier ».

« La violation n’est pas la première violation par les autorités judiciaires du Burkina du règlement UEMOA »

Les membres de la conférence disent avoir constaté que cette obligation n’a pas pu être « satisfaite ». Et pour cause, « les autorités judiciaires n’ont pas consulté le bâtonnier tel que le prescrit l’article 6 du règlement. Ils l’ont tout simplement informé », ont-ils confié.

Conséquences, « il y a une violation de l’article 6 du règlement UEMOA ». Et selon le vice-président de la conférence, ce n’est pas la première violation par les autorités judiciaires du Burkina du règlement UEMOA.

Cela a été le cas lors des inculpations qui ont eu lieu dès les premières heures de la sortie de crise à la suite du putsch manqué du 16 septembre 2015. « Les premières personnes qui ont été inculpées dans cette affaire de coup d’Etat manqué avaient constitué des avocats étrangers dont des avocats de l’espace UEMAOA, qui ont déposé leurs lettres de constitution, qui ont eu accès à leurs clients, qui ont eu accès aux dossiers de la procédure et quelque temps après, on ne sait pas par quelle alchimie,  les juges d’instruction du tribunal militaire ont pris une ordonnance pour les reconstituer pour dire que les avocats étrangers ne peuvent pas assister des inculpés devant le tribunal militaire », a rappelé Me Coulibaly.

« Les autorités judiciaires burkinabè, qui abritent le siège de l’UEMOA, passent de violation en violation »

Là, encore, elles violeraient l’article 7 du règlement UEMOA, qui a pour objet « d’abattre toutes les frontières ». Un règlement qui a mis 16 ans avant de voir le jour. Ce que déplorent surtout les bâtonniers de l’Union, c’est qu’à peine une année de son entrée en vigueur, « les autorités judiciaires burkinabè, qui abritent le siège de l’UEMOA passent de violation en violation ».

Me Moussa Coulibaly: « La violation n’est pas la première violation par les autorités judiciaires du Burkina du règlement UEMOA »

Me Moussa Coulibaly: « La violation n’est pas la première violation par les autorités judiciaires du Burkina du règlement UEMOA »

Ce qui les indigne davantage, c’est la ‘’dé-constitution’’ des avocats des premières personnes inculpées au sortir du putsch manqué. « Ils se sont constitués. On les a dé-constitués », a dit Me Coulibaly. Un concept, qui, affirme Me Coulibaly, n’existe dans aucune procédure ou dans aucun code de procédure pénale. « C’est une première », dit-il.

Selon le bâtonnier, cette ‘’dé-constitution’’ avait valu en décembre 2015 depuis Cotonou au Bénin un appel aux autorités judiciaires burkinabè au respect de leurs engagements, parce qu’avant tout, « quand un Etat souscrit à un engagement international, il se doit de le respecter ». Un appel demeuré sans « aucune suite ».

Forts de leur rôle de gardiens du règlement de l’UEMOA, les bâtonniers n’entendent pas s’arrêter en si bon chemin. Ils entendent engager un certain nombre d’actions pour le respect « strict » du règlement. Ils n’excluent pas  s’adresser au Président du Faso à travers une lettre « ouverte ». Lui, qui est par ailleurs ministre de la défense et qui assure la tutelle du tribunal militaire.

Oui KOETA

Burkina24


Que disent les textes ?

L’article 6 (p.59)  du règlement de l’UEMOA stipule que:

« Les avocats, dans l’exercice de leur profession, bénéficient de l’immunité de parole et d’écrit.

Ils ne peuvent être entendus, arrêtés ou détenus, sans ordre du Procureur Général près la Cour d’Appel ou du Président de la Chambre d’Accusation, le Bâtonnier préalablement consulté.

Les cabinets d’Avocats sont inviolables. Ils ne peuvent faire l’objet de perquisition qu’en présence du Bâtonnier en exercice dûment appelé ou de son délégué. »

Quant à l’article 7 (p.60) il stipule que :

« Les Avocats inscrits au Barreau d’un Etat membre de l’UEMOA peuvent exercer leur profession dans les autres Etats membres de l’UEMOA ou s’y établir définitivement à titre principal, ou y créer un cabinet secondaire, conformément aux dispositions du Règlement relatif à la libre circulation et à l’établissement des Avocats ressortissants de l’Union au sein de l’espace UEMOA.

Les conventions et accords internationaux de réciprocité en matière d’exercice de la profession d’Avocat ne produisent des effets qu’entre les Etats signataires. »


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Loi 081 : « C’est pratiquement un débat clos », selon le ministre Clément Sawadogo

La question de la mise en œuvre de la loi 081 portant statut de la Fonction publique est sur le point d’être réglée. C’est ce qu’affirme le ministre de la Fonction publique Clément Sawadogo, alors que les syndicats avaient lancé un ultimatum qui expire ce 30 avril 2016.

Invité au 20h du journal de la RTB Télé ce 30 avril 2016 à l’occasion de la Journée internationale du travail qui sera célébrée ce 1er mai 2016, le ministre en charge du Travail et de la Fonction publique, Clément Sawadogo, a été interrogé sur l’évolution de la mise en œuvre de la loi 081.

Le responsable du département en charge des travailleurs de l’Etat burkinabè  a laissé entendre que « les polémiques sont derrière nous ». Il a en effet révélé qu’un comité, regroupant des cadres de plusieurs ministères et des représentants des syndicats,  « a travaillé toute la semaine pour formaliser les décrets d’application de la loi 081 ».

Ce travail semble être avancé  et le ministre promet des nouvelles la semaine prochaine. « A l’issue de cet atelier qui nous permet d’avoir des matériaux importants, indispensables pour la mise en œuvre de la loi, le gouvernement va se pencher là-dessus et dans les jours qui viennent, peut-être au tout prochain conseil des ministres, le gouvernement va adopter  les décrets qui règlent la question de la nouvelle grille indiciaire, la question du reversement des agents« , a détaillé Clément Sawadogo.

Il a donc de quoi le conforter à  déclarer que «nous considérons que nous sommes déjà sur la bonne voie et pratiquement, c’est un débat clos ».

Les syndicats burkinabè, réunis au sein de l’Union d’action syndicale, avaient lancé un ultimatum au gouvernement qui expire à la fin du mois d’avril. Ils réclamaient précisément la tenue du comité qui doit relire l’arrêté portant procédures de traitement et modalités de liquidation de la retenue salariale pour fait de grève, la tenue d’un atelier de finalisation des deux textes qui doivent permettre les reversements de la nouvelle loi 081 (dont parle le ministre) et la tenue d’une session du cadre de concertation tripartite sur les prix des 14 produits de grande consommation avec extension de la liste des produits (qui a eu lieu cette semaine).

La réaction des syndicats devrait connue lors de ce 1er mai 2016.

Abdou ZOURE

Burkina24


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Energies renouvelables en Afrique: « On a là un ‘’gâteau’’ » (Prof. Yao Azoumah)

Booster le développement sur le continent africain suppose remédier au déficit énergétique criard. Ce ne sont pas les sources d’énergies, surtout celles dites « saines » qui manquent. Parmi elles, il y a le solaire. Seul hic, et comme toujours, les décideurs, notamment les politiques traînent le pas. Des professionnels réunis au sein de l’Association des professionnels des énergies renouvelables (APER) de la CEDEAO proposent d’aller au-delà des mots et de sortir les populations de l’« obscurantisme ».

« Si on ne sait pas faire, le gâteau va nous échapper »

Ce n’est plus un secret. Personne n’échappe aujourd’hui aux dérèglements du changement climatique et du réchauffement de la terre. Et, « il faut qu’on en prenne conscience. Tous les enjeux se jouent sur notre continent », estime Abdou Fall, président d’honneur de l’APER/CEDEAO et président du Conseil patronal des énergies renouvelables du Sénégal (COPERES). Il ne manque pas d’arguments pour illustrer ses propos.

« Nous sommes le seul continent à avoir une perspective d’industrialisation réalisable par des moyens d’énergies non polluantes, respectueuses de l’environnement et aptes à nous donner la capacité de répondre à notre demande énergétique dans des conditions qui ne garantissent qu’à la fois la qualité et l’accessibilité pour le citoyen », argumente-t-il.

« L’enjeu est de taille »

Cette réalité convainc à plus d’un titre le Prof. Yao Azoumah,  secrétaire en charge de la recherche et de l’innovation au sein de l’APER/CEDEAO et directeur général de SIREA-Afrique. « On a là un ‘’gâteau’’ », assure l’expert en énergies renouvelables. Mais, prévient-il, « si on ne sait pas faire, le gâteau va nous échapper ».

« C’est le moment, assure-t-il, d’accélérer le processus, qui nous permet de nous mettre en réseau afin de pouvoir nous positionner comme force d’initiative mais surtout comme force de propositions ». Il propose pour cela d’opter pour un mode de production et de consommation propre aux Africains.

« L’enjeu est de taille », estime le Prof. Yao Azoumah. Mais, dit-il, « nous avons tous les ingrédients en face. Il manque à nous de voir comment on va impliquer les uns et les autres pour que les choses soient bien faites ».

