Crise persistante à l’Uac : NE.L.GE Bénin appelle les étudiants à reprendre le chemin des amphis
New Land Generation Bénin (NE.L.GE.BENIN) est préoccupée par la crise persistante à l’Université d’Abomey-Calavi. C’est ainsi qu’elle a entrepris des démarches pour le dégèle de cette crise afin de sauver l’année universitaire. Lire ici le communiqué de New Land Generation Bénin à cet effet.
NE.L.GE. BENIN(NEW – LAND – GENERATION-BENIN)
Communication
Depuis quelques mois le monde estudiantin béninois est sujet à une crise sans précédent. Du début de cette nébuleuse jusqu’à l’heure où nous parlons, l’impact que cette situation a eu dans le secteur est assez grave pour que NE.L.GE BENIN, œuvrant pour la paix et la stabilité dans le milieu éducatif, continue de rester en marge. Certes, nous ne saurions négliger l’implication des autorités à divers niveaux dont nous saluons ici les efforts louables qu’elles ont consentis pour amener les étudiants à reprendre le chemin des amphis. Mais il faut comprendre que la situation est plus délicate que d’aucuns ne pensent.
En effet, NE.L.GE BENIN a rencontré et discuté avec les présidents des trois ordres syndicaux à savoir celui de la Fédération Nationale des Etudiants du Bénin (FNEB), de l’Union Nationale des Etudiants du Bénin (UNEB) et de l’Union Nationale des Scolaires et Etudiants du Bénin (UNSEB) pour solliciter leur concours en vue du dégel de la crise.
De nos assises, il ressort que les responsables syndicaux ont beaucoup apprécié la démarche de NE.L.GE BENIN et ont salué l’implication efficiente de la jeunesse dans les questions touchant leur secteur.
Mais, outre les revendications estudiantines qui restent la serve qui nourrit le blocage des activités sur le campus,nous avons retenu qu’il faut aussi compter avec l’honneur et la dignité des étudiants qui ont été sérieusement engagés et touchés de façon malsaine dans cette crise. Sinon comment comprendre qu’on puisse inviter des étudiants aux négociations et en même leur tendre un guet arpent pour les bastonner à sang ? Calomnié des enfants qui mènent une lutte pour de nobles causes et versé leur démarche dans les méandres de la politique pour satisfaire des égos sont des choses à dénoncer avec véhémence. En ce sens que nous ne pourrions tolérer au Bénin des actes aussi ignobles que répréhensibles dans le monde du savoir.
Etant entendu que l’université constitue l’antichambre de la classe intellectuelle béninoise, former des cadres et en même temps développer en eux des germes de rébellion et d’insurrection face à toute contestation aussi légitime qu’elle puisse paraître, ne pourrait contribuer en aucun cas au développement efficient du Bénin. Il reste donc louable que nous éveillions la conscience aussi bien chez les politiques qu’au sein de la classe estudiantine sur le bien-fondé de la paix, la nécessité de l’appropriation d’une démarche pacifique dans toute lutte syndicale, seul moyen pour atteindre les objectifs en vue. Car il est de notre devoir d’encourager les efforts de paix du président de la République, le Docteur Boni YAYI et de reconnaitre son investissement personnel et subséquent dans le système éducatif béninois pour qu’aujourd’hui, et enseignants et apprenants connaissent un mieux-être dans le secteur.
Excellence Mr le président de la République, vos enfants les étudiants vous transmettent par notre voix leur sincère remerciement pour les actes que vous avez eu à poser depuis 2006 du primaire jusqu’à l’université ce qui a changé radicalement et positivement le visage de tout le système éducatif béninois qui était dans une léthargie depuis les indépendances. Et vous disent qu’ils veulent reprendre le chemin des cours, mais ils vous prient de les recevoir pour vous révéler les vrais problèmes qui sapent encore les valeurs estudiantines et surtout l’autre face de l’iceberg qui a conduit leur mouvement jusqu’à cet étape.
Chers étudiants NE.L.GE BENINvous remercie pour vos efforts et votre engagement à faire revenir la paix à l’université. Nulle doute que votre lutte est légitime, mais faut-il sacrifier toute une année de dur labeur si tant est que le temps perdu ne se rattrape jamais ?
C’est pourquoi nous vous exhortons de reprendre le chemin des amphis afin de sauver l’année et l’image du Bénin notre chère patrie pour que force demeure à la jeunesse et que vive le Bénin.
Je vous remercie.
Le Président,
Marius OLLIVIER de MONTAGUERE
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