Occupation anarchique des trottoirs : Un marché hors pair
L’occupation anarchique des trottoirs et autres espaces libres de la ville de Cotonou révèle un problème d’insuffisance d’espace de commerce. Pour cela, les voies de circulation sont gorgées de toutes catégories de vendeurs. Ce qui occasionne l’insécurité pour les usagers.
La ville de Cotonou connaît de plus en plus un encombrement permanent de ses principales voies routières. Chaque jour, le nombre des acteurs des petits métiers et du petit commerce s’augmente. Etant donné que cette ville n’offre pas à tous des espaces aménagés pour exercer ces métiers, il ne leur reste qu’à occuper tous les coins et recoins d’où ils pourraient susciter l’attention d’une clientèle de plus en plus pressée d’accomplir leurs achats. Ghislain, un mécanicien déclare : « je me suis installé ici depuis trois ans et plus nous occupons les trottoirs, nous trouvons mieux de boulot à faire et encore de grands travaux à un prix appréciable. Bien vrai que ces places ne sont pas payés, il y a des impôts que nous payons souvent » A-t-il ajouté. A Godomey gare par exemple, les étalages se confondent avec le goudron et les stations d’essence très fréquentées du fait de leur proximité avec la gare routière. Même les piétons n’arrivent pas à bien circuler les soirs. Le comble est que les occupants de ces lieux, sont disent-ils assujettis au même régime fiscal que ceux qui disposent de charge régulier d’occupation d’espace commercial, affirme dame Aguessi Rebecca. Selon M. Rodolphe Kiki, « cette occupation est un défaut du gouvernement car les places réservés pour leurs activités commerciales ne sont pas suffisants pour conquérir tout ce monde.» Rappelons que ce phénomène est un grand risque pour les usagers et les autorités doivent y penser.
Stella Avlessi (Stg)
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