La difficulté résulte selon lui de l’approche que les Africains ont du secteur de l’énergie. Approche qui les pousse à le mettre en position secondaire avec pour prétexte la cherté du solaire. « C’est faux », rétorque l’expert. Le solaire ne coûte pas plus cher que les choses que nous possédons déjà. On se les achète facilement, parce qu’on pense que ce sont des besoins indispensables à notre développement, épanouissement », explique-t-il.

Abandon de l’idée de location de groupes électrogènes

Le 26 avril, lors de l’émission « Dialogue citoyen », le Président du Faso a émis une réserve quant à la location de groupes électrogènes supplémentaires pour résorber le déficit de fourniture en électricité au profit de projet dans le solaire. Une action dont se réjouit Emmanuel Kaboré, président de l’APER/CEDEAO « C’est une action salutaire. C’est une décision très sage », déclare-t-il.

Selon lui, cette abstention en cours de route a permis d’éviter « une catastrophe », car dit-il, « c’est celui qui est pressé qui achète la tête du chien ».

Oui KOETA                                                                              

Burkina24


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Ziniaré : Un bus incendié dans une gendarmerie par des manifestants

Un accident a eu lieu entre un bus de la compagnie de transport en commun TSR et un motocycliste dans le centre de la ville de Ziniaré, ce 30 avril 2016, selon un communiqué de la gendarmerie nationale. La brigade de la localité a fait le constat d’usage et transféré le véhicule dans ses locaux.

Le motocycliste a cependant perdu  la vie, suscitant la colère des habitants qui ont rejoint la brigade de gendarmerie et « ont mis le feu au bus ».

« Craignant pour sa sécurité le chauffeur de la compagnie qui s’était réfugié immédiatement après l’accident à la Brigade, a été exfiltré et est gardé dans une autre brigade à l’heure actuelle », précise le communiqué de la Gendarmerie. Celle-ci rassure que « la procédure suit son cours et il devrait être déféré dans les prochains jours devant le procureur du Faso ». 

A noter en rappel que le 13 mars 2016, la Brigade de gendarmerie de Cinkansé avait également été envahie par des manifestants qui ont lynché un présumé assassin qui y était détenu.

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Jazz à Ouaga 2016 : C’est parti !

Le top départ des activités de Jazz à Ouaga 2016 a été donné ce vendredi 29 avril 2016. L’ouverture officielle s’est déroulée à l’institut français de Ouagadougou.


Extrait de la performance de Job Jazz Quartet et Amandzeba

Burkina24


Jazz à Ouaga, important évènement de la musique, ne saurait démarrer sans un hommage aux artistes disparus. Une minute d’applaudissement a par conséquent été consacrée à Papa Wemba que l’Afrique pleure. Et une autre minute de silence pour Alif Farka Touré. Une soirée d’hommage est d’ailleurs prévue en son nom pour la commémoration de la 10e année de sa disparition au cours du festival.

Après les mots de bienvenue et de remerciement du président de Jazz à Ouaga  Abdoulaye Diallo, place à la musique. C’est le groupe lauréat du concours Jazz performance 2015, « Job Jazz Quartet », qui donne le ton au le premier concert du festival.

Ce sera désormais une tradition à Jazz à Ouaga pour éditions prochaines,  selon son président Abdoulaye Diallo. «  Nous avons décidé que désormais, c’est le groupe lauréat de Jazz performance qui ouvrira le ballet des spectacles  à Jazz à Ouaga aux éditions prochaine », dit-il.

Puis le groupe Amandzeba Nat Brew & The Native Orkestra venu du Ghana, sous plusieurs déclinaisons du jazz, émerveille le public pendant 45 minutes et met fin à la cérémonie officielle d’ouverture.

"Les enchanteurs" au jazz performance

« Les enchanteurs » au Jazz performance

Bien avant l’ouverture officielle, le public a pu assister à la prestation du premier groupe participant au concours Jazz Performance, « Les enchanteurs ». Les 6 groupes concurrents se produiront ainsi l’un après l’autre et le lauréat sera dévoilé le 7 mai à la clôture du festival.

Jazz à Ouaga, c’est aussi le village du festival dressé à la Place de la Révolution de Ouagadougou pour accueillir le public, qui aux dires des organisateurs, se retrouve entre amis pour passer le reste de la soirée et partager un verre.

Revelyn SOME

Burkina24


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Nouna plus propre que Ouaga : Le pari de frère Emmanuel

Pour la 14e fois, des femmes des sept  secteurs de la ville de Nouna se sont illustrées dans l’assainissement de leurs quartiers respectifs à travers un concours de salubrité. Elles ont été récompensées le vendredi 29 avril 2016 par le promoteur, Frère Emanuel Duprez dont l’ambition est de rendre la cité du Noumadou, plus propre que Ouagadougou. Un défi qui bute malheureusement sur manque d’adhésion des autorités locales.

Depuis une quinzaine d’années, Frère Emanuel Duprez, missionnaire français, a fait sienne la question de l’assainissement de Nouna, la ville qui l’a accueilli il ya près d’un demi-siècle. C’est ainsi que sous la houlette de son association nord Sud, des femmes des différents secteurs qui ont été organisées  et dotées de matériel de base s’évertuent à rendre propre, leur environnement.

Les résultats sont là et  des étrangers de passage à Nouna s’étonnent de la propreté de cette ville. Cependant, les autorités locales restent indifférentes face à ces femmes qui travaillent dans la poussière, la chaleur  et sans contrepartie afin de donner à la population un cadre de vie plus sain. Le promoteur du concours de salubrité  n’a pas caché son indignation face à cette situation.

Après les efforts, les récompenses

Après les efforts, les récompenses

« De passage en voiture  arrêtez-vous  et  félicitez ces femmes en train de balayer,  ne serait-ce qu’en leur offrant un sachet d’eau. Bientôt, nous aurons un nouveau maire.  Aussi voudras-je, bien que ne le connaissant pas encore, lui dire que la propreté de la ville de Nouna, est d’abord de son ressort et qu’il ne fasse donc pas comme ces dernières années où aucun  appui n’a été apporté aux femmes dans leur travail d’assainissement », a interpellé frère Emanuel Duprez qui, bien que se sentant seul à le faire, encourage sans relâche ces braves femmes.

Ce fut encore le cas le vendredi 29 avril 2016 lors d’une cérémonie de proclamation des résultats de la 14e édition du concours de salubrité. Se basant, entre autres, sur l’absence de sachets plastiques, le jury  a estimé le secteur 1, quartier le plus propre de la ville de Nouna. Il est suivi des secteurs 3 et 4. Tous les groupes de femmes ayant pris part au concours ont reçu des sommes d’argent allant de 100 000 à 250 000 FCFA.

Et comme à la précédente édition où il a offert du matériel d’assainissement, le Groupe  Royal a fait don de 10 brouettes aux lauréates et des attestations de reconnaissance à des personnes physiques et morales qui soutiennent l’évènement.

Quel quartier sera le plus assaini en 2017 ? Le défi est déjà lancé et avec la rivalité à laquelle on les connait, chaque groupe de femmes tentera de mieux s’illustrer et cela ne profite qu’à ce pari si cher au frère Emanuel Duprez : Nouna plus propre que Ouagadougou.

Boureima Badini La Ruche

Correspondant de Burkina24 à Nouna


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Kénya : Anonymous dérobe des informations au ministère des affaires étrangères

Le groupe de hackers Anonymous a encore frappé. Le groupe a en effet révélé avoir conduit une « cyberattaque sophistiquée » sur le serveur du ministère kényan des affaires étrangères. Près d’1TB d’informations a été dérobé et mis à la disposition du public sur le dark web, selon les informations rapportées par les médias.

Le 26 avril 2016, le gouvernement kényan, à travers le secrétaire du cabinet du ministre des technologies de l’information et de la communication, Joe Mucheru, a reconnu la survenue de cette brèche dans la sécurité.

Dans les colonnes du journal « The Nation », Joe Mucheru a cependant minimisé l’impact de cette intrusion. Il a expliqué que la plupart des documents auquels les pirates ont eu accès sont des documents classés ouverts. « Ils n’ont eu accès à aucun document classifié », a-t-il souligné.

HackRead, la plateforme d’informations sur le piratage et la cybersécurité, a plutôt nuancé les propos du gouvernement kényan en expliquant que « les données dérobées contiennent des documents confidentiels et non confidentiels comme des conversations, des communications liées à la sécurité, des accords commerciaux internationaux  et des échanges sur la situation sécuritaire au Soudan du Sud où les forces  gouvernementales combattent l’Armée populaire de libération du Soudan ».

Selon « Agence Ecofin », Joe Mucheru a par ailleurs déclaré que cette cyberattaque ne compromettra pas les dossiers du gouvernement. « Nous sommes en sécurité à la fois sur l’électronique et sur papier », a-t-il précisé avant d’ajouter que l’incident est survenu « parce que les gens ont partagé leurs mots de passe ».

