Contrôle de l’action gouvernementale par le parlement : Les citoyens disent non à l’imposture

Le nouveau bureau de l’Assemblée Nationale, 7e législature, doit désormais donner les premiers signes pour rassurer les Béninois en matière de démarcation et les interpellations régulières sur tous les dossiers liés à la gouvernance dans notre pays. A cet effet, les citoyens ont exprimé leurs points de vue à travers notre rubrique hebdomadaire ‘‘Opinion du peuple’’.

Rafiou Akpo, Consultant, formateur : « Nous pensons que la collaboration entre l’exécutif et le parlement serait d’un intérêt supérieur à la Nation. Chaque institution doit jouer pleinement son rôle dans une complémentarité. Ce qui serait bon est que le parlement impulse une dynamique à l’exécutif pour faciliter le vote des lois qui inciteront les jeunes au travail en luttant contre le taux de chômage. Le développement des infrastructures routières et ferroviaires doit être un objet préoccupant pour nos dirigeants».

 Nina Dossa, Coiffeuse: « Moi, je demande la paix pour le pays. Que les deux autorités s’entendent pour la bonne gestion du pays. Mouvance ou Opposition, ce n’est pas là le problème. Il faut une complémentarité des deux côtés. Il faut que les dossiers sortes du tiroir pendant que Boni Yayi est encore au pouvoir. Que chaque institution de la République joue bien son rôle. Aussi, nous avons besoin des actions fortes et des pensées qui rassurent La Nation.

 Badinon Tahirou, Commerçant : « Nous voulons l’union dans le pays quelque soit la position des deux Chefs à la tête du pays. Aujourd’hui, le Bénin appartient à nous tous. Lorsque le Président de la République mène des actions à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, il rend compte. Donc, c’est son devoir de rendre compte au Président de l’Assemblée nationale dans une paix véritable. »

 Hounmavo Bernard, Conducteur de taxi-moto: « Selon moi, il faut que ces deux personnalités qui sont à la tête du pays s’entendent afin que la paix règne. Qu’ils se pardonnent l’un envers l’autre et que l’union naisse, que la souffrance des jeunes et des populations soient réduisent. »

Affokpon Julien, Agent à la Soneb : « A mon avis, tel que le pays fonctionne actuellement, il faut que le président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji agisse selon la volonté du peuple. Il faut une cohésion dans la tâche qui lui est confiée. Qu’il fasse son devoir sans quiétude tout en collaborant avec le Président de la République. »

 Mme Adégoun Julie, Revendeuse : « Je salue le Président de l’Assemblée nationale pour son dynamisme. Il faut que cela soit ainsi afin que nous ayons la paix dans le pays. Boni Yayi est partant. Je demande qu’il finisse le temps restant dans la paix. Que les dossiers sortent du tiroir. Ce qui est marrant, est l’affaire Icc service qui n’a plus de suite jusqu’à ce jour. Boni Yayi a promis de rembourser l’argent du contribuable dès qu’il sera à la tête du second quinquennat. Voilà des promesses non tenues.

 Kpinkoun Adrien, Revendeur: « Que ces deux leaders qui sont à la tête du pays se comprennent et que Me Adrien Houngbédji oublie ce qui s’est passé. Nous ne voulons pas la guerre, mais plutôt la paix sur le territoire national. Si nous les jeunes, nous nous énervons, nous allons arracher le pouvoir de force. Que la paix règne dans le pays. Même si les dirigeants n’arrivent pas à nous trouver d’emploi, nous jeunes, nous allons nous débrouiller, car ils font des promesses non tenues. Qu’il y est une entente entre les deux présidents. Que le Président Houngbédi affiche surtout sa rupture avec la corruption, la mal gouvernance et les compromis suicidaires.»

 Propos recueillis par Thierry Azagba (Coll)

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