Salaires de certains membres du CNT : Bruno Nabaloum répond à ses détracteurs

Publié le mardi 17 mars 2015

Le salaire des députés du Conseil national de la transition (CNT) avait fait couler beaucoup d'encre et de salive. Après cet épisode, c'est le cas de ceux qui percevaient à la fois un salaire au CNT et un autre à la fonction publique qui avait été posé. Une liste de ces personnes, reprise sur les réseaux sociaux, avait même circulé. Etait de ceux, Bruno Nabaloum. Dans cet écrit, il répond à ceux qui véhiculent de fausses informations à son compte. Lisez !




Avant tout propos, qu'il soit permis de saluer de nouveau, la mémoire de tous les martyrs tombés les armes à la main, sous les balles assassines de l'armée prétorienne de monsieur Blaise COMPAORE, tout au long de son règne les plus apocalyptiques.


Je me réjouis d'avoir été informé par un honnête citoyen que j'ai été cité sur une sale liste de classe exceptionnelle, comme un agent public de l'Etat ayant choisi délibérément d'emmarger sur deux registres étatiques. Cette information bassement diffusée sur Facebook et entretenue par un simple d'esprit doublé d'une ignorance de la démarche administrative démontre avec clarté l'état de décadence intellectuelle et de décomposition morale de son auteur qui n'a pour autre objectif que de porter atteinte à ma personne dans toutes ses dimensions.


Je voudrais simplement par la présente, fournir à l'attention de l'opinion publique les éléments suivants afin qu'elle puisse définitivement clouer le bec à ce miraculeux de l'Histoire que la terre des hommes intègres a malencontreusement enfanté :


- Le mardi 16 décembre 2014, j'adressais officiellement de nouveau,(la première correspondance ayant été jugée trop ponctuelle par ma hiérarchie, immédiatement après l'obtention d'une copie de la résolution n°001-2014/CNT du 27 novembre 2014 portant validation du mandat des membres du Conseil national de la Transition et de la résolution n°003-2014/CNT du 02 décembre 2014 portant règlement du Conseil national de la Transition) une lettre à monsieur le ministre des Enseignements secondaire et supérieur (MESS) par voie hiérarchique sollicitant ma mise en position de détachement auprès du Conseil national de la Transition, à compter du 27 novembre 2014, date de la validation de mon mandat en tant que député de la Transition, pour une période de un (1) an (confère les dispositions de l'article 3 de la résolution n°003-2014/CNT du 2 décembre 2014 portant règlement du Conseil national de la Transition) ;


- Le vendredi 20 février 2015, un agent de la direction des Ressources humaines (DRH) du ministère des Enseignements secondaire et supérieur a porté à ma connaissance la disponibilité enfin, de l'arrêté qui me place en position de détachement sur demande auprès du Conseil national de la Transition,


- Le lundi 2 mars 2015, je suis entré en possession proprement dite de l'arrêté qui me place désormais en position de détachement sur demande auprès du Conseil national de la Transition, à compter du 27 novembre 2014 pour une période de un (1) an (confère arrêté N°2015-24-00181/MESS/SG/DR en date du 13 février 2015 portant détachement sur demande, signé par délégation, par monsieur Bila DIPAMA, le secrétaire général du ministère des Enseignements secondaire et supérieur dont les ampliataires :


- MFPTSS 2

- CARFO 1

- JO 1

- SOLDE 1

- CHRONO 1

- ASCE 1

- INTERESSE 1) ;


- Le vendredi 6 mars 2015, j'ai personnellement pris attache avec madame la directrice des Ressources humaines du MESS pour lui faire remarquer que jusqu'à la date de la signature de l'arrêté N°2015-24-00181/MESS/SG/DR en date du 13 février 2015 portant détachement sur demande, l'Autorité compétente chargée de mettre fin à la perception de mon traitement salarial en tant qu'agent officiant précédemment au sein du MESS ne s'était pas exécutée. Par conséquent, je souhaitais urgemment l'exécution de cette exigence. Et madame la directrice des Ressources humaines de me promettre qu'elle y veillerait. Qui dirait mieux ?


Je ne saurais passer sous silence les caractéristiques de mon engagement citoyen et patriotique. Cet engagement n'est ni factice, ni opportuniste, encore moins tardif.


En effet, qu'il me soit permis de rappeler à la mémoire collective que si j'ai pu résister dignement et de façon farouche au régime dictatorial, impopulaire, sanguinaire et despotique de monsieur Blaise COMPAORE pendant son règne de plus d'un quart de siècle grâce aux valeurs hautement humaines que m'ont léguées le père charismatique de la Révolution démocratique et populaire (RDP) , le camarade Isidore Noël Thomas SANKARA et le journaliste intrépide de renom Norbert ZONGO, alias Henri SEBGO, ce n'est assurément pas pour venir troquer le processus de l'insurrection populaire révolutionnaire enclenché depuis le jeudi noir du 15 octobre 1987 contre des broutilles. A ce propos d'ailleurs, je défie quiconque de m'apporter la preuve matérielle que durant mes 20 ans de carrière d'éducateur, c'est-à-dire celui qui a la lourde responsabilité de conduire l'enfant du stade initial jugé inférieur vers le stade terminal supposé supérieur que j'ai été frappé d'indignité morale, si l'on sait que par définition l'éducateur est le redresseur des torts dans la société.


Il n'est souvent pas commode de parler de soi-même, mais parfois, le devoir historique et l'obligation morale peuvent vous y contraindre. Aussi, voudrais –je informer au frustré et situationniste militant de la 25e heure de la lutte citoyenne et patriotique que mène notre vaillant et laborieux peuple il y a plus d'un quart de siècle que ma contribution à la dynamique parlementaire n'est pas des moindres si bien que je suis à l'origine d'initiatives ayant permis au premier responsable de l'actuelle Représentation nationale à prendre courageusement des décisions salutaires au profit de l'immense majorité de notre peuple.


Et comme le présent propos a un caractère pédagogique, j'exhorterais l'illuminé à bien vouloir s'attacher les services d'un homme ou d'une femme de la plume ou du micro afin qu'il vienne toucher du doigt les réalités au sein du Conseil national de la Transition.


Enfin, du haut de la tribune de l'hémicycle populaire, je voudrais humblement implorer le Tout-Puissant Miséricordieux et Clément d'épargner à notre peuple d'âmes aussi pernicieuses que biscornues !


PJ :

- Références de la fiche de transmission de ma lettre de demande de ma mise en position de détachement ;

- l'arrêté N°2015-24-00181/MESS/SG/DR en date du 13 février 2015 portant détachement sur demande


Ouagadougou, 16 mars 2015


Bruno NABALOUM.

Député de la Transition,

Vice-président du Groupe parlementaire

LIBERTE-DEMOCRATIE-JUSTICE

70.64.69.72

nab02005@yahoo.fr





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