Noufou KINDO

Burkina 24


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Dangote Cement entend doubler sa production d’ici 2019

Avec l’installation de nouvelles cimenteries au Nigeria et l’augmentation de sa production en Afrique de l’Ouest, le groupe nigérian Dangote Cement compte passer d’une production annuelle de 43,6 millions de tonnes à 77 millions d’ici 2019, rapporte Jeune Afrique. L’annonce a été faite cette semaine, à l’occasion de la présentation de ses résultats trimestriels au Nigeria.

Pour atteindre cet objectif, la société dirigée par l’homme le plus riche d’Afrique (Aliko Dangote) mise sur la construction de nouvelles usines au Nigeria, capables de produire entre 9 millions et 12 millions de tonnes supplémentaires. Mais, Dangote Cement compte aussi augmenter sa production en Afrique de l’Ouest.

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Roch Kaboré : « Dans l’agriculture, il y a beaucoup à faire pour l’emploi des jeunes »

La 19e édition de la Journée internationale du paysan  a débuté dans la matinée du 29 avril 2016. Cette cérémonie présidée par le Président Roch Marc Christian Kaboré s’est déroulée en présence de plus de 1000 producteurs et exposants venus des 45 provinces du pays. En marge de cette journée, le président du Faso s’est rendu à Bagré où il a visité le barrage et une ferme rizicole.

Tout a commencé aux environs de 10 h avec l’arrivée respective des trois hautes personnalités de l’Etat : le Président de l’Assemblée nationale Salifou Diallo, le Premier Ministre Paul Kaba Thiéba et le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Une fois ces autorités installées, le Président de la chambre nationale d’agriculture Naba Seydou Ouédraogo est monté à la tribune.

Dans son intervention, il déballe le thème de l’édition : « agriculture et lutte contre le chômage : développer et soutenir l’entreprenariat agros-ylvo-pastoral, halieutique et faunique pour l’insertion socio-économique des jeunes ».

Le Chef de l'Etat a estimé qu'il y avait de quoi créer des emplois dans l'agriculture - © Dircom Présidence du Faso

Le Chef de l’Etat a estimé qu’il y avait de quoi créer des emplois dans l’agriculture – © Dircom Présidence du Faso

Il axe son discours sur la création d’emplois qu’il considère comme un enjeu et une réponse « pour la réduction de la pauvreté, la baisse du chômage, la préservation et la cohésion de la paix sociale au Burkina Faso. » Seydou Ouédraogo a diagnostiqué les difficultés qui minent le secteur agricole.

Il s’agit de « la faible productivité dans les exploitations, la faible valorisation des produits, la faible capacité d’investissement, et un savoir-faire basé sur des technologies rudimentaires ». A cela s’ajoute la faible structuration des agriculteurs et l’absence de perspective d’autonomisation.

De l’emploi pour les jeunes

En réponse, le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques Monsieur Jacob Ouédraogo a rassuré que l’Etat sera aux côtés des producteurs. Il a en effet relevé la nécessité pour le gouvernement d’« offrir une multitude d’opportunités qui pourraient permettre aux jeunes du monde rural de se réaliser pleinement dans leur milieu et de permettre aux jeunes diplômés des centres urbains de retourner de façon très descente à la terre ou vers les petites et moyennes entreprises de transformation ».

© Dircom Présidence du Faso

© Dircom Présidence du Faso

Le Président du Faso Roch Kaboré a opiné dans son sens sens. « L’agriculture et l’élevage sont la base de notre économie, c’est le domaine dans lequel nous pouvons créer le maximum d’emplois aussi bien dans la production comme dans la transformation puisque, nous avons dit que pour ajouter de la valeur, il fallait mettre en place des petites et moyennes entreprises, des petites et moyennes industries de transformation. Nous parions justement sur le fait que dans l’agriculture, il y a beaucoup à faire pour l’emploi des jeunes. Nous allons nous atteler à prendre les dispositions qui pourront encourager les jeunes à aller dans ce sens », a-t-il indiqué.

A l’occasion de cette cérémonie, 70 acteurs agents du développement rural ont reçu des distinctions.

A la fin de la cérémonie le président a fait un tour à la foire d’exposition où il a visité les différents produits agricoles et sylvo-pastoraux. Dans la foulée, Roch Marc Christian Kaboré et sa délégation se sont rendus à Bagré.

Les autorités ont visité le site du barrage et une ferme semencière. Au retour à l’entrée de Tenkodogo, les autorités ont fait escale où ils ont visité une ferme avicole.

Martin OUEDRAOGO

Correspondant de Burkina24 à Tenkodogo


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Moziah Bridges : le plus jeune entrepreneur du monde

Moziah Bridges n’a que 14 ans. Il continue d’aller à l’école. Mais en même temps il est le plus jeune entrepreneur des Etats-Unis, voire du monde, et ce depuis qu’il a 9 ans.

Son entreprise «Mo’s Bows» («les nœuds-papillon de Mo»), est une boutique de nœuds-papillon colorés. En 2015,  la société affichait 140 000 euros de recettes par an.

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Smartphones Android : Google renforce la sécurité des applications mobiles

Dans son second rapport annuel de sécurité pour Android, Google explique avoir renforcé ses dispositifs de sécurité et analyse chaque jour 6 milliards d’apps installées sur les terminaux mobiles Android.

L’écosystème Android a souvent été dépeint comme le parent pauvre de la sécurité. La propagation de vulnérabilités, comme Stagefright en juillet 2015, a en effet montré que l’exploitation d’une faille pouvait rapidement menacer des centaines de millions de terminaux mobiles.

Conscient du problème, Google a publié un second rapport de sécurité pour son système Android dans lequel il indique avoir renforcé la surveillance des apps mobiles en instaurant différents protocoles de sécurité.  Dans un billet de blog, Adrian Ludwig, ingénieur sécurité d’Android, a exposé quelques points clés illustrant une partie du travail effectué.

Les équipes de sécurité d’Android ont indiqué qu’elles vérifiaient l’installation de six milliards d’apps par jour à la recherche de logiciels malveillants (potentiellement des applications nuisibles dans le jargon de Google). 400 millions de terminaux mobiles sont également analysés quotidiennement. La firme californienne affirme en parallèle que moins de 0,15% des terminaux possèdent une application suspecte téléchargée depuis le Play Store.  

Davantage de correctifs mensuels…

Dans ce document de 48 pages, Adrian Ludwig ajoute que Google incitera les fabricants à livrer des correctifs de sécurité mensuels pour les appareils Android. Ces mises à jours sont déjà déployées sur les terminaux Nexus (ainsi que sur quelques autres smartphones haut de gamme) afin de répondre aux problèmes chroniques posés par les vulnérabilités critiques qui mettent régulièrement à mal la sécurité de leurs utilisateurs.

Certains  constructeurs  sont plus impliqués que d’autres  en la matière, or une plus grande participation permettrait aux utilisateurs d’obtenir les derniers correctifs sans devoir attendre une nouvelle version d’Android. Pour le responsable de la sécurité, le point reste critique, étant donné que moins de 5% des smartphones tournent sous Android 6 Marshmallow.

Synthèse de Noufou KINDO

Burkina 24


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vendredi 29 avril 2016

Kundé 2016 : Dicko Fils sacré meilleur artiste de l’année

Dicko Fils a été sacré meilleur artiste burkinabè de l’année 2016. Il a décroché le Kundé d’or  lors de la soirée de récompenses ce 29 avril 2016 à  Ouagadougou.


Denke Denke

Dicko Fils


Dicko Fils revient de loin. Victime d’un accident de la circulation le 30 mai 2015 en compagnie de celle avec qui il a chanté « Nonga », Awa Nadia, l’auteur de « Denke Denke » reviendra quelques mois plus tard sur la scène musicale avec « Wakati« . Il dira alors ceci : « Quand ton heure n’est pas arrivée, rien ne peut t’arriver ».

Dieu a donc décidé que rien ne lui arrivera afin qu’il puisse étrenner ce trophée marbré d’or  sur le plateau des Kundé, qui totalisent aujourd’hui 10 ans d’existence.

Dicko Fils a commencé sa carrière dans les années 90 en Côte d’Ivoire. Il rentrera au pays en 2005 et sortira sa première œuvre musicale, « Tounga ». « Lada kôrô » et « Farafina » suivront ensuite. Maître du n’goni, il fait des compositions pour accompagner les pièces de théâtres. L’homme a été fait Chevalier de l’ordre du mérite par le ministère burkinabè de la culture.

Dicko Fils était en lice avec  Floby et Imilo Lechanceux.

A noter que lors de cette édition du Kundé, un Kundé d’hommage a été décerné à Papa Wemba, le « Roi de la Rumba »,  décédé le 24 avril 2016 à Abidjan. Un hommage particulier lui a été rendu tout au long de la soirée. D’abord à travers une minute d’applaudissements demandée par le commissariat des  Kundé et ensuite, une minute de silence demandée par Koffi Olomidé.

Un Kundé d’hommage a également été décerné à Victor Démé, artiste musicien burkinabè décédé en septembre  2015.

Des Kundé d’honneur ont enfin été décernés à la Camerounaise Marthe Sambo et à Koffi Olomidé présents lors de la soirée.

