Dominique Strauss-Kahn relaxé

Publié le vendredi 12 juin 2015

L’ancien patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn (DSK), a été informé le vendredi 12 juin de sa relaxe dans une affaire de « proxénétisme aggravé » en France et aux États-Unis.

Dans le cadre de l’affaire dite du Carlton, trois ans après, DSK a entendu le jugement correctionnel de Lille en fin de matinée.

Nous travaillons avec le code pénal mais pas avec le code moral”, avait  avisé le procureur Frédéric Fèvre lors de ses réquisitions. Le Parquet avait, d’ailleurs, requis la relaxe dans cette affaire de proxénétisme présumé.

Il s’agit pourtant bien d’une affaire morale si l’on veut bien croire les témoignages de professionnelles du sexe décrivant à la barre des interactions « brutales » avec l’ancien candidat à la présidence de la France.

Dans cette affaire, DSK est soupçonné d’avoir profité de soirées organisées par ses amis en France et à l’étranger en compagnie de prostituées. Sur cette question, DSK s’est toujours défendu, affirmant qu’il n’imaginait pas un instant que ces femmes puissent être des prostituées.

Pour sa part, Dominique Alderweireld, dit « Dodo la Saumure », propriétaire de plusieurs établissements de prostitution, ainsi que sa compagne Béatrice Legrain, ont également été relaxés.

Toutefois, 13 autres prévenus, accusés d’avoir organisé des rencontres avec des prostituées n’ont pas été épargnés par le ministère public.

Il s’agit, notamment, de René Kojfer condamné à un an de prison avec sursis. Il est l’ancien chargé des relations publiques de l’hôtel Carlton. Le tribunal a considéré que René Kojfer, pivot de l’affaire, avait aidé à la prostitution cinq femmes, sans circonstances aggravées de la réunion et d’avoir servi d’intermédiaire avec des clients. Le procureur, qui l’avait qualifié de «sergent-recruteur de la prostitution lilloise», avait requis 15 mois avec sursis à son encontre.

Il était au nombre des personnes soupçonnés d’avoir mis en relation clients et prostituées dans cette affaire où comparaît également Dominique Strauss-Kahn et le parquet avait requis à leur encontre huit mois de prison avec sursis. Le commissaire Lagarde a également été relaxé.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : BBC News-20minutes.fr


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