Lancement de la campagne pour les communales, municipales et locales : Déjà la guerre des affiches dans les grandes villes
Conformément à l’article 464 de la loi N° 2013-06 portant Code électoral en République du Bénin, le Président Emmanuel Tiando de la Commission électorale nationale autonome (Cena) a donné hier 17 juin 2015 le top de la campagne pour les élections municipales, communales et locales du 28 juin 2015. Selon la décision N°084/CENA/VP/CB/SEP/SP du 16 juin 2015 qui a été rendue à cet effet, cette campagne va durer dix jours. Elle s’achèvera le vendredi 26 juin 2015 à minuit, soit 24 heures avant le jour du scrutin. Tels des chevaux à l’assaut de la première place lors d’un pari mutuel urbain, les différents candidats au scrutin du 28 juin 2015 ont saisi l’occasion du lancement de cette campagne pour se jeter à fond dans la course. En attendant les meetings, les premiers jours de cette campagne électorale est marquée par la guerre des affiches. A Abomey-Calavi, à Cotonou, à Sèmè-Kpodji et surtout à Cotonou, cette guerre est beaucoup plus prononcée. Plusieurs affiches et affichettes à l’effigie des candidats de l’Alliance Rb-Rp, Fcbe, Prd, Un, pour ne citer que ces partis là inondent déjà les carrefours. A Cotonou, les affiches qui dominent sont celles de l’Alliance Rb-Rp que des candidats Fcbe accusent déjà d’avoir occupé tous les emplacements stratégiques prévus pour poser les affiches. A Porto-Novo comme à Sèmè-Kpodji, les affiches les plus visibles sont celles du Parti du renouveau démocratique (Prd). Elles sont talonnées par celles de l’Alliance Fcbe. Contrairement à Cotonou, la polémique ne s’enfle pas encore autour des espaces prévus pour recevoir ces affiches. Toutefois, la fièvre électorale monte puisque les militants du Prd ont sorti la grande artillerie à travers un lancement tonitruant de leur campagne pour ces élections de proximité. Pour les neuf jours qui restent avant le vendredi 26 juin 2015 chaque candidat devra faire preuve de beaucoup d’ingéniosité pour convaincre les électeurs. La tâche ne sera pas facile, surtout à Cotonou où trois prétendants (Prd, Rb-Rp et Un) vont à l’assaut d’un fauteuil. Rappelons que pour ces élections et conformément aux dispositions du Code électoral, c’est au sein du parti qui aura la majorité des suffrages que sera désigné le maire ou le chef de village, selon le cas.
Affissou Anonrin
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