Burkina24


Le Palmarès


Kundé d’Or

Dicko Fils


PRIX PRINCIPAUX

Kundé du public

Floby

Kundé du meilleur artiste traditionnel

Zougnazagmda

Kundé du meilleur artiste de musique religieuse moderne

Rose Battiono

Kundé de la meilleure chanson moderne d’inspiration traditionnelle

Wakati (Dicko Fils)

Kundé de l’artiste le plus joué en discothèque

Floby

Kundé du meilleur clip vidéo

Kami maam (Frère Malkom)

Kundé du meilleur featuring de l’année

Anani na (Dicko Fils et Floby)

Kundé de la révélation

Malika la Slameuse

Kundé du meilleur espoir

David le Combattant

Kundé du meilleur artiste féminin

Wendy

PRIX SPECIAUX

Kundé du meilleur artiste de l’Afrique de l’Ouest

Josey (Côte d’Ivoire)

Kundé du meilleur artiste de l’Afrique centrale

Franko (Cameroun)

Kundé du meilleur featuring de l’intégration

Don Sharp  et King Mensah (Voici l’Afrique)

Kundé du meilleur artiste étranger vivant au Burkina Faso

MTY (Côte d’ivoire)

Kundé du meilleur artiste burkinabè de la Diaspora

Béranger Ouédraogo

 


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USA: Le Ministre Alpha BARRY a échangé avec la communauté burkinabè de Washington,D.C. le 25 avril 2016

Membre de la délégation du Burkina Faso conduite par le Premier Ministre Paul Kaba THIEBA  au siège des Nations Unies à New York pour la signature,  le 22 avril 2016 de l’Accord de Paris sur les changements climatiques, la COP 21, le Ministre burkinabè des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur, Monsieur Alpha BARRY, a saisi l’occasion pour tenir plusieurs  rencontres d’échanges avec des membres de la communauté  burkinabè vivant dans certains Etats américains.

La première rencontre avec la communauté burkinabè a été organisée le samedi 23 avril 2016 à New York, sous la présidence du Premier  Ministre, Monsieur Paul Kaba THIEBA,   en présence du Ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des burkinabè de l’extérieur. Il s’est ensuite rendu, le dimanche 24 avril 2016,  à  Houston au Texas et le lundi 25 avril à Washington, D.C, la capitale fédérale des Etats Unis d’Amérique où ont été organisées les seconde et troisième rencontres  sous sa présidence.

 Au cours de  la réunion de Washington, D.C,  le Ministre  Alpha BARRY a adressé, aux participants et à travers eux, tous les burkinabè vivant dans la zone, les remerciements sincères du Gouvernement et sa reconnaissance pour tout ce que chacun a fait  ces trois dernières années pour aider à l’avènement de la démocratie dans leur pays dont le couronnement a été l’organisation des  élections libres, crédibles et transparentes de novembre 2016 avec  la mise en place du gouvernement.

 Il leur a rassuré, qu’en dépit de l’attaque terroriste de janvier 2016 qui a négativement impactée l’élan du début du gouvernement mis en place en janvier 2016, celui-ci s’est parfaitement réorganisé et s’attèle à la mise en ouvre du programme de société du Président Rock Marc Christian Kabore. A tous , il a demandé d’être encore plus  fiers de leur pays et d’affirmer dans leur milieu de vie et de travail,  que la menace sécuritaire est contenue. En conséquence, le Burkina Faso est un pays fréquentable. Le pays s’est résolument lancé sur des chantiers de développement et cherche des investisseurs.

Le Ministre a saisi l’occasion pour lancer un appel à tous les membres de la communauté  burkinabè afin qu’elle se mobilise d’avantage pour prendre sa place dans le développement économique, social et politique en cours dans leur  pays. D’autant plus que, conformément aux décisions prises par  les nouvelles autorités du pays,  le ministère des affaires étrangères contient dorénavant l’entité « burkinabé de l’extérieur ». Il a expliqué que ses services sont en pleine réflexion pour une parfaite prise en compte  des missions qui se rattachent à cette entité.

Dans les échanges, les intervenants ont adressé  leurs sincères remerciements au Ministre Alpha BARRY pour l’honneur qui leur est fait et la justesse  de son initiative. Leurs  interrogations et suggestions ont porté sur des aspects comme les consultations électorales et l’effectivité de la participation des burkinabè de l’extérieur à la toute prochaine consultation.  Sujet sur lequel, le Ministre a indiqué que la réflexion est en cours.  Ils ont aussi demandé au Ministre, à quand la nomination d’un Ambassadeur du Burkina à Washington, D.C.  Après avoir donné les raisons qui ont conduit à cette situation d’ensemble et qui ne concerne pas que  Washington, D.C, le Ministre a affirmé que cela se fera incessamment. La question du fonctionnement du Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger (CSBE) et ses ramifications dans les différents pays notamment à Washington, D.C a été posée. Le Ministre a précisé qu’avec la nouvelle dénomination du ministère, une commission est en charge de ce dossier. En conséquence, il a demandé aux uns et aux autres d’attendre les résultats des travaux  de cette commission pour une suite utile à donner.

Les participants ont aussi soulevé des préoccupations comme la durée de validité (d’un an renouvelable) du visa américains accordé aux  ressortissants burkinabè et qui cause  des préjudices notamment aux étudiants. Le prix de (140 dollars US) du visa burkinabè a  aussi été souligné de même que les délais de délivrance ou de renouvellement des passeports burkinabè. Concernant ces éléments de préoccupation, le Ministre a expliqué qu’il engagera  des concertations avec les ministres compétents. Pour la durée de validité du visa étudiant  , le Ministre a informé qu’il en discutera avec les autorités compétentes du département d’Etat américain.

Ils ont aussi cherché à comprendre la position du gouvernement sur les kogl-wéogo. Sujet sur lequel le Ministre BARRY a précisé que pour le gouvernement, le respect par tout citoyen des  lois et règlements notamment en matière  des droits de l’homme au Burkina Faso était  intangible .

Sur le registre de la vie sociale nationale, les membres de la communauté se sont iniquités de l’incivisme grandissant et des revendications corporatistes en cours au Burkina Faso. Ils ont aussi émis des critiques sur la communication gouvernementale, qui de leur point de vue, manque souvent d’anticipation. Sur ce point, le Ministre BARRY a souligné qu’à tous les niveaux,  les habitudes devaient changer en matière de communication,  vue les capacités réelles   des réseaux sociaux dans l’information, en temps réel, de l’opinion publique voire, la manipuler.

La question du retour  au Burkina Faso de l’ancien Premier ministre, Yacouba Isaac  ZIDA a été posée au Ministre des Affaires étrangères , de la coopération des Burkinabè de l’extérieur. Tout en rappelant qu’à sa connaissance aucune charge judiciaire ne pesait sur ce dernier, il a tout de même laissé entendre que Monsieur ZIDA, répond du Ministre en charge de la défense que de lui. Même s’il se trouve actuellement à l’extérieur du Burkina. Donc, ce dossier, de sa compréhension, ne s’inscrit pas dans son champ de compétence.

Enfin, le séjour du Ministre Alpha BARRY s’est poursuivi le mardi 26 avril 2016 à Washington par une audience au Département d’Etat  américain et des entretiens avec le personnel de la mission diplomatique du Burkina dans la capitale fédérale des Etats Unis d’Amérique. Il a aussi accordé des audiences à des partenaires intéressés au développement du Burkina Faso.

Pierre WAONGO

Attaché de presse

Ambassade du Burkina Faso/Washington. D.C


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Traitement de l’information en période électorale : Des journalistes radio de quatre pays sahéliens outillés

La Fondation Hirondelle, une ONG suisse, a organisé du 25 au 29 avril 2016 à Ouagadougou, un atelier régional d’échanges d’expériences et d’acquisition de compétences au profit de 12 journalistes radio, issus du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Tchad.

Les échanges ont essentiellement porté sur les obstacles et les succès rencontrés lors des élections tenues dans ces quatre pays.

Durant les cinq jours de formation, les journalistes de ‘’la presse parlée’’ ont été outillés, afin de pouvoir « produire et diffuser des informations impartiales, neutres et équilibrées » pour les scrutins à venir ; et  ce, à travers des expériences croisées, mais aussi des communications assurées par Yves Laplume, journaliste et expert-formateur de la Fondation Hirondelle.

Selon ce dernier, si cette formation a concerné spécifiquement la radio, c’est parce qu’elle joue un rôle très important pendant les élections et elle représente  « le média le plus adapté pour le plus grand nombre de personnes dans ces pays », a-t-il dit.

Pour Nara Hantoloum de la radio privée ‘’Fm liberté’’ de N’Djamena au Tchad, l’atelier a été riche en expériences et en partage de connaissances.  « Les cinq jours passés ici, nous ont permis de comprendre les réalités et de savoir qu’il faut faire par exemple une planification en amont, qui vous permettra de faire un travail assez scientifique lors des élections », a-t-il confié.

Abondant également dans le même sens, Boubacar Cissé, journaliste malien, a traduit sa satisfaction de la teneur des échanges lors des cinq jours de formation.

