13 décembre 2016 : Pour Norbert Zongo, ses compagnons, et les autres martyrs  

Publié le jeudi 17 novembre 2016

Le 13 décembre 2016, les Burkinabè commémoreront le 18e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo et de ses trois compagnons. Pour cette année, en sus des suppliciés de 1998, ce 13-Décembre sera mis à profit pour rendre hommage à Flavien Nebié, Boukari Dabo, aux victimes de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et de la résistance au putsch du 17 septembre 2015. L’information a été donnée lors d’une conférence de presse ce jeudi 17 novembre 2016.

Comme à l’accoutumée, la commémoration du 18e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo et de ses trois compagnons sera organisée conjointement par les organisations faîtières, notamment la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) et le Bureau du Collectif des organisations démocratiques de masse et des partis politiques (CODMPP).

Une innovation est cependant à remarquer pour 2016. « Le 13-Dcembre sera commémoré, informe Bassolma Bazié, secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), comme une journée nationale de mobilisation citoyenne non pas seulement contre  l’impunité, mais aussi contre la vie chère, pour les droits économiques et sociaux et pour l’indépendance nationale ».

« (…) Il faut défendre la trilogie « vérité, justice et réconciliation »

Au programme de la commémoration, il est prévu à Ouagadougou, un  rassemblement au cimetière de Gounghin à 7h, le 13 décembre 2016. Un dépôt de gerbes de fleurs et un recueillement se feront sur les tombes de Norbert Zongo et de ses compagnons, et sur celles des martyrs de l’insurrection populaire et de la résistance au putsch et aux autres victimes.

A 9 h00, dans la même journée, il est prévu un rassemblement à la Place de la nation pour une marche-meeting. En sus de ces activités, « le REN-LAC prévoit l’organisation de Journées nationales de refus de la Corruption,  le MBDHP a programmé un panel sur la justice le 10 décembre 2016 et l’ODJ envisage une journée de soutien aux peuples africains en lutte le 26 novembre », poursuit Bassolma Bazié.

A propos du débat sur la préséance entre réconciliation nationale et justice, le secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) estime qu’il faut défendre la trilogie « vérité, justice et réconciliation ». Selon lui, les politiques ne tirent pas assez leçon de l’histoire. « Ils sont même oublieux », martèle-t-il. 

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24


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