Séance de sensibilisation sur les violences basées sur le genre à Xwlacodji : Une initiative de Wildaf-Bénin pour renforcer les capacités des femmes sur le fléau

Publié le mardi 26 avril 2016

Wildaf-Bénin  a organisé le jeudi 07 avril 2016 à Xwlacodji une séance de sensibilisation sur les violences faites aux femmes. Cette séance a eu lieu au centre intégré de Prise en Charge des Victimes de Violences Basées sur le Genre de Cotonou1. Ceci grâce au projet  « Empower II», financé par l’Usaidque l’Ong Partenaire Association des Femmes Alphabétiseurs du Bénin (Afab).

Contribuer à l’amélioration des connaissances de la population sur les violences faites aux femmes et filles en vue d’impulser l’adoption des changements favorables à cette fin. Voilà l’objectif visé par Wildaf-Bénin en organisant cette séance de sensibilisation à l’endroit des femmes de Cotonou 1. D’entrée, les formes de violences qui existent ont été expliquées à ces femmes. Ces femmes ont été entretenu es sur les   violences physiques, morales ou psychologiques et les violences sexuelles. Ces actes de violences aussi bien sur la femme et sur l’enfant.D’abord, selon les communicateurs ces enfants ont tendance à fuir le domicile parental pour ne pas assister aux scènes de violences. La femme violentée peut communiquer à ses enfants ses propres sentiments tels que le manque de confiance en soi, la peur et l’impuissance devant toute situation. Il y a aussiles conséquences sur la société. Les infractions courantes en matière de violences faites aux femmes et les sanctions encourues ont été expliquées à ces femmes au cours de cette séance de sensibilisation. Pour ce qui concerne les infractions courantes,   il y a l’avortement, le harcèlement sexuel, les mutilations génitales féminines du viol et le mariage forcé. La loi a prévu des sanctions  selon les communicateurs à cette séance de sensibilisation. Au nombre de ces sanctions, il y a  celles civiles et pénales .Par ailleurs, il faut noter que des voies de recours sont offertes aux victimes des violences faites sur le genre. Ces voies de recours sont entre autres, les services sociaux, la gendarmerie ou police, les services judiciaires, les centres d’accueil et d’aide  juridique du projet Empower II et les centres intégrés de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre. La plupart des citoyens commettent des infractions par ignorance. Or, nul n’est censé ignorer la loi quel que soit son sexe, son âge, son rang social, sa situation matrimoniale, sa religion.  C’est pourquoi, il  paraît nécessaire au chef d’arrondissement de Cotonou 1, après le vote et la promulgation des textes, une large vulgarisation soit faite pour permettre aux populations de cerner tout son contenu car il vaut mieux prévenir que guérir dit-on.

Boniface Kabla


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