Pour lui, les journalistes radio des ‘’pays du G5/Sahel’’ qu’ils sont, ont la tâche difficile surtout pendant les périodes électorales. Mais à la faveur de cette formation, « nous sommes désormais mieux préparés pour affronter les élections », a-t-il fait savoir.

Mamady Zango

Burkina24


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Distribution alternée (Rationnement) dans la ville de Ouagadougou

Suite à des impératifs techniques, la desserte en eau potable de la ville de Ouagadougou connait depuis une semaine de graves perturbations occasionnant des baisses de pression voire des coupures.

Afin de satisfaire au mieux les besoins en eau de la population de la ville, l’ONEA informe son amiable clientèle qu’il procèdera désormais à une distribution alternée (rationnement) dans les zones de Somgande, Kossodo, Tanghin, Toudeweogin, Signoghin, Koloh Naaba, Ouidin, Larle, Hamdalaye, Nossin, Gounghin Nord, Bangpoore, Kamboinsin, Pabre, Yagma, Markoussi, Tampouy, Kilwin, Toessin, industrielle de Gounghin, Rimkieta Bissighin et Bassinko Jusqu’à nouvelle ordre.

Par ailleurs, pour les mêmes difficultés d’ordre technique, les abonnés du centre-ville, Koulouba, ZACA, Saint Léon, Paspanga, Dapoya, Zangoetin, Cite an II, Kamsoinghin, Bilbalgho, Gounghin sud et Cissin connaitront désormais des baisses de pressions voire des coupures.

L’ONEA invites les populations de toutes les zones concernées à faires des provisions pendant les périodes de disponibilité de l’eau

LONEA s’excuse des désagréments qu’entrainera cette situation

L’ONEA à votre service

 


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Salaou Chaibou à propos du système LMD: « Nous vieillissons en étant sur le banc »

La Confédération estudiantine et scolaire de l’Afrique (CESA) a décidé de parler d’« une seule et unique voix » parce que les étudiants des différentes universités de la sous-région font face aux mêmes difficultés. Difficultés qui surviennent depuis l’avènement du système Licence-Master-Doctorat (LMD). Venus du Niger, du Bénin, du Togo, de la Côte d’ivoire, les secrétaires généraux des structures estudiantines ont animé une conférence de presse ce vendredi 29 avril 2016 pour dénoncer la « mauvaise » interprétation du LMD et qui empêche la mobilité des étudiants.

« La solution est dans les mains de nos gouvernants »

« On nous avait dit que dans le système LMD, on n’échoue pas. Chaque année, on monte, oubliant qu’on doit capitaliser les crédits. Et quand les camarades arrivent en troisième année, ils ont des lacunes  derrière », déplore Salaou Chaibou, secrétaire général de l’Union des étudiants nigériens de l’université du Niger (UENUN).

Ces propos traduisent le désarroi auquel font face les étudiants depuis l’application du système LMD dans certaines universités africaines. Selon les conférenciers, les difficultés rencontrées par les universitaires sont bien connues des dirigeants, car disent-ils, gouverner, c’est prévoir. « Nos autorités ont la solution. C’est une question de volonté », déclare Salaou Chaibou.

Un point de vue que partage Kondo Komlavi, président du Mouvement pour l’épanouissement de l’Etudiant togolais (MEET). « La solution est dans les mains de nos gouvernants », dit-il. Tout comme Salaou Chaibou du Niger, Kondo Komlavi pense que tout n’est qu’un manque de volonté de la part de l’exécutif. « Et comme ils oublient, nous avons l’impérieux devoir de leur rappeler cela », lance-t-il à l’endroit de ses camardes.

Salaou Chaibou, secrétaire général de l'UENUN

Salaou Chaibou:  « Nous vieillissons en étant sur le banc »

La charrue avant les bœufs

Le président de l’UENUN dit avoir constaté que dans certaines universités de l’Afrique ont fait « ce que on appelle mettre la charrue avant les bœufs », faisant passer les étudiants qui étaient les premiers à s’inscrire dans cette réforme au rang de « simples  cobayes ».

Ainsi, dit-il, « il aura fallu des années plus tard pour qu’on  se rende compte, que véritablement la réforme qui a été prêchée comme étant une réforme salvatrice était véritablement un calvaire, un monstre entretenu de l’autre côté ».

« Nous vieillissons en étant sur le banc »

Pour que ne soit « bâclé » l’avenir de toute une génération, et prenant l’exemple de l’université de Ouagadougou, où, dit-il,  « on ne sait pas dans quelle année académique on se trouve », toute chose qui pose selon lui un « véritable » problème, Bruno Yaméogo, secrétaire générale de la Fédération de estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (FESCIBF), préconise que tous s’unissent pour offrir aux étudiants de meilleures conditions d’études.

Les conférenciers estiment que le 21ème siècle a ses exigences scientifiques. Ces exigences recommandent que les « énormes » investissements que requiert le système LMD soient déployés. « Nous vieillissons en étant sur le banc sans pour autant être certainement utiles à notre continent », s’indigne Salaou Chaibou face aux défis de sa génération.

Oui KOETA

Burkina24


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Levée de mandats d’arrêt contre Blaise Compaoré et les putschistes : « Eux-mêmes ne rêvent pas à ça » (Roch Kaboré)

Le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a réagi  à la question des mandats d’arrêt annulés dans le cadre du putsch du 16 septembre 2015. Précisant qu’il respecte le principe de la séparation des pouvoirs, le Chef de l’Etat a cependant assuré qu’il ne sera pas question de lever ces mandats.

En marge de l’ouverture de Journée nationale du paysan qui se tient actuellement à Tenkodogo dans la province du  Boulgou, Roch Marc Christian Kaboré a été interrogé sur l’annulation de plusieurs mandats d’arrêt  lancés dans le cadre du putsch du 16 septembre 2015, notamment contre Guillaume Soro.

Le Chef de l’Etat a d’abord précisé, qu’en vertu du respect du principe de la séparation des pouvoirs, il ne pouvait commenter une décision de justice. Cependant, il a assuré qu’il n’était pas question de lever les mandats d’arrêt lancés.

« (…) Ce que je peux dire, c’est que même dans leurs rêves les plus fous, ni Blaise Compaoré, ni ceux qui ont fait le coup d’Etat ne pensent que nous allons lever les mandats d’arrêt pour donner une suite à l’impunité et à la déstabilisation dans notre pays.  Ça, vous pouvez en être sûrs.  Je crois qu’eux-mêmes ne rêvent pas à  ça », a déclaré le Président du Faso.

Concernant le mandat d’arrêt lancé contre Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Roch Marc Christian Kaboré avait dit vouloir privilégier la voie diplomatique. Cependant, le Chef de l’Etat a tenu à laisser entendre que le pouvoir exécutif est étranger à  la décision de la Cour de cassation d’annuler les mandats.

Il rappelle à ce propos qu’une mesure a été prise pour renforcer la séparation des pouvoirs, notamment l’impossibilité désormais pour le Président du Faso et le ministre de la justice de siéger au Conseil supérieur de la magistrature.

Néanmoins, Roch Marc Christian Kaboré dit avoir foi en la Justice et croit que ses acteurs garderont à l’esprit la volonté populaire. Voici ce qu’il a déclaré :

« J’ai foi en la justice parce qu’ils savent très-bien que ce qui a amené Blaise Compaoré à quitter le pays et à se naturaliser ivoirien reste les problèmes pour lesquels il doit venir  répondre au Burkina Faso et que pour cela, il n’a pas le choix. C’est la cause même de l’insurrection populaire. Je pense qu’il n’y a pas de quoi avoir peur, les choses vont rentrer dans l’ordre ».

A noter en rappel que la décision a été rendue par la Cour de cassation en son audience du 28 avril 2016. Plusieurs mandats ont été annulés pour vice de forme. Le Procureur général près la Cour  Armand Ouédraogo avait cependant précisé que ces mandats n’étaient pas levés et qu’ils pouvaient être reformulés.

Abdou ZOURE avec Martin OUEDRAOGO (Correspondant de Burkina24 à Tenkodogo)

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Bobo-Dioulasso : Saisie de 6 millions de F CFA de produits périmés et prohibés

Les agents du volet contrôle économique de la répression des fraudes de la Direction régionale du Ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat des Hauts-Bassins (MICA), a présenté à la presse des marchandises et produits périmés et prohibés, ce vendredi 29 avril 2016 à Bobo-Dioulasso.

Les produits saisis chez des opérateurs économiques de la ville sont constitués de boissons énergisantes de marque « Jack Wrestler », de riz, de beurre alimentaire, de boites de sardines, du lait tous périmés et d’autres produits prohibés tels que des pétards, des piles, des pneus, des fils de laine et des médicaments.

La laine n'a pas échappé au contrôle

La laine n’a pas échappé à la saisie

Pour Amadou Zongo, chef de service contrôle économique de la répression des fraudes, les produits saisis ont un coût estimé à 6 millions de F CFA. Il a ajouté qu’ils proviennent de la Chine et de la Turquie. « Nous faisons des saisies auprès des détaillants, et ce sont des gens qui partent acheter auprès des grossistes et demi-grossistes. Donc ils ne peuvent pas nous dire la provenance. Mais la plupart des produits viennent de la Chine, la Turquie », explique-t-il.

