Remise du Rapport 2013 de l'ASCE : Pour permettre aux autorités de « prendre leurs responsabilités »

Publié le vendredi 2 janvier 2015


Le président du Conseil national de transition a reçu en audience, ce vendredi 2 janvier, le contrôleur général de l'Etat, venu lui remettre le rapport 2013 de l'institution. Une obligation légale qui de l'avis de Luc Marius Ibriga permettra aux autorités de prendre leurs responsabilités.




C'est d'une obligation légale que le contrôleur général de l'Etat, Luc Marius Ibriga dit être venu s'acquitter. Après avoir remis officiellement le rapport au président du Faso, il doit donner copie au premier ministre et au président de l'assemblée nationale, Shérif Sy (conseil national de la transition pour cette année).

Pour le premier responsable de l'Autorité supérieure de contrôle de l'Etat (ASCE), « Le fait de communiquer ce rapport aux autorités et de le mettre dans le domaine public, doit permettre aux autorités de prendre leurs responsabilités et suivre les recommandations qui ont été faites par l'ASCE ».


Le contrôleur général de l'Etat, Luc Marius Ibrigra invite également le citoyen à s'approprier le rapport afin de pouvoir faire la veille citoyenne pour que la lutte contre la corruption et la dissipation des biens publics diminuent au Burkina Faso.

Le rapport 2013 de l'ASCE, met à nu surtout le non-respect de la règlementation en matière de passation de marchés publics, et le détournement des deniers publics. L'institution a approfondi les enquêtes parlementaires qui avaient été faites sur la passation des marchés.


Même pour les situations d'urgence, des détournements ont été constatés. C'est le cas de la gestion des fonds collectés au profit des sinistrés des inondations du 1er septembre 2009 ou des détournements ont été constatés.

L'institution que dirige Luc Marius Ibriga a aussi formulé des recommandations dans le document. Elle souhaite entre autres que les dossiers transmis à la justice soient traités avec diligence.


Toutefois, fait notable dans ce rapport, le Burkina connait des progrès en matière de lutte contre la corruption. Ainsi, note L''ASCE, après le Sénégal, « le pays des hommes intègres » est le moins corrompu de la sous-région.

Au cours de l'année 2013, l'institution aussi a réalisé une cartographie de risques de neuf ministères. Cette étude révèle des faiblesses qui peuvent être corrigées pour une meilleure gouvernance.


Tiga Cheick Sawadogo

Lefaso.net





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