Ces cartons de boites de conserves font partie des produits saisis

Ces cartons de boites de conserves font partie des produits saisis

L’opération de saisie de ces produits se situe dans le cadre d’une politique  sectorielle adoptée par le MICA. Pour Abdoul Kadri Koura, chef de service commerce,  assurant l’intérim du Directeur régional du commerce, c’est suite à cela que le volet contrôle effectue des contrôles réguliers depuis 2011.

Une vue des pneus saisis

Une vue des pneus saisis

« Ces produits ont été saisis en ville aux environs du stade Omnisport Sangoulé Lamizana de Bobo-Dioulasso, dans le magasin d’un opérateur de la place. C’est au total, 450 paquets de produits dont la date de la péremption est déjà écoulée », a révélé Abdoul Koura.

Il a avancé que lorsque ces produits sont saisis, il est demandé à ce que l’opérateur mis en cause vienne s’expliquer. « C’est au cours de ces échanges que nos services pourront justement déterminer quelle est l’étendue de l’infraction », a-t-il précisé.

Pour les agents du volet contrôle, il y aura d’autres descentes sur le terrain pour continuer le travail de contrôle afin de minimiser ce fléau. Quant aux produits saisis, le chef de service commerce a assuré qu’ils seront détruits.

Sidiki TRAORE

Correspondant Burkina 24 à Bobo-Dioulasso


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Ministère de la fonction publique: le SYNAPAGER à nouveau en sit-in

Le Syndicat national des personnels d’administration et gestion de l’éducation et de la recherche (SYNAPAGER), ce 29 avril 2016,  était en sit-in devant le ministère de la fonction publique du travail et de la sécurité sociale.

 « Nous sommes là ce matin pour nous faire entendre encore, dire que nous avons été entendus mais que nous n’avons pas été répondus », a déclaré le secrétaire général du SYNAPAGER Windyam Zongo. Ce nouvel arrêt de travail est une réponse à la non-application du communiqué rectificatif publié le mercredi 27 avril 2016.

Suite à la dernière manifestation de ce syndicat, « une instruction a été donnée au ministre de la fonction publique de prendre langue avec nous pour qu’on puisse résoudre le problème que nous avons posé. Mais jusqu’à aujourd’hui nous n’avons pas été rencontrés par qui que ce soit. Au contraire, il a préféré nous répondre par voie de presse »,  a martelé Windyam Zongo.

Au dire du secrétaire général du syndicat, « un communiqué rectificatif a été pris pour corriger l’injustice qui prévalait au  niveau de l’administration générale. Et chez nous, on dit que nous ne sommes pas nombreux et que ceux qui sont en face sont plus nombreux que nous ». En attendant, le syndicat dit rester mobilisé jusqu’à la satisfaction de ses revendications.

Ignace Ismael Nabolé et Mariam Ouédraogo (stagiaire) 

Burkina 24


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jeudi 28 avril 2016

Mangorotou : Il se suicide à 11 ans pour 2 750 F CFA

Dans la commune rurale de Bandoungou, précisément à Mangorotou, village situé à 70 kilomètre de Bobo-Dioulasso au Burkina,  un élève de CE2 du nom de Soumaïla Barro s’est donné la mort en buvant du poison. La raison ? C’est par désespoir de voir que ses parents n’arrivent pas à régler la somme de 2 750 F CFA,  représentant la cotisation de l’Association des parents d’élèves (APE).

Mangorotou, une bourgade située à plus d’une soixantaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso. Dans cet après-midi du 28 avril 2016, errant dans son verger, Karim Barro, le père de Soumaïla Barro, est toujours sous le choc.  « Il me disait avoir honte du non règlement de sa cotisation. Il a aussi dit que c’était un élève et lui seulement qui n’étaient pas à jour ». Il raconte ainsi les derniers sentiments de son défunt fils. Il était âgé de 11 ans.

Le père de Soumaïla dans son verger laisse tout à Dieu

Le père de Soumaïla dans son verger laisse tout à Dieu

Le père se rappelle ensuite les moments qui ont précédé ces confidences.  Son fils est venu le voir pour le règlement de sa cotisation APE.

Celle-ci s’élevait à 2 750 F CFA. Mais la famille traversait une situation difficile. Le père confie alors avoir demandé à son fils de patienter, le temps de pouvoir vendre les mangues de son verger.

Ils passèrent la journée du 17 avril ensemble. « Je lui avais demandé de venir au champ avec moi, car des acheteurs m’avaient promis de passer pour acheter des mangues et après j’allais régler l’APE », se remémore le géniteur.

Après une longue attente nimbée d’espérance, Soumaïla Barro finit par retourner à la maison laissant au verger son père. Ce dernier espérait  toujours la venue des acheteurs qui allaient les délivrer,  mais tardaient à se montrer.

Karim Barro ne savait pas que c’était la dernière fois qu’il voyait son fils vivant et bien portant. «C’est après quelque temps que sa grande sœur est venue me dire que Soumaïla est décédé, donc je me suis précipité pour rentrer à la maison et c’était trop tard », raconte le malheureux père, la voix cassée.

Arrivé chez ses parents, en effet, le garçon de 11 ans s’est dirigé dans la maison familiale. «Son petit-frère l’a suivi, continue le père.

C’est après que le petit-frère est sorti pour informer la maman qu’il a bu quelque chose (du poison, ndlr) et Soumaïla a nié ». Mais la suite des évènements a donné raison à son frère cadet. Malheureusement.

L’élève de CE2 a été amené au CSPS du village, puis au CMA de Dandé. De là, il est évacué au CHUSS de Bobo où il a rendu l’âme le lundi 18 avril 2016.

Soumaïla Barro a donc perdu la vie à cause de 2 750 F CFA. Mais que s’est-il passé au niveau de l’école pour que l’élève en arrive à cette extrémité ?

Le Président l’APE, Issiaka Koanda, rencontré, explique que les frais de cotisation annuelle de l’Association sont fixés à 2 750 F CFA par an. Pour ce faire, des rencontres sont organisées avec les parents d’élèves pour faire le bilan des travaux. Il précise ensuite  que c’est après une de ces rencontres que des solutions ont été proposées aux parents pour se mettre à jour.

Plus de 150 élèves non à jour

Village situé à plus de 60 kilomètres de Bobo-Dioulasso

Village situé à plus de 60 kilomètres de Bobo-Dioulasso

Ainsi, les élèves qui n’étaient pas jour ont été conseillés d’aller informer leurs parents à la date du lundi 11 avril 2016 et le mardi certains parents ont commencé à se mettre à jour. « Soumaïla Barro n’était pas le seul élève, dit-il. Ils étaient au total 156 élèves dont les cotisations n’étaient pas à jour. Sa grande sœur (de Soumaïla, ndlr), qui est à l’école, a payé 1000 F CFA par le biais de sa maman ».

Issiaka Koanda a ajouté avoir appris la nouvelle de la maladie de l’enfant le 19 avril et s’est rendu au CSPS. Là, il apprendra que Soumaïla Barro a été transféré à Dandé puis à Bobo.

Le directeur de l’école où se rendait le défunt écolier n’était pas joignable pour raison de santé.

Pour le reste, les parents de Soumaïla Barro s’en remettent à Dieu. C’est le cas de son oncle, le chef du village de Mangorotou, Lassina Barro. « La famille ne peut qu’accepter ce que Dieu a décidé, sinon l’élève n’a jamais eu ce caractère ».

« Ce qui est arrivé est douloureux, mais tout cela reste à Dieu », soupire pour sa part, le père de Soumaïla Barro.

Sidiki TRAORE

Correspondant Burkina 24 à Bobo-Dioulasso


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Délestage répété du courant électrique : L’engagement de Jean-Claude Houssou à en finir avant 2017

Le ministre de l’énergie et de l’eau, Jean-CaludeHoussou a été reçu sur la chaine de télévision de l’Ortb hier, jeudi 28 avril 2016 pour expliquer les causes de la coupure continue du courant électrique ces derniers temps. Engagé à  mettre fin à cela à court et à long terme, il a expliqué que ces causes sont d’ordre conjoncturel et structurel.

Deux principales causes expliquent la coupure intempestive de courant électrique au Bénin, selon le ministre Jean-Claude Houssou. Reçu sur l’Ortb hier, il explique que les causes sont conjoncturelles et structurelles. Pour la première, le Bénin dépend à plus de 90% de l’extérieur en matière de la fourniture énergétique. La seconde concerne les moyens à gaz internes du Bénin à s’auto-fournir l’énergie ; mais lesquels moyens sont endommagés. D’autres pans, à en croire le ministre de l’énergie, qui justifient cette situation, sont entre autres la période de chaleur  qu’on traverse actuellement entrainant la sécheresse des Centrales hydrauliques et les groupes électrogènes louésà coûts faramineux mais qui nécessitent une source électrique extérieur pour fonctionner. En effet, parlant des dispositions immédiates pour juguler cette crise, Jean-Claude a depuis, demandé un audit sur l’approvisionnement et lancé une recherche de fournisseurs. Conscient que c’est un effort qui sera conjugué ensemble pour finir définitivement et doté le Bénin avec ses propres en matière de fourniture électrique, le ministre propose dans l’immédiat  de contacter les fournisseurs des groupes loués afin de les mettre ne marche, réhabiliter les propres groupes du Bénin en rentrant en contact les expérimentés, et tout  ceci dès la semaine prochaine. En outre, il enclenche d’autres actions qui consistent à consulter les fournisseurs traditionnels pour voir les possibilités de cautionner les alimentations. Par ailleurs les moyens à long terme, explique-t-il, permettront de doter le Bénin définitivement de sa propre source électrique. Pour ce faire, le ministre confie : « On fêtera les fêtes de fin d’année avec le courant ». Il rassure tout le peuple béninois qu’il ne sera pas déçu.

Joseph-Martin Hounkpè


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Conseil des ministres : Patrice Talon balaie les institutions budgétivores de Yayi

Plusieurs décisions ont sanctionné le conseil des ministres présidé hier jeudi 28 avril 2016 par le Chef de l’Etat Patrice Talon. Au nombre de ces décisions figurent le balayage systématique des institutions budgétivores créées par l’ex-Président Thomas Boni Yayi. En effet, les décrets portant abrogation des décrets liés à la création et au fonctionnement du Haut Commissariat à la Solidarité Nationale, du Haut Commissariat à la Gouvernance Concertée, du Conseil Présidentiel des Investissements, (CPI), du Bureau Général de l’Auditeur, (BAG), de la  Cellule de contrôle de l’exécution des projets de développement…ont été pris. Un décret mettant fin aux fonctions de tous les chargés de missions des ministres a été aussi pris. Moïse Mensah, Gatien Houngbédji…qui jouissaient d’une retraite dorée avec plusieurs attributs de l’Etat iront donc se reposer. Qu’en sera-t-il de tous ceux qui travaillaient sous leur coupole ? La question reste entière, surtout pour ceux d’entre eux qui n’ont pas le statut d’agent permanent de l’Etat.  Sur tout un autre plan, le Président patrice Talon n’a pas fait dans la dentelle. Il a rétabli l’accord-cadre qui liait l’Association interprofessionnelle du Coton (AIC) à l’Etat béninois. Cet accord avait été jeté à la poubelle par le Président Boni Yayi au temps fort de la crise qui l’opposait à Patrice Talon.

Affissou Anonrin


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Installation du suppléant de Yempabou à Assemblée nationale : Le dossier piétine en commission des lois

L’installe de Maurice Chabi Katotcha suppléant de Yempabou à l’Assemblée nationale suite à la décision d’invalidation du titulaire traîne mais elle suit une procédure rigoureuse. Le président Adrien Houngbédji a mis en branle la procédure d’exécution de la décision de la Cour. Mais les mouvements intervenus à la commission des lois qui est sans président déteignent  sur l’étude diligente de la décision.

Monsieur Maurice Chabi Katotcha n’est pas encore installé en lieu et place de son titulaire le député Yempabou à l’Assemblée nationale. Il s’impatience mais le dossier suit son court. En effet, Suite à une avalanche recours pour violation de l’article 375 du code électoral par le député Yempabou B. Jacques pour cumul de mandat de conseiller communal avec son mandat de député, la Cour constitutionnelle a invalidé le siège du député Jacques Yempabou. Par la même décision les sages de la Cour enjoint à l’Assemblée nationale de mettre en exécution cette décision. «La Cour invite le bureau de l’Assemblée nationale à l’application des dispositions du code électoral», précise l’article 2 de la décision.

A la faveur de la dernière rentrée parlementaire tous les suppléants sont installés sauf Monsieur Maurice Chabi Katotcha suppléant de Jacques Yempabou. Ce qui a surpris plus d’uns.  D’autres se sont empressés pour tirer une conclusion hâtive et tentent de tenir le président de l’Assemblée nationale comme responsable.  Au fonds, à y voir de près, le président Adrien Houngbédji a joué sa partition. En remontant le dossier, nous avons constaté que le président de l’Assemblée nationale n’a pas perdu du temps pour enclencher la procédure. Conformément à l’article 48.2 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui stipule que «aucune affaire ne peut être soumise aux délibérations de l’Assemblée nationale sans avoir, au préalable fait l’objet d’un rapport écrit (ou verbal en cas de discussion immédiate) de la commission compétente au fond» a mise en œuvre la procédure. Ainsi, la décision Dcc 15-249 de la Cour constitutionnelle portant invalidation du siège du député Yempabou a été communiquée en plénière aux députés et affectée à la commission compétente, la commission des lois et des droits de l’homme pour examen et présentation d’un rapport qui sera débattu en plénière. Aux dernières nouvelles, on apprend que la commission s’est penchée sur le dossier le jeudi 14 avril 2016 au palais des gouverneurs à Porto-Novo. Les mêmes sources proches de cette commission précisent que les discussions se poursuivent en vue de la production d’un rapport qui comportera l’avis de la commission sur le dossier. A cette étape de la procédure, le président de l’Assemblée nationale très respectueux des textes, ne peut s’ingérer dans les discussions. Cependant le président Houngbédji  veille au respect du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Le suppléant de Jacques Yempabou doit encore se patienter jusqu’à l’élection du nouveau président et vice-président de la commission des lois à l’Assemblée nationale. Monsieur Maurice Chabi Katotcha doit encore attendre le temps qu’il faut avant de prétendre porter son titre et attributs de l’honorable député. Ce n’est qu’une affaire de procédure et relance des organes de l’Assemblée nationale après la formation du gouvernement du nouveau régime.

Tobi Ahlonsou


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Crise à la Fbf : Vers un congrès électif forcé ?

Depuis mercredi dernier, la crise à la Fédération béninoise de football (Fbf) connait une nouvelle escalade. Une correspondance de la Fifa tente de forcer la main aux acteurs.

S’achemine-t-on vers un congrès électif forcé ? La question mérite d’être posée si on s’en tient à la dernière correspondance de la Fédération internationale de football association (Fifa). Mercredi dernier, les Béninois on été informés de ce que l’instance internationale du football mondial aurait envoyé au président du Comite de normalisation du football béninois (Conor) une correspondance au sujet du Congrès électif de la Fbf. Selon le contenu, la Fifa instruirait Me Rafiou Paraïso à organiser le congrès électif le 04 mai prochain en tenant compte de la seule liste que le Conor avait validée il y a quelques semaines. Donc en faisant fi de l’organisation des Assises du football béninois pourtant considérées par tous les acteurs de la crise comme une condition sine qua non. Autrement dit, il faut tout faire pour mettre en place un comité exécutif de la Fbf même si la famille n’est pas réconciliée. Mieux, c’est à croire que la Fifa – même s’il faut vérifier l’authenticité de la correspondance – veut imposer aux Béninois Moucharafou Anjorin. Puisqu’il est le seul candidat en lice jusqu’à ce jour.

En tout cas, la balle est dans le camp des acteurs du football béninois qui affichent un mutisme suspect, voire coupable.

Il en est de même du ministre des sports qui doit prendre ses responsabilités au nom de l’Etat béninois. La menace de suspension du Bénin brandie par la Fifa ne doit pas l’effrayer. Son prédécesseur en avait fait un prétexte pour semer le bordel. Plus d’une année après, nous ne sommes pas sortis de l’auberge. Alors…

Pascal Hounkpatin


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Dossier paiement des prestataires des championnats d’Afrique d’athlétisme 2012 : Chantage à la Drfm du ministère des sports (Le ministre Homéky interpellé)

En juillet prochain, il fera quatre ans que le Bénin a abrité les 18ès championnats d’Afrique d’athlétisme au stade Charles de Gaulle à Porto-Novo. Jusqu’ici, l’Etat béninois par l’intermédiaire du ministère des sports n’a pas fini d’éponger ses dettes vis-à-vis des prestataires de services. Mais maintenant que les choses semblent bouger dans le bon sens, c’est un agent de la Direction des ressources financières et du matériel du ministère des sports qui joue les siens.

L’assistant du régisseur des 18ès championnats d’Afrique d’athlétisme organisés au stade Charles de Gaulle à Porto-Novo en juin-juillet 2012 fait du chantage à la Société Etongnon et Frères Sarl. Dans ce dossier, l’Etat béninois reste devoir à cette société la somme de Six millions sept cent quatre-vingt-seize mille huit cents (6.796.800) francs Cfa représentant le montant des frais d’hébergement et de restauration des délégations étrangères dans le cadre de cette compétition africaine. Un prestataire qui a entendu l’appel d’aide du Chef de l’Etat à l’époque et qui a fait l’effort citoyen en offrant ses services, comme d’autres, en dessous des prix habituels. Il a aussi accepté, à contrecœur sans doute, un abattement de près de 60% sur le reliquat des avances à lui payer. Malgré cet effort, la société Etongnon et Frères Sarl n’a toujours pas été payée. Fatiguée d’attendre, elle a sommé, par exploit d’huissier, le ministère en charge des sports et l’Agent judiciaire du Trésor (Ajt), à lui payer la somme citée plus haut. Et visiblement, le combat de la société Etongnon et Frères Sarl semble porter ses fruits. Puisque finalement, il lui a été notifié que le chèque était prêt. Les cosignataires du chèque lui ont indiqué qu’il se trouve au niveau de l’assistant du régisseur desdits championnats, au niveau de la Direction des ressources financières et du matériel du ministère des sports. C’est alors qu’un représentant de la société Etongnon et Frères Sarl s’est porté vers ce dernier. Seulement, la joie de toucher enfin ce chèque s’est transformée en un grand étonnement et une colère face au comportement et à l’exigence de l’assistant du régisseur. D’abord, l’assistant a tenté de faire croire que le chèque n’était pas prêt. Mais, s’étant finalement rendu compte que l’envoyé de la société en savait plus, l’assistant du régisseur a confirmé détenir ce chèque mais dit qu’il ne peut le remettre sans une contre-partie. Une telle attitude est sans doute contraire à la rupture et au «Nouveau Départ» que prône le nouveau régime sous la houlette du président Patrice Talon. Cela risque d’entacher aussi l’autorité du ministre des sports, Oswald Homéky, qu’on sait très proche du Chef de l’Etat. Alors, laissera-t-il piétiner les principes de la rupture à partir de son ministère !

Junior Fatongninougbo


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Pour sortir le Bénin de l’impasse : Patrice Talon propose un plan d’urgence

Le Bénin ne se porte pas bien. Il est malade de ses fils. Patrice Talon, le nouvel homme fort du Palais de la Marina n’a pas eu froid aux yeux pour le dire. Devant François Hollande mardi 26 avril dernier, il a été on ne peut plus clair : « Le Bénin est comme un désert de compétences ». Pour inverser cette tendance, il faut une thérapie de choc, un plan d’urgence. Ceci, dans divers domaines. C’est en tout cas la conclusion à laquelle le Président Talon a abouti.

Les grandes lignes de ce plan d’urgence ont été présentées au Président Français François Hollande dont le concours a été sollicité par le Président Patrice Talon. Energie, formation des cadres, réformes de l’administration publique sont en effet les grands leviers sur lesquels Patrice Talon entend agir pour relancer le Bénin sur le chemin du développement, de la prospérité. Pour Patrice Talon, l’énergie, base de tout développement constitue la préoccupation majeure de l’heure, une urgence à laquelle il convient que le gouvernement trouve des solutions dans les tout prochains mois sinon dans les toutes prochaines semaines. La question de l’énergie, a-t-il dit à François Hollande était un point de son engagement de campagne. Cela a d’ailleurs figuré en bonne place dans son discours d’investiture. Pour le successeur de Boni Yayi au Palais de la Marina, aucune démarche, aucun sacrifice ne sera de trop pour résoudre ce problème rapidement.

Réformer  l’administration publique

C’est le sujet qui a fâché plus d’un Béninois. Avec le Président Hollande, le Chef de l’Etat a, dans le cadre du programme d’urgence, évoqué  la nécessité pour le Bénin de régler rapidement les problèmes de formation qui se posent à l’administration publique. « Tout le monde sait que notre administration se dégarnit. Un grand nombre de nos cadres, de nos compétences sont admis à la retraite. Certains ont quitté l’administration pour le secteur privé. Beaucoup d’autres sont expatriés. Tout le monde sait que depuis quelques temps, le clientélisme ne permet plus la promotion des valeurs dans le pays. C’est fort naturellement que beaucoup ont quitté l’administration. Toujours est-il que le défaut de bonne programmation des recrutements et de la formation sinon les quelques recrutements qui ont été opérés et qui n’ont pas tenu compte des besoins en nombre et en qualité ont fini de décimer un peu notre administration. Nous sommes confrontés à un problème crucial de compétence. Nous allons recruter au plan national et international ce qu’il faut. Et tout le monde sait que les Béninois, nous en avons. Nous en avons aussi bien à l’intérieur que hors du pays. Il y avait des compétences, mais la compétence coûte chère. On a beau être Béninois. C’est fini ce temps où les slogans nous amènent à vouloir servir le pays au sacrifice du confort et de notre train de vie. On ne peut pas aujourd’hui mobiliser les cadres béninois aussi bien ceux qui sont du secteur privé que ceux qui sont hors du pays pour venir servir l’administration à zéro franc. Donc, le programme d’urgence que nous allons mettre en place comporte un volet de mobilisation de ressources financières pour faire face à ces besoins et dans quelques domaines assez spécifiques dans lesquels nous aurons besoin de compétence internationale. Si nous ne les avons pas auprès de nos compatriotes, nous n’aurons pas de complexe à solliciter les compétences techniques. Je précise bien que c’est dans quelques domaines limités et pour un temps très limité », a dit de façon claire et nette le Président Patrice Talon.

Le climat et l’environnement : des urgences aussi

Le plan d’urgence du Président Patrice Talon place aussi en pôle position les retombées de la Cop 21 pour le Bénin, le climat, l’environnement et puis les problèmes de sécurité et de terrorisme. Tous ces points du plan d’urgence de Patrice Talon ont reçu l’adhésion du Président François Hollande qui a décidé d’envoyer une mission au Bénin. Certainement que d’autres partenaires lui emboîteront les pas.

Affissou Anonrin


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Justice militaire burkinabè : Tous les mandats d’arrêt annulés pour vice de forme

Tous les mandats d’arrêt lancés par la justice militaire dans le cadre du dossier du putsch du 16 septembre 2015 et du dossier Thomas Sankara ont été annulés par la Cour de cassation pour vice de forme, a indiqué à Burkina24, le Procureur général près la Cour de cassation Armand Ouali.

Cette décision a été prise lors d’une audience ce 28 avril 2016. Attaqués devant la juridiction, celle-ci a constaté que les procédures pour lancer ces mandats n’ont pas été respectées.

 Il s’agit notamment des «réquisitions du Procureur »  qui n’ont pas été demandées par le juge d’instruction avant d’émettre les mandats d’arrêt.  Ces actes sont « obligatoires« , précise le Procureur. Le cas échéant, leur manquement est sanctionné.  Cette annulation ne concerne cependant pas le bien-fondé des mandats mais plutôt la  forme.

Parmi les mandats d’arrêt lancés par la Justice militaire, il y a celui contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro et celui lancé contre l’ancien Président Blaise Compaoré.

Le Procureur général précise cependant qu’il ne s’agit pas d’une levée des mandats mais d’une annulation et que lesdits mandats peuvent être reformulés. Par ailleurs, « cette annulation n’affecte en rien la détention des détenus », a ajouté le Procureur concernant la conséquence de la décision sur les personnes déjà incarcérées.

Burkina24


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Hôpitaux du Burkina : Des états généraux annoncés

Des états généraux  des hôpitaux publics du Burkina Faso sont annoncés pour le 04 juillet 2016. Le ministre de la santé a fait une communication relative à sa tenue lors du conseil des ministres du 27 avril 2016.

Du 04 au 07 juillet 2016 se tiendront à Ouagadougou les états généraux des hôpitaux publics du Burkina. Le thème retenu  est: «Hôpital public : « quelles réformes pour des soins de qualité dans le contexte de l’assurance -maladie universelle ».

La tenue de ces états généraux vise l’amélioration de la performance des hôpitaux publics pour des soins équitables et de qualité.

L’état des hôpitaux publics fait généralement l’objet de critiques de la part de leurs usagers. Le récent décès en couche d’une parturiente a défrayé la chronique et relancé le débat sur l’amélioration des établissements sanitaires.

Burkina24


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Candidatures aux Municipales : Tension entre population et Forces de l’ordre à Zogoré 

Une liste de candidatures établie par la sous-section du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) pour les élections municipales du 22 mai 2016 contestée par d’autres militants serait la cause des récents remous à Zogoré.

Zogoré est un département du Burkina située dans la province du Yatenga. Selon Amidou Soro, un leader de la société civile que Burkina 24 a joint ce jeudi 28 avril 2016, les affrontements entre les Forces de l’ordre et la population de Zogoré ont commencé le mercredi 27 avril peu après 15 h.

Tout a dégénéré lorsque, explique Amidou Soro, la liste des candidatures des municipales qui quittait Ouahigouya et qui devait être déposée à la Commission électorale communale indépendante (CECI) de Zogoré est arrivée dans le département.

La population s’est alors regroupée à la CECI pour vérifier si le contenu de la liste reflétait son choix.  Après d’âpres échanges, le contenu de la liste n’a pas été dévoilé d’où les échauffourées. Selon Amidou Soro, ce sont plusieurs cargos chargés d’éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) qui étaient sur les lieux.

L’affrontement a occasionné des blessés dont un « un vieux qui a eu le pied cassé. Actuellement, il est à l’hôpital de Ouahigouya ». Deux jeunes ont également eu de légères blessures, mais il n’y a pas eu d’interpellation. Ce jeudi 28 avril 2016, « le calme est revenu » dans le département de Zogoré, note Amidou Soro. Des sources policières ont confirmé à Burkina24 l’intervention de la police, de même que le blessé.

Burkina 24


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